La sculpture à l’ère du numérique. Bien que, pour plusieurs d’entre nous, le mot « numérique » ne soit pas conceptuellement clair, tant la définition de ce mot — parfois adjectif, parfois substantif — demeure floue, il ne fait aucun doute que, depuis quelques décennies, l’univers du numérique envahit quotidiennement nos vies.
Par nos différents appareils — téléphoniques, informatiques, robotiques —, le numérique a modifié considérablement notre façon d’interagir avec notre entourage, familier ou non. Toutefois, le numérique est plus qu’un ensemble d’outils, il est une nouvelle façon de voir le monde, de le sentir, de le comprendre. Il nous fait entrer dans une nouvelle ère. Comme technique, dira Stéphane Vial, il est « ontophanique ». Mais il faut aussi mentionner que le numérique participe d’une nouvelle économie, d’un nouveau mode de production, notamment dans le domaine des arts et de la création. Ainsi, le Conseil des arts du Canada (CAC) publiait récemment un rapport intitulé Les arts à l’ère numérique. 6e MIFA - La transdisciplinarité et la réalité virtuelle - Artfifa 2017.
Avec son sixième Marché International du Film sur l’Art (MIFA), le FIFA s’intéresse à l’art au cœur des nouvelles technologies numériques.
Nouvelles écritures de l’image, nouvelles formes de narration, formats immersifs, réalité virtuelle, écriture collaborative… Les œuvres novatrices et souvent inédites qui naissent de ces nouvelles pratiques ont forcé les artistes et les intervenants de tous les horizons à renouveler leur manière d’envisager la création. Pour aborder ces nouveaux territoires, ils ont dû sortir de leur zone de confort et apprivoiser le langage propre de ces technologies. Mais cela ne veut pas dire faire table rase des expériences acquises d’autres pratiques, loin de là. On parle plutôt d’un détournement des techniques, d’une transformation des procédés et de la réinvention des conventions entre les intervenants.
Independent Collectors. L’Art numérique est mort. Cet article est paru en premier lieu dans le numéro "Frontières" de VICE.
Un mapping de batiment qui s'éffondre. Fig. 1 Comme toute mise à mort, celle-ci se déroule sur la place publique. Le Champ-de-Mars est bondé. Des milliers de personnes se sont rassemblées sous la Tour Eiffel. Pourtant tout y était. Un mapping de batiment qui s'éffondre. Au commencement, celui qui savait émerveiller avec les nouvelles technologies pouvait aisément se targuer d'être un artiste. Et puis on a fini par digérer le numérique et ses merveilles.
Un mapping de batiment qui s'éffondre. L'histoire de l'art numérique c'est celle d'un malentendu, d'une hystérie collective. Alors qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Si l'on doit garder une seule cause de l'échec du numérique en tant que courant artistique, il faut alors parler de son incapacité à produire de l'accident, de la sérendipité.
Peut-on parler d'"art numérique" ? Technologie et art : une révolution digitale. Un nouveau rapport de la fondation NESTA s’intéresse à la relation entre art et technologie.
Le sujet n’est pas nouveau pour cette association : l’année dernière nous avions déjà évoqué leurs travaux sur la créativité , dernier rempart face à une robotisation déferlante sur les emplois. Quand les technologies géreront notre travail, nous restera-t-il l’art ? Le rapport L’objectif est d’analyser les points de croisement entre technologie et art (au sens large) pour représenter le niveau d’ingérence de l’une dans l’autre. Pour ce faire, le rapport s’appuie sur des données du réseau social Meetup («rencontrez des personnes près de chez vous, autour de vos passions et projets »).
Résultat : 334 groupes, 135 550 membres (au Royaume-Uni).Les données sont ensuite réparties par un procédé de mise en grappe (cluster). Petite définition du wiki EduTech (Université de Génève) : « le partitionnement de données (data clustering en anglais) est une des méthodes statistiques d'analyse des données.