Calais : la construction d'un nouveau mur anti-migrants a commencé - le Parisien. La construction d'un mur a commencé mardi pour protéger les accès au port de Calais des intrusions répétées de migrants sur les voies.
A quelques centaines de mètres de la « jungle », où vivent 6 900 migrants selon les autorités – 10 000 selon deux associations -, le béton a commencé d'être coulé, sur 50 mètres de long et un de profondeur, à deux mètres de la rocade portuaire, derrière la barrière de sécurité. Implantée sur la RN16, entre la route de Gravelines et la zone Marcel Doret, cette barrière fera un kilomètre de long, pour 4 mètres de haut. En béton d'un côté, elle doit être végétalisée côté circulation, sachant qu'il faudra deux ans aux plantes pour s'épanouir et recouvrir la muraille. S'il revêt une forte charge symbolique, il ne fera que prolonger les quelque 30 kilomètres de grillage, surmontés ici ou là de barbelés, installés depuis l'été 2015 pour protéger le port et la rocade portuaire. Les travaux devraient durer trois à quatre mois. Calais et Paris : le gouvernement table sur 12000 places pour évacuer les migrants - le Parisien.
Le gouvernement compte avoir créé 12.000 places d'hébergement d'ici à la fin de l'année pour évacuer les migrants de Calais et Paris, affirme le Figaro dans son édition de mardi.
Ce chiffre provient d'un «relevé de conclusions» du ministère de l'Intérieur. «Afin d'accueillir les migrants de Calais et de la plaque parisienne, le schéma de mobilisation de places d'hébergement sur l'ensemble du territoire a été validé», indique ce document daté du 1er septembre et envoyé aux préfets, affirme le quotidien. Il fixe des «orientations» qui «valent instructions». L'objectif est de faire émerger «d'ici à la fin de l'année 2016» plus de 12.000 places dans des Centres d'accueil et d'orientation (CAO), ces centres créés il y a un an pour désengorger la «Jungle» de Calais, selon ce document, qui chiffre à «8.200» le nombre de nouvelles places encore à créer compte-tenu de l'existant.
La Corse et les régions Île-de-France écartées. A Calais, loin de réduire, la «jungle» empire. Ils sont entre 6 900 et 9 100 à Calais, selon que le gouvernement les compte ou les associations.
Les migrants qui tentent de passer la Manche n’ont jamais été aussi nombreux à Calais. Lundi, une alliance hétéroclite entre des patrons-routiers, des agriculteurs, des syndicalistes CGT va bloquer l’autoroute pour exiger une date du démantèlement de la «jungle». Comment Cazeneuve veut-il résoudre la situation ? Crise migratoire : opération escargot, blocage de l’A16 et chaîne humaine prévus le 5 septembre - A la Une - Le Phare Dunkerquois. «Notre but est de montrer notre désarroi face à cette situation à Calais».
C’est par ces mots que Frédéric Van Gansbeke, président de l’Union commerciale de Calais, a entamé le point presse ce lundi matin au sujet du mouvement du 5 septembre. Calaisiens, salariés du port, commerçants, agriculteurs et transporteurs routiers sont appelés à se mobiliser afin d’obtenir une réponse claire sur le démantèlement de la Jungle. Deux opérations escargot seront organisées. À Calais, des réfugiés derrière l’objectif pour photographier leur quotidien. Durant le mois de mars, 40 appareils photos jetables ont été distribués à des réfugiés du camp de Calais par une photographe britannique et l’ONG Refugees Info Bus, qui a publié mi-juillet les clichés sur sa page Facebook.
Le but : permettre aux réfugiés de documenter leur propre vie et balayer ainsi les idées reçues dont ils sont victimes. Initié en mars par la photographe britannique Beatrice-Lily Lorigan et l’ONG Refugee Info Bus, ce projet photo vise à donner une voix aux réfugiés de Calais. Ceux-ci étant souvent victimes de stigmatisation, l’ONG souhaite susciter l’empathie auprès d’Européens qui ignorent souvent le quotidien des habitants du camp de Calais. Dans ces images, les réfugiés photographient leur environnement, leurs amis et les conditions souvent déplorables dans lesquelles ils vivent. "Père, mère, j’espère vous voir à nouveau…" : inscription sur une tente du camp de Calais.
Calais by night - Lémi & Margo. « Dans les sables arides de Calais grandit un arbre. [...]
Ses racines se nourrissent de sang. Il projette son ombre sur la France entière. » (Georg Kaiser, Les Bourgeois de Calais, 1914) « Des putains de lâches ! » « Je déteste ces connards de migrants ! Il est une environ heure du matin à la sortie du Calice, une brasserie du centre de Calais. . « Les Syriens, à la limite, ils ont une excuse : leur pays est en guerre, je comprends qu’ils viennent. Des contre-arguments sont avancés, mais sa colère est telle, bouillante et bruyante, qu’ils sont balayés dans un nuage de postillons. . « Si la France a été sauvée en 40, c’est parce que les Français ont résisté ! La messe est dite, entre stupidité et fierté nationale fantasmée. Charles et sa zouz, deux jours après la terrible agression / Photos Lémi Comme beaucoup de Calaisiens abonnés aux « croûtons de pensée2 », Monsieur et sa troupe le clament haut et fort : le point de non-retour étant atteint, ils sont en guerre, totale, civilisationnelle.
Accusée d’avoir abusé de la rétention pour vider la «jungle», la préfète du Pas-de-Calais s’explique. Le but : désengorger Calais, qui comptait alors 6 000 migrants.
La méthode, selon ce rapport, consistait à interpeller massivement les réfugiés pour les placer dans des centres de rétention éloignés de Calais, quitte à « bâcler les procédures ». Y compris des migrants inexpulsables, puisque venant de Syrie, d’Érythrée ou du Darfour. La préfète du Pas-de-Calais a accepté de répondre à ces accusations, hier.
Des accusations « infondées » et qui l’exaspèrent. Fabienne Buccio ne conteste pas le chiffre de 1 200 migrants placés en rétention durant cette période, mais elle le justifie : « Il faut se replacer dans le contexte : à l’époque, le ministère de l’Intérieur annonce que la frontière est désormais étanche. » En clair, les migrants ne peuvent plus passer. S’agissant des migrants inexpulsables, elle précise qu’ils pouvaient être renvoyés dans le premier pays d’Europe où ils avaient été enregistrés. M.lavoixdunord. Le caractère provisoire du camp de migrants de La Linière ne fait plus aucun doute, ni l’objet d’aucune réticence. « Le site a vocation à fermer », c’est l’annonce faite lundi par Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, en visite à Grande-Synthe.
Accompagné de la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, il s’est rendu dans le camp où ils ont rencontré, dans un exercice de communication bien rodé (1), une famille de migrants. Ils ont ensuite formalisé l’engagement de l’État à travers la signature d’une convention tripartite entre l’État, la ville de Grande-Synthe et l’AFEJI, association dunkerquoise nouvellement en charge de la gestion du camp. L’État, qui était au départ réticent à l’ouverture de ce camp humanitaire, voulu par le maire de Grande-Synthe, Damien Carême, pour mettre un terme au « camp de la honte » du Basroch, a finalement accepté d’en financer intégralement le fonctionnement à hauteur de 3,9 millions d’euros par an.
Camp de migrants à Grande-Synthe : l'Etat s'ouvre pour mieux fermer. En finir avec la Linière, à Grande-Synthe (Nord).
Faire disparaître, à moyen terme et si possible en douceur, ce camp de migrants qui avait remplacé celui, boueux, du Basroch, à 2 kilomètres de là. C’est la solution radicale dont rêve l’Etat. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, en visite ce lundi après-midi sur le site de cette ancienne coopérative de producteurs de lin, signera aux côtés d’Emmanuelle Cosse, ministre écologiste du Logement, avec la mairie de Grande-Synthe et l’Afeji (une association de lutte contre les exclusions), une convention dans laquelle la fermeture du camp est un des objectifs affichés. L’alternative, pour les migrants et leurs familles qui débarqueraient pour passer en Angeterre, serait donc de créer une nouvelle «jungle», ou d’en rejoindre une ailleurs, loin de la ville.
Rondes de la police. La fugueuse et le migrant - Fait divers - Le Phare Dunkerquois. Et voilà, pour une gamine qui s’est éprise d’un migrant, ils sont capables de nous fermer le camp !
» s’alarme la coordinatrice d’Utopia 56, Magali Bourgouin, alors que son téléphone sonne pour la cinquième fois en dix minutes… En cette radieuse matinée du 2 avril, la rumeur court de shelter en shelter : une jeune fille mineure a fugué de son domicile de Loon-Plage vendredi 1er avril, et aurait trouvé refuge sur le camp de la Linière… Rencontre dans le bus La date aidant, ça ressemble à un canular, d’autant que le signalement de la fugueuse a déjà pas mal circulé, sans grand succès. Mais rapidement, l’activité des forces de l’ordre à l’entrée du camp montre que les autorités prennent cette fugue très au sérieux. Le Basroch d’après… - Fait divers - Le Phare Dunkerquois. À l’entrée, la tente où l’on accueillait et orientait les volontaires venus de toute l’Europe a disparu, laissant orphelin le panneau d’accueil indiquant la marche à suivre pour recevoir de l’aide.
Sous les arbres, l’enchevêtrement de tentes est déjà bien moins dense que par le passé, même si le sol reste jonché de détritus. Quelques dizaines de mètres plus loin, là où jadis les passeurs organisaient le débitage et la distribution des palettes pour en tirer du bois de chauffage, un camion benne se fraye un chemin entre deux cabanes en ruines. Ici et là, on croise des traces d’incendie : criminel ou accidentel, il ne reste que le squelette calciné d’un abri de fortune sur un tapis de cendres. Pas un rat à l’horizon, en tout cas. Vu le décor, on s’attendrait plus à croiser un écureuil… Mais dans l’entrebâillement d’une tente, on se dit que cette histoire est crédible, vu le nombre de déchets alimentaires qui traînent encore là, au creux d’un sac de couchage ou sur un réchaud carbonisé.
Calais: des dizaines de tags anti-CRS autour de la place d’Armes - Faits divers. C’est une mauvaise surprise qui attendait les commerçants du marché ce matin. Ils ont découvert en arrivant place d’Armes plusieurs tags sur les murs de la grande halle, mais aussi certains faits sur le sol, et d’autres encore sur les volets des commerçants. Les tags, répliqués à plusieurs reprises grâce à l’utilisation de pochoirs, détournaient le sigle des CRS : cry, run, suffer (pleure, cours, souffre), ou encore CRSS pour « comment ratonner sans souci ». Un troisième disait : « From Calais to Greece, fuck the police », soit « de Calais à la Grèce, nique la police ». Les services de propreté ainsi que l’adjoint au maire Philippe Mignonet se sont rendus sur les lieux en début de matinée pour constater les dégradations.
Les services de l’Identité judiciaire étaient présents sur place rapidement pour procéder aux différents relevés. La mise au point de Auchan Grande-Synthe sur le camp de migrants - Dunkerque - Le Phare Dunkerquois. Avez-vous émis des conditions à l’installation de ce camp par la mairie de Grande-Synthe ? Mon seul souhait exprimé auprès des organisations humanitaires a été que les réfugiés viennent s’approvisionner au magasin par petits groupes. L’arrivée en masse fait peur. Néanmoins, la loi est claire. Je n’ai pas le droit de refuser la vente de produit à qui que ce soit. Cette proximité fait-elle peur ? J’en ai discuté avec mon confrère de Décathlon. Grande-Synthe : les migrants déambulent déjà le long de l’A16. C’était l’une des craintes de la préfecture du Nord qui justifiait, en partie, son opposition à l’endroit choisi pour accueillir le camp humanitaire de la Linière voulu par Médecins sans frontières et la ville de Grande-Synthe : trop de proximité avec l’autoroute A16 et le risque de voir les migrants déambuler le long des voies.
Les craintes de l’État se sont rapidement concrétisées. Depuis l’arrivée des premiers occupants à la Linière, lundi, les migrants se déplacent à pied le long de l’autoroute. Un danger pour eux-mêmes et pour les usagers. Pour les exilés, l’A16 reste le chemin le plus court vers les zones portuaires. La ville de Grande-Synthe s’est engagée à dresser de hautes palissades le long du camp, côté A16. (20+) Réfugiés : la leçon d’un maire à Bernard Cazeneuve. Comment vider une «jungle» ? Comment faire bouger des gens quand ils s’accrochent à une cabane ou à une tente dans la boue, alors que leur seul but est d’être prêt, cette nuit, demain, à partir vers l’Angleterre en clandestin ?
Ces derniers jours, le Pas-de-Calais et le Nord ont expérimenté deux méthodes. Le contraste est puissant. D’un côté, les bulldozers et les CRS, de l’autre, des verres de thé et des humanitaires.