Le terme a été forgé par l'universitaire féministe américaine Kimberlé Crenshaw dans un article publié en 1991.
Informations professionnelles – Jules Falquet. Jules Falquet Depuis 2003, je suis Maîtresse de conférences en Sociologie à l’Université Paris Diderot, HDR depuis 2012.
Je vis et travaille entre la France, le Mexique, le Salvador et d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes, depuis 1989. Mes premières recherches portaient sur la scolarisation des femmes indiennes du Chiapas (DEA à l’IHEAL, 1991). J’ai travaillé ensuite sur la participation des femmes au projet révolutionnaire armé au Salvador (qui a fait l’objet de ma thèse en 1997 à l’IHEAL). J’analyse aujourd’hui la réorganisation du travail et les résistances collectives à la mondialisation néolibérale à partir de différents mouvements sociaux du continent (mouvements paysans et indiens comme les mouvement zapatiste au Mexique ou celui des Sans-Terre au Brésil, mouvements environnementaux et anti-extractivistes comme au Guatemala, mouvements de femmes, féministes et lesbiens). >> Consulter la liste des publications Axes de recherche Réseaux. Des sorcières de toutes origines vont se réunir à Washington pour jeter un sort à Trump.
Une initiative lancée par un site féministe pour entraîner la destitution du président des États-Unis.
Image extraite du film Dangereuse alliance. (Colombia Pictures) Le 20 janvier 2018, les sorcières de couleur du monde entier se réuniront à Washington DC afin de jeter un sort à Donald Trump. C’est le site Web féministe consacré à l’intersectionnalité des luttes Wear Your Voice qui nous l’apprend. Il s’agit, par la magie, de réagir aux menaces qui planent sur les personnes marginalisées par la politique stigmatisante de Donald Trump. L’appel à la mobilisation de Witches of Color, écrit par Asé, la responsable de publication du site, insiste sur l’importance de réunir les personnes de couleur pratiquant la sorcellerie.
"Au-delà des clichés sur les sorcières blanches, de nombreuses formes de magie sont des pratiques culturelles fortes pour les Noirs, les Indigènes et les gens de couleurs de cette nation. . © Giphy Traduit de l’anglais par Dario.
Chère Ijeawele : le féminisme de Chimamanda Adichie – Carnets de Terrain. L’année 2017 a été marquée par une importante série de revendications féministes et anti-sexistes à travers le monde.
Une voix notamment devrait trouver encore plus d’écho en ce début d’année 2018, de par son universalité et les débats qu’elle suscite : celle de l’écrivaine et commentatrice socio-politique nigériane Chimamanda Ngozi Adichie. L’auteure qui sera présente à Paris le 25 janvier lors de la 3ème édition de la Nuit des Idées a en effet particulièrement marqué les débats autour des inégalités de genre ces derniers temps, aussi bien par ses romans que par ses essais. Paru en mars 2017, son dernier ouvrage, Chère Ijeawele, ou un manifeste pour une éducation féministe est une lettre en réponse à son amie Ijeawele, qui lui demandait conseil afin d’offrir à sa nouvelle-née une éducation féministe.
Chimamanda Ngozi Adichie lui (et nous) propose quinze suggestions pour éduquer des filles féministes, qui font de sa lettre un véritable manifeste. Emma, Fallait demander. Comment S'en Sortir ? Féminisme panafricain. Il y a tout juste un an, dans le cadre de la Black History Month, j'ai été conviée à une journée d'étude sur le thème "Femmes noires et féminisme" accompagnée d'un hommage spécial à la grande militante afro-américaine Angela Davis.
Après la projection d'un documentaire, une table ronde composée de 4 intervenants se mit à débattre. Je garde peu de souvenirs de cette discussion, sauf d'en être sortie avec un goût amer... Les intervenants n'étaient pas préparés au sujet, les propos sonnaient creux et très vite, ils digressèrent sur tout sauf sur ce qui nous réunissait, le féminisme afro ! Ma déception était d'autant plus forte que le sujet ne cessait de m'interpeller, notamment dans ma vie quotidienne. La rencontre du féminisme et de l'antiracisme. À bâbord !
: Depuis quelques années, vous militez pour que le féminisme pense la relation entre le racisme et le sexisme. S’agit-il là d’un enjeu nouveau ? Christine Delphy : J’ai étudié aux États-Unis dans les années 1960 et j’ai alors milité dans le mouvement antiraciste des droits civiques. Mais dans les faits, je m’intéressais peu aux féministes afro-américaines et je ne comprenais pas exactement ce qu’elles apportaient d’important en termes théoriques, jusqu’à ce qu’éclate, en France, le débat au sujet du foulard musulman. Jusqu’alors, je m’identifiais seulement en tant que femme et le patriarcat me semblait être le seul ennemi.