CorteX Monvoisin Thèse "Pour une didactique de l'esprit critique" Seize biais qui empêchent de se connaître et de faire les bons choix. Lycéens, étudiants, professeurs, parents, jeunes diplômés... « Le Monde » vous donne rendez-vous pour de nouveaux événements O21 /S’orienter au 21e siècle. Des conférences et des rencontres inspirantes pour trouver sa voie. Prochaine étape à Nantes le 17 décembre 2019. Conçu pour « Le Monde » par Véronique Bourgogne-Sayad et Emilie Chapuis, de l’agence Strategy Scenarists, l’atelier « ikigai » (littéralement, « raison d’être », en japonais) aide à déjouer les biais cognitifs, ces mécanismes de pensée qui mènent à une appréciation erronée de la réalité.
Non conscients, ils sont à l’origine de nos difficultés de choisir. Le plus à craindre est celui dit de la « tache aveugle », qui nous laisse croire que nous sommes plus objectifs et exempts de biais que les autres. Autrement dit, la grande majorité d’entre nous sommes experts dans l’art de voir la paille dans l’œil du voisin tout en ignorant superbement la poutre dans le nôtre. 1. 2. Codex des biais cognitifs. Comme c’est beau le travail collaboratif!
6 internautes sceptiques ont gracieusement uni leurs efforts afin d’enfin pouvoir offrir une traduction en français de la superbe infographie basée sur le travail de Buster Benson (dont le résultat final, un superbe poster, peut être commandé en ligne en anglais ou en français). Cet article présente cette magnifique ressource en complétant avec des informations tirées du site Associations libres. Ressource originale à consulter : – sous forme d’infographie : cliquer sur chaque biais pour en avoir la définition ; – sous forme de PDF (34 p., voir plus bas pour le sommaire) imprimable (à laisser traîner dans toutes les toilettes?
:-D). Notre cerveau est un organe formidable, malheureusement il est loin d’être parfait et les études sur son fonctionnement (sciences cognitives) le démontrent à foison. En résumé : 1. Fiche synthèse biais. Pourquoi s'offusquer de la post-vérité? C'est le mode par défaut de notre cerveau. Le concept est aujourd'hui connu –les dictionnaires Oxford en ont fait leur mot de l'année 2016–, nous baignerions dans l'ère de la post-vérité.
Selon certains analystes, nous vivons un temps qui se fout des faits, où il n'y a que les interprétations qui comptent. Les émotions et les croyances, les intérêts et les volontés de puissance priment sur les vérités objectives. Plus personne –et encore moins du côté des politiques– ne voit le monde tel qu'il est, mais comme on aimerait qu'il soit. À chacun selon les besoins de sa communauté et les moyens de sa bulle de filtre.
On triche, on manipule, on déforme, on altère, on comble les trous et on (se) raconte des histoires. L'accumulation des biais Ou pour le dire comme Steven Pinker, «l'intuition humaine est un guide notoirement médiocre de la réalité». Comme tout le monde, j'ai la mémoire qui flanche Bugs Bunny à Disney Jésus dans le pain grillé Du coin de l’œil, vous voyez un truc qui bouge. Y a-t-il des bulles informationnelles dans la campagne présidentielle ? Les élections américaines ont beaucoup parlé des bulles informationnelles.
Les réseaux sociaux nous enfermeraient dans des communautés informationnelles dans lequel on tombe petit à petit. Il était donc très intéressant de faire l’exercice sur Twitter, le réseau social où par définition, on peut suivre n’importe qui, et où il n’y a pas d’algorithme de timeline. Analyse via Visibrain. I. 10 M de tweets cartographiés La première étape était d’extraire plus de 10 m de tweets autour de la présidentielle. Dans le même temps, j’ai réalisé le même exercice pour 500 000 tweets autour de la présidentielle (une semaine de tweets, prise entre le 7 et le 15 avril), mais cette fois-ci j’ai observé non pas les interactions entre des comptes Twitter et des comptes Twitter, mais entre des comptes et des noms de domaine : Là encore, chaque militant de chaque candidat s’enferme dans des bulles informationnelles.
Test Your Awareness : Whodunnit? Corrélations ou causalité : générez vos propres cartes pour ne rien démontrer du tout. La géographie d’un lieu – ses reliefs, cours d’eau, climat, etc. – détermine-t-elle l’état physique ou psychique des personnes qui y vivent ? Cette notion, le déterminisme géographique, a eu le vent en poupe jusqu’aux années 1930, époque où elle a été largement dénoncée.
Cette manière de penser a pu valider des croyances populaires non démontrées comme : « le climat tropical rend ses habitants fainéants », « on boit davantage dans les régions où il pleut souvent » ou encore « le climat tempéré rend les Européens plus intelligents ». Déterminisme et géographie Trouver des paramètres communs à un territoire et en déduire une causalité, c’est aller un peu vite en besogne. Il peut y avoir un lien de causalité entre le climat, le taux de mortalité ou de chômage, les reliefs, la production de chicons, etc. d’un territoire particulier.