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Les quartiers populaires comme laboratoire social. Recensé : Michael Young et Peter Wilmott, Le village dans la ville.
Famille et parenté dans l’Est londonien, PUF, coll. « le lien social », 2010, 188 p. La réédition d’un classique des sciences sociales comme Le village dans la ville intéressera de nombreux lecteurs au-delà même d’un public averti. La première qualité du livre, bien rendue par la traduction d’Anne Gotman, tient en effet à l’écriture limpide et vivante d’un ouvrage qu’on lit presque comme un roman, roman dont les héros seraient les familles populaires de l’Est londonien. Au-delà du plaisir de lecture, le livre de Young et Willmott propose surtout des analyses sociologiques stimulantes, soutenues par des matériaux d’enquête variés et omniprésents dans l’ouvrage. La Politique de la Ville en quête de réforme. On trouvera les notes de cet article dans le pdf ci-joint.
La question des quartiers réputés « sensibles » est constituée depuis plus de trente ans comme un problème social et politique, parce que ces quartiers manifestent la concentration des phénomènes de l’exclusion et l’archétype du mal vivre des grands ensembles. Le durcissement des processus ségrégatifs dans les villes ainsi que le développement des émeutes urbaines, parmi d’autres violences diverses, produisent dans les représentations collectives une image de ghetto. La société française s’est finalement fabriquée une catégorie générique des problèmes sociaux, s’imposant à tous : les « quartiers ». Cette question des « quartiers » est peu à peu devenue un objet d’étude privilégié des sciences sociales, et si la « banlieue » connaît bien des manques, elle ne manque pas d’expertises, ni de diagnostics. Le pouvoir aux habitants. Inventées de façon expérimentale après les émeutes des Minguettes au début des années 1980, parallèlement à la “Marche des beurs” pour l’égalité, la Politique de la Ville visait à réformer le fonctionnement de l’État et les relations de ce dernier aux collectivités locales.
Pour pallier l’urgence d’une nouvelle question sociale, associée à certains quartiers où les populations immigrées et minoritaires étaient concentrées, une action publique d’exception allait être mise en place, mobilisant une approche locale et ascendante, plus participative et transversale. Trente ans plus tard, il est difficile de mesurer l’effet réel de cette politique qui cumule de nombreux dispositifs : l’écart des quartiers prioritaires avec les autres zones urbaines ne se résorbe pas, et parfois même s’accroît.
Le périurbain, France du repli. Il y a aujourd’hui une question périurbaine.
Elle est en grande partie liée au succès que rencontre le Front national dans les territoires périurbains. Christophe Guilluy et Jacques Lévy, tous deux géographes [1], ont largement contribué à attirer l’attention sur cette question. Dans cet article, nous ne contesterons évidemment pas la réalité du vote en faveur du Front national, mais plutôt la réduction du vote périurbain au vote frontiste : s’il y a bien un vote plus marqué en faveur du Front national dans certaines communes périurbaines, ce constat ne peut pas être généralisé à l’ensemble des populations de ces communes et encore moins à l’ensemble du périurbain.
Ce sont des ménages et des territoires bien particuliers qui sont concernés. Nous contesterons également les explications apportées à ce vote par Jacques Lévy et par Christophe Guilluy. La politique de la ville en France et en Grande-Bretagne. Comparant les programmes de développement social et de régénération urbaine des quartiers défavorisés en France et en Grande-Bretagne, Patrick Le Galès soulignait en 1995 le décalage entre le volontarisme affiché par les gouvernements et la réalité d’une politique de la ville qui, dans les deux pays, apparaissait « à la fois comme importante, légitime, domaine d’activisme de la part du Gouvernement, avec des essais de rationalisation mais en même temps bricolée, peu importante financièrement, velléitaire, incohérente, avec des initiatives sporadiques, des effets d’annonce et une forte sensibilité à la crise et aux médias [1] ».
La politique de la ville : Repères. Vers une nouvelle réforme de la Politique de la Ville Après les élections présidentielles du printemps 2012, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé l’engagement du gouvernement dans une nouvelle étape de la Politique de la Ville.
Jusqu’à présent les politiques mises en œuvre ont révélé leurs limites, en particulier sur le plan de l’amélioration des conditions de vie des habitants concernés, qui restent confrontés à de lourdes difficultés sociales, accentuées par une crise qui les touchent particulièrement. Face à la persistance des inégalités territoriales, une nouvelle étape de la Politique de la Ville est donc engagée afin de renforcer la mobilisation des politiques publiques et des programmes spécifiques en faveur des quartiers urbains défavorisés. Cette réforme résulte en grande partie d’une concertation nationale (« Quartiers : engageons le changement ! Ces décisions s’articulent autour de cinq axes qui correspondent aux engagements formulés par François Lamy. La rénovation urbaine : démolition ou patrimonialisation. « Pour peindre ce quartier, il suffira de dire que les propriétaires de certaines maisons habitées par des industriels sans industries, par de dangereux ferrailleurs, par des indigents livrés à des métiers périlleux, n’osent pas y réclamer leurs loyers, et ne trouvent pas d’huissiers qui veuillent expulser les locataires insolvables.
L'Observatoire des Territoires. I-Ville - Base documentaire de la politique de la ville. Ministère de la cohésion des territoires. Commissariat général à l’égalité des territoires. ONPV.fr - Observatoire National de la Politique de la Ville. SIG Politique de la Ville. Grand Paris. Conseil des Communes et régions d'Europe (CCRE)