Les systémes éducatifs. Midi-Pyrénées - La France - L'éducation - le système scolaire français. La structure de l'enseignement en France, archéologie...
Jusqu'à la Révolution française, l'enseignement reste dans la sphère privée. Même si des institutions commencent à prendre en charge l'enseignement (les corps de métiers pour l'enseignement professionnel, l'église pour la formation des élites, les jésuites en particulier), l'état reste hors du champ de la formation. C'est Napoléon Bonaparte qui éleva les premières structures d'un enseignement au service de l'état et de la nation. À partir de 1802, il encourage les communes à mettre en place un enseignement primaire (les communes fournissent les locaux et le logement de l'instituteur, son traitement étant assuré par les parents), des écoles secondaires où l'on enseignera le latin, le français, la géographie, l'histoire et les mathématiques.
Il crée un lycée impérial dans chaque département (1er mai 1802, loi du 11 Floréal an X). La volière aux enfants (les salles d'asile) Une tradition ancienne. Dès 1771, suivant le modèle initié par le pasteur Oberlin, des "écoles à tricoter" accueillent dans certaines régions les enfants de 4 à 7 ans.
Marie Pape Carpantier Sous l’impulsion de Marie Pape Carpantier, des institutions nouvelles, les "salles d’asile" apparaissent à partir de 1825 et se développent tout au long du XIXe siècle. Elles sont principalement conçues pour les enfants de familles pauvres dont on pense qu’ils sont en danger dans leurs foyers. Les perspectives sont à la fois hygiénistes, éducatives et visent une instruction dispensée au claquoir.
En Allemagne la création du siècle est le jardin d’enfants dont la figure de proue est Fröbel, socialiste et romantique qui s’efforce de développer l’intelligence et le cœur des enfants dans une projet éducatif qui s’adresse plus particulièrement aux classes moyennes puisque le temps d’accueil proposé est réduit à la demi-journée. Dès 1828, l’état organise cette charité privée. Salle d’asile en 1827 Pauline Kergomard. Pédagogie, sympathie, Misérables : Savoyard de la Tribune. On fête cette année le cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Rudolf Steiner et on sait qu'il a consacré nombre de ses écrits et conférences à la pédagogie.
J'ai pu lire récemment dans une de ses conférences retranscrites quelques mots qui m'ont frappé: Quand on sait comme il y va de l'évolution future de l'humanité que s'établissent entre les hommes de véritables liens sociaux, on a maintes fois le cœur serré en voyant faire de ces maîtres d'école qui, sur la foi de certains préjugés, trouvent de prime abord tel élève sympathique par opposition à tel autre qui ne l'est pas. Il y a souvent là de quoi faire frémir, alors que la vraie question, c'est de prendre chaque enfant tel qu'il est et de tirer le meilleur parti possible de ce qu'il est. Tout professeur a pu ressentir ce dont il est question ici, je pense. Biographie Montaigne. Histoire de l'éducation.
La revue Histoire de l'éducation s'associe à la mobilisation interprofessionnelle contre les orientations de la future Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) : Créée en 1978, Histoire de l’éducation est une revue historique à comité de lecture consacrée à l’enseignement et à l’éducation en France et à l’étranger.
À travers les articles, notes d’actualité scientifique, notes critiques et comptes rendus d’ouvrages publiés dans ses deux numéros annuels, elle entend faire connaître le meilleur de la recherche dans ce domaine, rendre compte des évolutions et débats historiographiques, contribuer à l’animation de son milieu scientifique et promouvoir l'histoire de l’éducation. Histoire de l’éducation s’adresse aussi bien aux historiens et chercheurs d’autres disciplines dans le domaine de l’éducation qu’aux enseignants, aux formateurs et à tous ceux qui cherchent, dans le passé de l’éducation, l’une des clés permettant de comprendre ses problèmes actuels.
Gaston Mialaret, Sciences de l’éducation. Aspects historiques. Problèmes méthodologiques. Etudier Erasme - proposition et évaluation. Courants Pédagogiques. Les pédagogues. Simonne Ramain (1900 - 1975) : de 1917, année où Simonne Ramain émerge progressivement d’une maladie invalidante qui l’avait terrassée en pleine adolescence, jusqu’à sa mort en 1975, "Simonne Ramain rechercha patiemment, systématiquement, les moyens autres que la lecture, la parole et l’écriture, de développer l’intelligence et la personnalité".
Elle est convaincue que la vie est relation : "Une vie purement végétative ne serait pas une vie ; sans relation, je ne vivrais pas" - disait volontiers Simonne Ramain, pour qui la relation se déployait immédiatement en de multiples relations – à soi, aux autres, aux objets, aux idées, aux sentiments, aux sensations… De cette intuition surgit la "Méthode Ramain". élaborée "dans une recherche incessante entre création et automatisme, réalité et fantasme, liberté et engagement auprès des populations les plus variées, dans des écoles et collèges, hôpitaux de jour, instituts médico-pédagogiques, prisons, dispensaires et usines.
" Histoire de l’éducation. Histoire et Nation en Europe centrale et orientale XIXe-XXe sièc. Bibliographie d'histoire de l'éducation française. Histoire de l'éducation - Archives. Revue Histoire de l’éducation.