Prostitution, proxénètes… pour en finir avec le mythe de la « pute heureuse » – Le blog de Christine Delphy. L’écrivaine et activiste féministe britannique Julie Bindel devait prendre la parole à l’Université St Edward au Texas en octobre, dans le cadre d’une tournée de promotion de son nouveau livre aux États-Unis.
Le jour de la conférence, elle a reçu un appel de cette université catholique d’Austin l’informant que l’événement avait été annulé, sous prétexte qu’il « risquait d’offenser des étudiants sur le campus ». Ce n’était pas la première fois que Bindel se voyait ainsi chassée d’une tribune – et s’il faut en juger par son nouvel ouvrage, The Pimping of Prostitution : Abolishing the Myth of Sex Work (Les entremetteurs de la prostitution : abolir le mythe du travail du sexe) – ce ne sera probablement pas la dernière. Elle témoigne à Newsweek avoir été empêchée de prendre la parole au moins une douzaine de fois au Royaume-Uni, y compris en 2015, alors qu’elle avait été invitée à un débat l’opposant au militant antiféministe extrême Milo Yiannopoulos, à Manchester.
Un combat qui a 150 ans. Vagina dentata. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le vagina dentata est un mythe folklorique dans lequel le vagin de certaines femmes serait pourvu de dents. Étymologie et signification[modifier | modifier le code] Vagina dentata signifie « vagin denté » en latin. Une femme présentant un vagina dentata est donc une femme dont le vagin est pourvu de dents. Dans la culture[modifier | modifier le code] Ce mythe se retrouve dans presque toutes les cultures. En psychanalyse[modifier | modifier le code] Il s'agit également d'un concept psychanalytique désignant l'angoisse de castration inconsciente de l'homme par les organes génitaux de la femme[3].
Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Wendy Doniger O'Flaherty, Siva: The Erotic Ascetic', Oxford University Press, 1981 (ISBN 0-19-520250, lire en ligne [archive]), p. 188↑ Article paru sur Aufeminin.com [archive]↑ Revue française de psychanalyse, Volume 8, Société psychanalytique de Paris, Association psychanalytique internationale, p. 37. La pute, la sainte, et celle qui n’existe pas. Cet article réunit des notes que j’ai prises sur la prostitution et la libération sexuelle, lors de plusieurs réflexions sur le sujet.
J’ai essayé d’y mettre un peu d’ordre, mais il demeure un peu décousu. Cependant, il constitue un premier jet de mes positions sur un sujet qui fait toujours débat chez les féministes, et qui me tient à coeur, celui de la libération de nos corps et de ses échecs. Certaines féministes sont d’une naïveté folle lorsqu’il s’agit de défendre nos droits à la sexualité, et notre pouvoir sur nos corps. Mon corps m’appartient-il? M’appartient-il autant que le corps d’un homme lui appartient? Les féministes, on les traite de mal baisées. Misère sexuelle mon cul. Quand on parle d’abolir la prostitution, on finit toujours par se heurter à la célèbre Misère Sexuelle.
La Misère Sexuelle, c’est quoi? Ce sont les hommes qui sont trooooop en manque de sexe, les pauvres, et il faut bien les satisfaire sexuellement, sinon hé bien ils sont trop malheureux. Ressources Prostitution. Rapport d'information prostitution France Assemblée Nationale. Le mariage fait-il de nous des putes? Temps de lecture: 4 min Dans le cadre de ces controverses militantes autour de la prostitution —pour ou contre la prostitution, pour ou contre la pénalisation des clients— l’argument de la dynamique prostitutionnelle dans le couple est souvent avancé, notamment pour mettre en évidence l’omniprésence d’une certaine forme de tarification sexuelle dans l’institution même du mariage.
A l’opposé des abolitionnistes qui assimilent la prostitution à la traite des êtres humains et à l’esclavage, certains mouvements libertaires estiment que le fait de combattre la prostitution en tant que fléau recouvre en fait une volonté de moraliser notre société. Et pour contrer cette supposée offensive morale, la comparaison de la prostitution «classique» et de la prostitution conjugale est un argument choc, s’appuyant sur les thèses de chercheurs comme Gail Pheterson, qui affirme la présence d’une transaction économique dans le mariage en ces termes: Qui dit mariage dit sexe L'offre et la demande. Prostitution : de quelle liberté parle-t-on ? - Arts & Spectacles. Avec Sylviane Agacinski, philosophe.
Elle a notamment publié récemment sur la question du rapport entre les sexes : Femmes entre sexe et genre (Seuil, 2012), Corps en miettes (Flammarion, 2009), Politique des sexes (Points, 2009). Entretien par Caroline Broué et Frédéric Métézeau, en compagnie d'Eric Fassin. Sylviane AGACINSKI : « Ces femmes venues de l’étranger sont recrutées par la violence, ensuite, elles sont menacées et maltraitées. Ce sont des victimes. Dans le cas d’un consentement, et je mettrais beaucoup de guillemets, ce qui importe c’est de connaître les conditions de ce consentement. . « Ce qui me dérange c’est l’humiliation des personnes.