Les seniors : une mine d’or trop souvent délaissée. La France et le monde de manière générale regorgent d’individus qui sont désormais à la retraite et qui ont connu une carrière professionnelle enrichissante.
Pourquoi ne pas en profiter ? Avoir recours à des profils seniors expérimentés (qui sont environ 3 millions en France) qui apporteront leur expérience et leurs connaissances au sein d’entreprises sur des problématiques bien précises est une opportunité très grande. Malheureusement, cette mine d’or de connaissances que représente cette population reste trop souvent inexploitée. Une source de connaissances extraordinaires Pourquoi ne pas faire appel à cette source de connaissances de manière ponctuelle, pour un projet donné ? L’avantage de ce type de pratique est double. Une solution gagnante Dans ce mode de fonctionnement, chacune des parties trouve son compte. Du côté de l’entreprise, cela lui apporte une certaine forme de flexibilité qu’elles recherche aujourd’hui.
Bien préparer sa retraite, c’est possible ! Agir pour les autres, à la rencontre des pionniers d'une nouvelle solidarité. Dans notre société malmenée où solitude et exclusion progressent, de nouvelles formes de solidarité se mettent en place.
En 2016, selon "La France bénévole - Recherches et Solidarités", 63 % des Français ont donné bénévolement de leur temps pour aider les autres. Parmi leurs motivations, la responsabilité citoyenne devient plus aiguë. "Le bénévolat n'est plus seulement un acte personnel de soutien face à la crise, c'est aussi un levier d'action pour en sortir", assure le sociologue Roger Sue. 3 exemples qui reflètent une volonté d'aider l'autre à s'en sortir. Le Parentibus pour casser l'isolement Catherine de la Hougue, 70 ans, créatrice du Parentibus, dans la Manche. La Cravate solidaire pour s'insérer dans la vie active Jacques-Henri Strubel, 26 ans, Cofondateur et Président de la Cravate solidaire à Paris. Maison des femmes, un lieu dédié aux femmes maltraitées.
Handicap, dépendance : ceux qui aident leurs familles peuvent partir à la retraite dès 65 ans - Retraite de base. Les parents ayant assisté leur enfant handicapé en qualité d'aidant familial ou de salarié, pendant au moins 30 mois, bénéficient d'une retraite à taux plein dès l'âge de 65 ans, au lieu de 67 ans normalement.
Pour profiter de ce droit, l’assuré, aidant familial ou salarié, doit produire une pièce d’état-civil (livret de famille, jugement d'adoption, l’acte de naissance de l’enfant, acte de notoriété constatant la possession d’état…) établissant la filiation de l’enfant, qu'elle soit légitime, naturelle ou adoptive. Si le parent a agi en tant que salarié, la caisse d'assurance vieillesse pourra lui demander de produire des justificatifs, tels que des bulletins de paie ou son contrat de travail. Les générations se donnent la main - Initiatives.
La lutte des âges a-t-elle remplacé la lutte des classes ?
Certains l'affirment. Depuis le débat sur la réforme des retraites en 2010, où l'on a vu des franges de la population dénoncer les privilèges dont bénéficieraient les plus anciens, le discours ambiant reste marqué par la conviction que les générations s'opposent en termes économiques et de revenus. D'autres affirment qu'elles sont condamnées à s'éloigner sous l'effet des nouvelles technologies. L'émergence de la génération Y (qui a grandi avec l'ordinateur personnel, 1980-1995) et bientôt celle de la Z (qui n'a connu qu'Internet et les jeux électroniques, 1995-2010) seraient la preuve que les seniors sortent de l'histoire tandis que les plus jeunes inventent un autre monde. Si les jeunes ont besoin de leurs aînés pour se construire, les anciens ont besoin des plus jeunes pour rester dans le temps présent.
Ces actions contribuent à soulager l'isolement, le mal-être, les difficultés ponctuelles. En coloc avec Mamie Leur but ? Rendre service et se rouvrir au monde - actualité : Trier, nettoyer, gérer l’intendance, les restaurations et réparations de mobilier, déterminer la valeur des produits, évaluer les prix de vente… Les taches sont multiples, diverses et variées à Emmaüs. « Nous sommes l’une des rares associations à proposer un tel panel de missions et de services, souligne Laurence Perrazi.
Alors les personnes retraitées ou inactives qui disent s’ennuyer, nous, nous avons besoin d’eux et une place à leur offrir ». Des valeurs de respects et de vivre ensemble À Emmaüs, les bénévoles, quel que soit leur profil rendent services de multiples façons : « Un ancien ébéniste participera à l’entretien des meubles, un ancien électricien à la réparation de lustres, les littéraires préféreront plutôt participer au tri des livres, et les âmes d’artiste mettront en valeur les espaces de ventes grâce à leur sens de la décoration… », illustre la présidente. Une notion encore incomprise Samedi 19 novembre, grande vente de Noël de 9 heures à midi et de 14 h 30 à 17 h 30. Teaser, rendez-vous le 17 novembre !