Crèche de Vendée : oui au principe de laïcité, non au principe d'absurdité. Crèche de Vendée : « Le laïcisme intégriste pervertit l'esprit de la laïcité à la française. Ce vendredi 12 décembre, la Commission permanente du Conseil général de Vendée a décidé officiellement de faire appel du jugement du Tribunal administratif de Nantes, interdisant la crèche de l'Hôtel du Département.
Cet appel doit permettre d'obtenir un sursis à l'exécution de cette décision et l'annulation du jugement. « Le Conseil général considère en effet qu'il n'a absolument pas contrevenu au principe de laïcité, car la crèche fait partie depuis des siècles des traditions populaires et de l'imaginaire des Français. C'est ce que pensent aussi les très nombreux Français, croyants ou non, qui ont manifesté leur soutien par courrier, téléphone, sur les réseaux sociaux ou dans les médias », a fait savoir Bruno Retailleau, son président, dans un communiqué. Le conseil général de Vendée privé de crèche de Noël. Détruisons les crèches de Noël ! La crèche de Noël installée dans le hall du conseil général de Vendée, à La Roche-sur-Yon, est "incompatible avec le principe de neutralité du service public".
Ainsi en a décidé le tribunal administratif de Nantes à la suite d'un recours de la fédération locale de la Libre pensée, organisation qui, à n'en pas douter, compte en terre vendéenne des milliers d'adhérents. Soit. Dura lex, sed lex. Mais pourquoi donc s'arrêter en si bon chemin ? Pas de demi-mesures quand on combat l'obscurantisme clérical ! Il faut impérativement extirper tout signe religieux de l'espace public. S'attaquer aux noms de commune ! Proclamons la loi martiale pour interdire les pardons en Bretagne, les processions à Lourdes. Il y a aussi les noms de milliers de nos communes qui posent problème. Enfin, notre vocabulaire devra être expurgé. Brighelli : ce que cache l'interdiction des crèches de Noël. Oh, comme ils sont malins !
Ils se drapent dans les oripeaux de la laïcité pour mieux imposer une société multiculturaliste ! Ils prétendent agir au nom de la loi de 1905, quand leur agenda personnel a l'ambition d'ouvrir la France au communautarisme, dont l'avènement rampant marque la dilution de notre société ! Ils font mine de s'en prendre à un symbole de la chrétienté (un faux symbole en fait) afin de promouvoir l'égalité des religions, et de se faire les propagandistes d'un islam qui est tout de même très loin d'être majoritaire.
Et de l'autre côté, certains élus s'arcboutent sur des traditions religieuses qui ne sont en fait que des traditions populaires : l'aveuglement partout. Alors faisons le point. Légendes et traditions D'abord, éclairons ceux qui ne savent pas : la tradition de la crèche remonte au chapitre XIV d'un évangile apocryphe, le Pseudo-Matthieu, écrit en plusieurs étapes entre le VIe et le XIIIe siècle. Démagogie La laïcité, faux nez du communautarisme Nous y voici. Bataille rangée autour des crèches de Noël. Isabelle Saint-Martin : « Crèche et sapin de Noël mêlent usages profanes et significations religieuses » D’où il apparaît que la crèche populaire n’est pas toujours si religieuse que cela… et que le sapin n’est pas le symbole laïque que l’on croit.
On entend dire que contrairement à la crèche de Noël, le sapin est un symbole laïque. Est-ce si simple que cela ? Isabelle Saint-Martin (1) : J’ai même entendu dire dans une émission à France Culture que l’étoile placée à son sommet, indiquant la lumière qui vient d’en haut, serait un symbole de laïcité ! Le partage n’est pas aussi clair et l’imbrication du religieux et du profane est complexe. Certes, le sapin de Noël peut rappeler d’anciens rites celtes autour du solstice d’hiver, mais dans son rôle et son décor actuels, il trouve son origine dans un contexte éminemment religieux lié aux rivalités du temps des Réformes.
Les crèches ont-elles leur place dans l’espace public ? « Les crèches ont-elles leur place dans l’espace public ?
La question est posée par la décision du tribunal administratif de Nantes à propos de la crèche installée dans le hall du conseil général de Vendée. L’article 28 de la loi de 1905 sur lequel cette décision est fondée parle de « signe ou d’emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit… ». La notion d’espace public peut s’entendre plus largement : en 1905, Briand, rapporteur du projet de loi, s’était opposé à Combes, qui voulait interdire le port des vêtements religieux dans la rue. La bataille des crèches. Importante question, qui vaut bien la mobilisation de la Libre Pensée et celle des tribunaux administratifs.
Est-il contraire à la loi de séparation des Églises et de l’État d’installer une crèche dans les bâtiments d’un conseil général, d’une mairie, sur une place ? Saisie, la justice répond logiquement par l’affirmative, incitant ces lieux publics à respecter la plus stricte neutralité. À l’Observatoire de la laïcité, toutefois, le ton se fait plus modéré pour rappeler le caractère patrimonial de certaines crèches, notamment en Provence, et pour inviter au dialogue constructif. Tandis que des maires Front national annoncent ostensiblement la présence d’une crèche dans leur mairie.