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Le périurbain, France du repli

Le périurbain, France du repli
Il y a aujourd’hui une question périurbaine. Elle est en grande partie liée au succès que rencontre le Front national dans les territoires périurbains. Christophe Guilluy et Jacques Lévy, tous deux géographes [1], ont largement contribué à attirer l’attention sur cette question. Dans cet article, nous ne contesterons évidemment pas la réalité du vote en faveur du Front national, mais plutôt la réduction du vote périurbain au vote frontiste : s’il y a bien un vote plus marqué en faveur du Front national dans certaines communes périurbaines, ce constat ne peut pas être généralisé à l’ensemble des populations de ces communes et encore moins à l’ensemble du périurbain. Ce sont des ménages et des territoires bien particuliers qui sont concernés. Le périurbain n’est pas la France périphérique Nous ne ferons que quelques remarques sur les thèses de Christophe Guilluy, non qu’elles manquent d’intérêt, encore moins parce qu’il n’y aurait rien à y redire. Il n’y a pas un mais des périurbains Related:  Territoires, décentralisation et politique de la ville

La politique de la ville en France et en Grande-Bretagne Comparant les programmes de développement social et de régénération urbaine des quartiers défavorisés en France et en Grande-Bretagne, Patrick Le Galès soulignait en 1995 le décalage entre le volontarisme affiché par les gouvernements et la réalité d’une politique de la ville qui, dans les deux pays, apparaissait « à la fois comme importante, légitime, domaine d’activisme de la part du Gouvernement, avec des essais de rationalisation mais en même temps bricolée, peu importante financièrement, velléitaire, incohérente, avec des initiatives sporadiques, des effets d’annonce et une forte sensibilité à la crise et aux médias [1] ». Trois ans plus tard, les gouvernements de Tony Blair et de Lionel Jospin semblaient démentir cette analyse en initiant d’ambitieux programmes de régénération de quelques dizaines de quartiers emblématiques de l’exclusion socio-spatiale, qui ont été prolongés et étendus par la suite dans le cadre de vastes plans nationaux de réduction des écarts territoriaux.

Le pouvoir aux habitants ? - La Vie des idées Inventées de façon expérimentale après les émeutes des Minguettes au début des années 1980, parallèlement à la “Marche des beurs” pour l’égalité, la Politique de la Ville visait à réformer le fonctionnement de l’État et les relations de ce dernier aux collectivités locales. Pour pallier l’urgence d’une nouvelle question sociale, associée à certains quartiers où les populations immigrées et minoritaires étaient concentrées, une action publique d’exception allait être mise en place, mobilisant une approche locale et ascendante, plus participative et transversale. Trente ans plus tard, il est difficile de mesurer l’effet réel de cette politique qui cumule de nombreux dispositifs : l’écart des quartiers prioritaires avec les autres zones urbaines ne se résorbe pas, et parfois même s’accroît. Pour autant, cette vision, très négative, ne prend pas en compte la mobilité de la population de ces quartiers. Pour citer cet article : Cyprien Avenel & Nicolas Duvoux, « Le pouvoir aux habitants ?

Liens faibles, choix forts : les urbains et l’urbanité Dans le texte auquel il m’a été proposé de réagir, largement consacré à la critique de mes travaux, on peut regretter quelques formules un peu désobligeantes et, plus encore, le fait que les auteurs Éric Charmes, Lydie Launay et Stéphanie Vermeersch (C, L & V) semblent se référer pour l’essentiel à des articles publiés dans des médias généralistes et destinés à une large audience. Ils ont plutôt négligé mes productions scientifiques (Lévy, 1994 ; 1999 ; 2008 ; 2009 ; Allemand, Ascher & Lévy, 2004), ce qui fausse un peu les termes du débat. Non que j’aie quoi que ce soit à renier de ce que j’écris pour le grand public ; il faut simplement prendre en compte, quand on souhaite réfuter ce type de textes, le genre particulier auquel ils appartiennent, qui exige de la concision et de la fluidité et donc, parfois, quelques raccourcis vis-à-vis d’un modèle argumentatif développé. Le périurbain entre variable et concept Les périurbains sont des urbains.

J’habite dans un bureau Importée de chez nos voisins anglo-saxons, cette solution économique fait ses premiers pas en France. Mais les contraintes sont rigoureuses. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Elodie Chermann « Chambres de 16 à 42 m2 en colocation dans un bâtiment d’époque situé entre la place Vendôme et le jardin des Tuileries. A partir de 201 euros par personne et par mois, toutes charges incluses. » Quand Rémi Saugeron, 26 ans, diplômé d’un master en activités physiques et santé, récite fièrement l’annonce qu’il vient de dégoter sur Internet, tous ses amis soupçonnent l’arnaque. Et pour cause ! Mais Rémi n’habite pas tout à fait un logement comme les autres. « C’est un ancien bureau reconverti temporairement en appartement », explique-t-il. On y accède par un escalier de secours qui dessert les quatre étages. Tout le monde y gagne Tout le monde semble y gagner. Pas de fêtes Une odeur alléchante envahit soudain le couloir.

La politique de la ville : Repères Vers une nouvelle réforme de la Politique de la Ville Après les élections présidentielles du printemps 2012, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé l’engagement du gouvernement dans une nouvelle étape de la Politique de la Ville. Jusqu’à présent les politiques mises en œuvre ont révélé leurs limites, en particulier sur le plan de l’amélioration des conditions de vie des habitants concernés, qui restent confrontés à de lourdes difficultés sociales, accentuées par une crise qui les touchent particulièrement. Face à la persistance des inégalités territoriales, une nouvelle étape de la Politique de la Ville est donc engagée afin de renforcer la mobilisation des politiques publiques et des programmes spécifiques en faveur des quartiers urbains défavorisés. Cette réforme résulte en grande partie d’une concertation nationale (« Quartiers : engageons le changement ! Ces décisions s’articulent autour de cinq axes qui correspondent aux engagements formulés par François Lamy.

Vingt idées pour dynamiser l’économie du partage dans les territoires – Synthèse de Anne-Sophie Novel + aperçu de ma synthèse proame | Proâme inShare9 Je vous invite vivement à lire cette synthèse sur l’économie du partage dite collaborative de Anne-Sophie Novel (pour memoire sur mon blog La vie Share, mode d’emploi d’Anne Sophie Novel : où vous pourrez mesurer les différences entre contributif, consommateur actif ou passif, transitions, et vous familiariser avec les notions de doors – de makers – de open innovations, de communautés de contributeurs (= ethique du nous) ….etc Et en cliquant sur ce lien vous pourrez aussi écouter ses six interviews dont Rachel Botsman – Michel Bauwens etc Enfin voici 1 slide de ma synthèse en tant que prospectiviste du sujet – me contacter si vous souhaitez l’intégralité – maryline Synthèse © Anne-Sophie Novel Passer du pire au peer

Jean-Pierre Bompard » Blog Archive » faisons de la recherche...sinon on meurt, la tentation de faust !!! La recherche et le développement durable. Si il est bien un domaine où le développement durable a un avenir, c’est dans le champ de la recherche et le développement. Or à ce jour, on a peu de connaissances sur les montants affectés au sujet. Il est donc urgent de rendre lisible les sujets dans le domaine précité. Il est par exemple urgent de remettre sur le tapis, la valeur économique de la biodiversité. Les premiers rapports, sous la responsabilité du conseil d’analyse stratégique : Ne font qu’agir de manière exploratoire, il est donc urgent que le nouveau commissariat se ressaisie du thème. Remettons donc le chantier du progrès sur le devant de la scène, sinon nous aurons une remise en selle des obscurantismes.

Le droit au logement opposable (DALO) La loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 permet aux personnes mal logées, ou ayant attendu en vain un logement social pendant un délai anormalement long, de faire valoir leur droit à un logement décent ou à un hébergement (selon les cas) si elles ne peuvent l’obtenir par leurs propres moyens. Les principes de la loi Ce droit est dit « opposable », c’est-à-dire que le citoyen dispose de voies de recours pour obtenir sa mise en œuvre effective. L’État est garant de ce droit et doit faire reloger ou héberger les personnes reconnues prioritaires. C’est le préfet de département qui mobilise les organismes de logements sociaux ou les structures d’hébergement pour reloger ou héberger les personnes. Les bénéficiaires du droit au logement Pour faire valoir son droit, le demandeur doit être dans l’une des situations suivantes : Pour être reconnue prioritaire et à loger d’urgence, la personne doit avoir fait des démarches pour résoudre ses difficultés de logement. Les voies de recours

La rénovation urbaine : démolition ou patrimonialisation « Pour peindre ce quartier, il suffira de dire que les propriétaires de certaines maisons habitées par des industriels sans industries, par de dangereux ferrailleurs, par des indigents livrés à des métiers périlleux, n’osent pas y réclamer leurs loyers, et ne trouvent pas d’huissiers qui veuillent expulser les locataires insolvables. En ce moment, la Spéculation, qui tend à changer la face de ce coin de Paris, […] en modifiera sans doute la population, car la truelle est, à Paris, plus civilisatrice qu’on ne le pense ! (Honoré de Balzac, La cousine Bette, 1846). En français, le mot « rénovation » a en urbanisme un sens très différent de celui du langage courant : la rénovation urbaine commence par la démolition de la totalité (ou d’une part importante) des immeubles existants, pour laisser la place à de nouvelles constructions. Les trois étapes de la rénovation-démolition en France La politique de rénovation-destruction a commencé sous le Second Empire (1852-1870).

Les effets des féminismes - La Vie des idées Recensé : Delphine Gardey (dir.), Le féminisme change-t-il nos vies ?, Paris, Textuel, sept. 2011. 142 p., 10, 10 €. Le féminisme change-t-il nos vies ? rassemble les contributions d’enseignant-e-s chercheur-e-s en sciences sociales de l’équipe des Études de genre de l’université de Genève et présente de manière synthétique, autour de chapitres thématiques, les changements imputables au féminisme, ou aux féminismes, entendus ici comme mouvements collectifs et comme pensées critiques. En effet, malgré le singulier du titre, les féminismes sont compris dans leur pluralité historique, idéologique et politique et dans leurs expressions pratiques et théoriques. Dans ce sens, les différentes contributions mettent en évidence à la fois les effets concrets des mobilisations féministes sur les pratiques sociales et les changements que les théories féministes produisent sur les catégories de perception et d’analyse du monde social. De nouveaux droits De nouvelles perceptions Du travail domestique

Quand la QPC tue à petit feu le droit de l’environnement Troisième objet des QPC depuis leur création en 2010, le droit de l’environnement a souffert de nombreuses censures conduisant inéluctablement à son instabilité (1). Majoritairement fondées sur une atteinte à l’article 7 de la Charte sur l’environnement, les censures devraient réjouir tout défenseur de la mise en œuvre du principe de participation du public aux questions environnementales. Mais rien n’est moins sûr… Contrôle abstrait de la loi - Lors de son audition par la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée mercredi 29 mai 2013, Karine Foucher, maître de conférences en droit public à la faculté de droit et des sciences politiques de Nantes, a mis en avant l’absence regrettable de l’exercice d’un contrôle concret de la loi en France : « Le juge constitutionnel français se borne à contrôler la loi telle qu’elle est, et non telle qu’elle est appliquée. »

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