Rachat de Groupama Banque et de Bouygues Télécom: Pourquoi Orange passe à l’attaque. TELECOMS Le groupe se lance dans deux projets distincts de rachat...
N.Beu. Publié le Mis à jour le Orange est sur tous les fronts. Après avoir annoncé lundi qu’il entrait en négociations exclusives avec Groupama en vue de l’acquisition de 65 % du capital de sa filiale bancaire, le groupe a confirmé ce mardi « la reprise de discussions préliminaires avec le groupe Bouygues » en vue d’un rachat de ses activités télécoms. Deux opérations distinctes dont la concomitance pose tout de même question : pourquoi une telle agressivité ? Un groupe qui va mieux… Plus de trois ans après l’arrivée de Free sur le marché du mobile, Orange n’a toujours pas totalement digéré la révolution, au même titre que SFR et Bouygues.
…mais qui a besoin de consolider ses positions… Dans cet univers ultra-concurrentiel, les opérateurs savent qu’ils doivent réagir pour mieux résister. …et de se diversifier En parallèle, Orange se lance donc dans des discussions avec Groupama. Mots-clés : Banques : les clients plébiscitent Internet et désertent les agences.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Frédéric Cazenave Face à l’essor du numérique, les banques vont devoir mettre les bouchées doubles pour tenter de rester en contact avec leurs clients.
Études après études, les conclusions sont sans appel : les particuliers désertent les agences au profit d’Internet. L’enquête publiée jeudi 17 septembre par Deloitte* montre une accélération du phénomène. Non seulement il ne viendrait plus à l’idée de faire la queue en agence pour consulter son compte bancaire – 82 % des sondés privilégient aujourd’hui Internet pour le faire – mais même pour les opérations plus complexes, les succursales perdent du crédit. « Moins d’un sondé sur deux dit encore se déplacer pour des opérations complexes – souscription d’une assurance-vie, crédit immobilier – contre 57 % l’an dernier, souligne Daniel Pion, associé chez Deloitte. Lire aussi : Les dernières heures de la banque à papa. La Société générale pourrait supprimer 20 % de ses agences d’ici à 2020. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le | Par Anne Michel Voilà sans doute le début d’un mouvement de fond dans la banque : comme l’ont révélé Les Echos mardi 29 septembre, citant des sources syndicales, la Société générale prévoit de fermer environ 400 de ses 2 221 agences d’ici à 2020, soit jusqu’à 20 % de son réseau.
Et ce pour s’adapter à la chute de fréquentation des agences bancaires et au boom du numérique. Désormais, moins d’un client sur deux se rend en agence au moins une fois par mois. Ce projet, qui sera officiellement dévoilé, et précisé, par la banque française avant le mois de décembre, devrait s’effectuer sans licenciement, confirment au Monde des sources proches de la banque. LCL va supprimer 1600 postes dans son réseau et ses back-offices. Les banques revoient leurs modèles, et la facture sociale est lourde. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Anne Michel Le secteur bancaire mondial a vécu de nombreuses crises économiques et financières, depuis le krach de 1929.
Mais a-t-il connu pareille restructuration que celle engagée depuis 2012, après la crise financière des subprimes (crédits immobiliers à risques américains) et celle de l’euro ? De part et d’autre de l’Atlantique, l’actualité est rythmée, depuis plusieurs semaines, par des vagues de suppressions d’emplois, notamment dans les grandes banques européennes. En 2014, ce sont les licenciements à Wall Street qui avaient fait la Une. S’il est trop tôt pour un bilan, les réductions d’effectifs dévoilées par HSBC, mardi 9 juin (25 000 emplois supprimés d’ici à 2017, auxquels devraient s’ajouter 25 000 autres déjà annoncés, liés à la vente de filiales au Brésil et en Turquie), et celles escomptées à la Deutsche Bank, qui promet un plan d’économies de 4,7 milliards d’euros, viennent alourdir une addition déjà spectaculaire.
Orange veut racheter Groupama banque pour accélérer son arrivée dans le secteur bancaire. Europe 1<author id="23294" type="name">Gabriel Vedrenne</author> et Anne-Laure Jumet INFO EUROPE 1 - Après les télécoms, le monde bancaire : le groupe Orange a confirmé lundi à Europe 1 son intention de lancer sa propre banque au début de l'année 2017.
Un service baptisé Orange Banque et pour lequel l'opérateur a décidé de se rapprocher de l'assureur Groupama. Objectif de la manoeuvre : racheter sa filiale Groupama Banque pour disposer le plus rapidement d'un opérateur bancaire déjà installé et gagner ainsi du temps. "Il s'agit d'une brique essentielle pour nous afin de finaliser le projet Orange Banque pour 2017. Nous disposerons d'un outil qui fonctionne, un parc de clients et tout l'aspect réglementaire déjà en place, cela nous permettra de gagner beaucoup de temps", a déclaré à l'AFP le PDG d'Orange, Stéphane Richard.