L'Étranger film de Luchino Visconti, adapté du roman éponyme d'Albert Camus et sorti en 1967 sur Orange Vidéos. MA LECTURE DE L'ETRANGER D'ALBERT CAMUS. Ce texte d'Albert Camus recèle les lignes de force qui nous ouvrent à une lecture, sinon plusieurs, de notre actualité, à savoir au-delà du rejet en expansion de l'autre, la venue du monde des robots nous renvoyant l'image de notre dévitalisation, monde qui, paradoxalement, semble tant provoquer l'enchantement....RF Désir éteint La première partie de L’étranger nous montre un immobilisme, une extinction du désir du personnage.
Le quotidien de Meursault a la tonalité des tâches administratives routinières qu’il accomplit dans son travail, où pour une compagnie maritime d’Alger, il établit des connaissements2 dans un bureau du port de Marseille. Ne nous y trompons pas, nous n’avons pas à faire ici à un héros « à bout de course », qui franchit la limite de son désir. C’est plutôt une sorte de lassitude, de harassement, qui émane des paroles du personnage, lequel souvent n’agit qu’en réponse à la demande de l’autre.
Critiques favorables pour le western inspiré d'Albert Camus. Sorti ce mercredi, Loin des hommes, film réalisé par David Oelhoffen, est plutôt bien reçu par la critique.
Inspiré d'une nouvelle d'Albert Camus, L'Hôte (1957), il se situe dans l'Algérie de 1954, entre montagne et désert, alors que la guerre contre la France s'annonce. Il raconte l'histoire d'un instituteur qui va se voir confier, par un colon, la mission de conduire un assassin présumé jusqu'à Tinguit, là où l'homme doit être condamné à mort. Sont notamment salués la qualité d'écriture et la mise en scène de ce second film au compteur du réalisateur. Une vie. Albert Camus était un homme relativement insaisissable, mais une chose de lui demeure certaine : il n’hésitait pas à aller à contre-courant des idées dominantes quand il le jugeait nécessaire.
Même si cela lui valait un certain tourment. Cet excellent téléfilm — avec Stéphane Freiss qui incarne un Camus criant de vérité — retrace les dix dernières années de la vie du grand écrivain, la décennie 1950, laquelle voit la France d’après-guerre s’agiter autour de nombreux débats. "Caligula" remis en scène par Emmanuel Ray : "La pensée de Camus est toujours d'actualité" - The Dissident - The Dissident. Albert Camus à la terrasse d'un café en 1945.
Crédit Rue des Archives/mention obligatoire © Rene Saint P. Il ne se passe pas de jour sans une citation d’Albert Camus (mort accidentellement en 1960), par un journaliste reconnaissant, un politique interrogatif, un intellectuel conquis. Albert Camus a remporté définitivement la victoire dans le « combat » qui l’opposait à Jean-Paul Sartre, ce dernier poussé vers les oubliettes de la littérature, tant pour ses essais philosophiques très datés que pour son théâtre poussiéreux. Il faut bien dire que Camus ne s’est jamais laissé prendre dans les rais du communisme soviétique qui rendait Sartre dithyrambique après ses voyages-épopées en URSS et à Cuba. Albert Camus, au contraire de Sartre, s’est toujours méfié de quelque enrégimentement que ce soit et il nous laisse cette phrase forte dans « l’Homme révolté » : « Le langage du révolté est de s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel ».
Un western minimaliste d’après Camus. On se souvient de l’affaire Baby Loup : une employée musulmane est licenciée d’une crèche privée pour avoir porté le voile.
Les auteurs, qui enseignent le droit public, ne s’intéressent guère à la polémique que l’affaire a suscitée. Ce qui les intéresse en tant que juristes, – et, singulièrement, ce qui fait l’intérêt de l’ouvrage – c’est ce que révèle cette affaire : la remise en cause de la conception de la laïcité léguée par la loi de 1905. Cette «nouvelle laïcité» est en effet liberticide : elle exprime la volonté d’étendre à l’ensemble de la société, donc à la sphère privée, un principe de neutralité religieuse qui ne vaut traditionnellement que pour les autorités publiques.
Suivre cette voie, n’est-ce pas prendre le risque de déstabiliser les fondements même de la protection des droits de l’homme, au premier rang desquels la liberté et l’égalité ? Viggo Mortensen: « j'admire le courage d'Albert Camus »
Encrage - L'Etranger, d'Albert Camus. Les grandes utopies se placent pour la plupart dans une sphère où le temps est comme arrêté: Ovide, lui, parle de l’âge d’or qui n’a jamais vraiment existé, c’est pareil pour Saint-Augustin, son utopie se situe après l’apocalypse.
Les époques des utopies ne sont pas réelles. Pour le lieu, c’est la même chose que pour l’époque: en général un lieu factice (le paradis) ou un lieu idéalisé ( Jérusalem) . Dans ces mondes parfaits la vie humaine s’accorde très bien avec la nature. Il n’y a jamais de contraintes naturelles ou de nuisances, toujours de la nourriture en abondance: tous les bienfaits de la nature s’allient au besoin des Hommes. La chute, d'Albert Camus. Sophia Hadi interprète "La chute" de Camus.
Mise en scène et scénographie: Nabyl Lahlou. Camus dépeint les pérégrinations d’un ancien avocat devenu juge-pénitent qui opère une « chute » en prenant conscience de son amour immodéré pour lui même. Lorsque sa lâcheté le retient d’apporter secours à une femme sur le point de se noyer, le héros entreprend un processus d’introspection qui le mène vers une confrontation avec lui-même le mettant constamment sans cesse face à ses démons.… Lire la suite Camus dépeint les pérégrinations d’un ancien avocat devenu juge-pénitent qui opère une « chute » en prenant conscience de son amour immodéré pour lui même. Lorsque sa lâcheté le retient d’apporter secours à une femme sur le point de se noyer, le héros entreprend un processus d’introspection qui le mène vers une confrontation avec lui-même le mettant constamment sans cesse face à ses démons.
Tarif: 100 Dhs. Albert Camus slamé par Abd Al Malik à Marseille. Albert Camus, qui aurait eu cent ans cette année, publiait en 1937 « L’envers et l’endroit », des textes qui s’inspirent du quartier algérois de Belcourt, et de deux voyages qu’il avait effectué quelque temps plus tôt, l’un aux Baléares, l’autre dans les villes de Prague et de Venise.
Abd Al Malik est une figure atypique du rap et du slam. Amoureux des livres et de la littérature, il trouve dans la lecture les réponses à son questionnement d’ancien délinquant. Bien que toujours croyant, passé du catholicisme à un islam tolérant, il trouve dans Camus, écrivain éloigné de toute religion, des analogies avec son propre chemin. A trente-huit ans, il décide de mettre en scène des textes extraits de « L’envers et l’endroit » le premier livre de l’auteur de « L’étranger » et de « La peste ».
Les mots décharnés d’Albert Camus mort à 46 ans le janvier 1960 résonnent étrangement dans la scansion du slameur grandi dans une cité de Strasbourg. "L'Étranger" en bande dessinée ! Albert Camus - Jacques Ferrandez.
Cette association, les amateurs de bande dessinée en général, et de Ferrandez en particulier, en rêvaient depuis longtemps. Plus précisément depuis 1987 et la série Carnets d'Orient, qui relate la saga d'une famille de pieds-noirs des années 1830 à la fin des années 1950, et qui a séduit des milliers de lecteurs par la flamboyance de ses teintes à la Delacroix et son regard à la fois nuancé et sans concessions sur la réalité de la colonisation. Certes, Ferrandez s'était déjà attaqué à la montagne Camus, mais par un versant accessible, celui de L'Hôte, une nouvelle extraite de L'Exil et le Royaume que le dessinateur a adaptée avec un joli succès (17 000 exemplaires vendus).
Cette fois, c'est un pic que vise Jacques Ferrandez puisqu'il a choisi L'Étranger, monument des lettres françaises qui souffre un peu aujourd'hui de son profil de roman pour lycéen préparant le bac français. Découvrez les dix premières planches :