Gaël Giraud. Géographie du mécontentement et du mal-être dans l’UE. Le soutien aux partis eurosceptiques s’est accru parallèlement à la hausse de la vague populiste qui balaie actuellement l’Europe.
Le mal-être et le mécontentement sont alimentés par une série de facteurs qui sont au cœur même du populisme : âge, richesse, éducation ou changement démographique et économique. Nous présentons ici les principales conclusions de notre étude sur la géographie du mécontentement en Europe. Après avoir analysé le vote eurosceptique dans plus de 63 000 districts électoraux de toute l’Europe, les résultats se distinguent des points de vue qui jusqu’à présent prévalaient sur les causes de de la vague populiste.
La croissance du vote antisystème est fortement corrélée au déclin économique et industriel à moyen et long terme du territoire combiné avec de maigres opportunités d’emploi et, dans une moindre mesure, à un faible niveau d’éducation. La croissance du vote eurosceptique Le 24 juin 2016, les citoyens de l’Union européenne se sont réveillés avec le Brexit. Research - Spontanément, une Union Monétaire éclate ; le cas de la zone euro. Research - L’hétérogénéité croissante de la zone euro est conforme à la théorie, et pose un important problème. Research - France : le piège de l’euro.
Théorie des zones monétaires optimales : passé et présent. Aurélien Eyquem est professeur des Universités à Lyon 2, chercheur au GATE Lyon/Saint-Etienne et membre junior de l'Institut Universitaire de France (2017-2022).
Spécialiste en macroéconomie, ses recherches portent sur la macroéconomie internationale, les cycles et les fluctuations, ainsi que la politique économique (budgétaire, monétaire, fiscale, dette). Introduction Le choix d'un régime de change répond à la fois à des critères politiques et économiques. Si la dimension politique est souvent majeure, comme dans le cas de la formation de la monnaie unique européenne, la théorie économique a pour rôle de mettre en lumière les potentiels gains et pertes économiques associés à ce choix.
Cet article se propose donc de revenir sur les travaux passés et récents concernant la théorie des zones monétaires optimales, en faisant parfois le lien avec l'expérience de la zone euro lorsque c'est utile. La mobilité du travail en présence de rigidités nominales L'ouverture commerciale Conclusion Barro R. Quand l'Europe libérale s'attaque au modèle social européen - La Chronique Éco. Le 9 mai, journée de l’Europe, est en fait celle de l’Union Européenne, dont il existe deux visions.
Pour les uns, l’UE doit défendre, face à aux États-Unis et la Chine, des valeurs européennes, c’est-à-dire une société mixte, un modèle social européen caractérisé par de fortes dépenses publiques et sociales, la retraite publique par répartition, les prestations chômage, l’assurance maladie universelle, un revenu minimum, le droit du travail avec les négociations collectives, la protection de l’emploi et un salaire minimum, des services publics universels pour l’école, les hôpitaux, les transports collectifs et une fiscalité redistributive. Elle doit viser à harmoniser vers le haut la protection sociale des États-membres. Bruno Le Maire : « La zone euro ne survivra pas sans convergence » Research - Pour l’instant, la zone euro est un échec.
Des ajustements d’ampleur à attendre pour la zone euro. Par Bruno Ducoudré, Xavier Timbeau et Sébastien Villemot Les déséquilibres de balance courante sont au cœur du processus qui a mené à la crise de la zone euro à partir de 2009.
Les premières années d’existence de l’euro, jusqu’à la crise de 2007-2008, ont en effet été celles du creusement des déséquilibres entre pays dits du Nord (ou du cœur) et ceux dits du Sud (ou de la périphérie) de l’Europe, comme cela est visible sur le graphique 1. Le processus de divergence des balances courantes a subi un net coup d’arrêt après 2009 et les déficits extérieurs ont disparu dans la presque totalité des pays de la zone euro.
Pour autant, l’écart reste significatif entre pays du Nord et pays du Sud, et on ne peut pas encore parler de reconvergence. Maintenir un tel excédent de la zone euro sur le long terme semble peu probable. Il faut tirer trois conséquences de cette analyse :