Nicole Mosconi. Trois questions à ... Site : recherches & éducations. L'accompagnement pédagogique au cœur de la réforme : la différenciation, apprendre à apprendre - regards croisés. [L'intervenante est à une table de conférence face à l'auditoire, accompagnée d'autres intervenantes.
Un présentoir est devant elle, ainsi que micro et dossier.] Viviane BOUYSSE Viviane BOUYSSE : Peut-être vous dire deux mots au tout début de la manière dont nous avons conçu ce moment. Je vais intervenir d'abord en plantant d'une certaine façon le cadre et en donnant le sens d'un propos que nous partageons avec Anne Burban et Madame Bouveret. [carton titre à l'image] Enseigner pour faire apprendre. Inspectrice générale de l'Éducation nationale ESENESR, 22 janvier 2016 Mais aussi brillantes soient ces pédagogies du détour, elles ne seront pas efficaces si elles laissent de côté ce qu'on peut appeler, plus sobrement peut-être, le sujet apprenant. [carton qui reste à l'image pendant que Viviane BOUYSSE parle] 1.
Ce qui est commun à tous Modèle piagétien, Modèle dépassé par de nombreux aspects Importance du lien Réussir. Comprendre. Le bien-être en contexte scolaire : intérêt d’une approche par triangulation méthodologique. Ces élèves qui décrochent. Aujourd'hui a lieu la 8ème journée du refus de l'échec scolaire, l'occasion de (re)lire l'analyse de Thierry Berthet, chercheur en science politique, sur le processus de décrochage scolaire.
Le décrochage scolaire, ce processus qui conduit un jeune à se détacher du système de formation jusqu’à le quitter avant d’avoir obtenu un diplôme, concerne environ 150 000 jeunes par an en France. Ce chiffre signifie-t-il que la lutte contre l’échec scolaire a été perdue ? Thierry Berthet1 : Le pourcentage de décrocheurs semble une constante du dispositif scolaire quel que soit le pays concerné. Les systèmes scolaires les plus performants peinent à descendre sous le seuil de 10 % de décrochage, mais il y a quand même une marge d’action. En finir avec la fabrique des garçons. Pour ce premier Top10 de l'été, on se demande si les difficultés scolaires des garçons au collège ne trouvent pas leur origine dans les messages paradoxaux qu'ils reçoivent pour la construction de leur identité masculine.
Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération. Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80 % des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86 % des élèves des dispositifs Relais qui accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire. Tous ces garçons ont-ils des problèmes, des troubles du comportement et/ou de l’apprentissage ? Eh bien non, loin s’en faut. L’injonction sociale à la virilité Cette fabrique des garçons se prolonge hors de l’école. Ces enfants qui émigrent seuls. D'après Eurostat, 90 000 demandes d'asile émanant de mineurs étrangers isolés ont été déposées en 2015.
Ils seraient 7 600 sur le territoire français. Du fait de leur jeune âge, ces migrants arrivés seuls sur le Vieux Continent bénéficient de la protection des États, qui leur doivent éducation et soin. Certains se retrouvent pourtant en grande précarité. C’est un imbroglio juridique qui a mis le phénomène des mineurs migrants dans la lumière dans les années 1990 : des adolescents étrangers maintenus en zone d’attente à Roissy se retrouvaient dans l’impossibilité de faire appel de cette décision comme n’importe quel migrant adulte, parce qu’ils avaient moins de 18 ans et qu’ils n’avaient ni parent ni tuteur à leurs côtés pour endosser la responsabilité de cette démarche… Une situation illégale, comme il s’est ensuite avéré.
La suspicion plutôt que l’accueil La règle est simple… sur le papier seulement. Atelier de parole avec de jeunes migrants, à Montreuil (association Hors la rue). Quand les pouvoirs publics éduquent les parents. La sphère familiale, souvent considérée comme intime, est en réalité socialement et politiquement très investie, avec, à la clé, des enjeux financiers et juridiques.
Explications avec le sociologue Claude Martin. Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération (link is external). « Mais que font les parents ? » Telle est la question que semblent se poser les pouvoirs publics de nombreux pays européens qui développent depuis le milieu des années 1990 des politiques dites de soutien à la parentalité. Cette question est aussi au cœur de la recherche que nous avons menée pour comprendre l’évolution des normes parentales et le développement de ces politiques qui se proposent de soutenir les parents dans leurs tâches éducatives1. Démission des parents ou redéfinition de leur rôle ? Certes, le conseil aux parents n’est pas un phénomène nouveau. L’émergence du concept de parentalité. 8 stratégies d’enseignement efficaces selon Hattie et Marzano.
Michel FAYOL. Bruno DEVAUCHELLE. Véronique BOIRON. André TRICOT. Viviane BOUYSSE.