Les lois sur la liberté de la presse. Où s’arrête la liberté d’expression sur Facebook et Twitter ? La justice a tranché : Twitter doit aider les autorités à identifier les auteurs des tweets antisémites.
L’occasion de rappeler que nul ne peut tout dire et tout montrer sur les réseaux sociaux sous couvert de la liberté d’expression. Focus sur les règles à suivre sur Facebook et Twitter. #unbonjuif, #unjuifmort. 21 petits caractères qui ont fait grand bruit en 2012 sur Twitter, deux hashtags à l’origine d’un flot de propos antisémites incontrôlable. Le site de microblogging refuse, dans un premier temps, de donner aux associations plaignantes le nom des auteurs des tweets diffamatoires, arguant qu’il doit obtenir au préalable l’aval de la justice américaine. Le 24 janvier 2013, le verdict tombe : sur ordre du tribunal de grande instance de Paris, Twitter est contraint d’aider les autorités à identifier les internautes concernés. Caché derrière son écran, il est facile de se croire tout-puissant et de transgresser les règles sans scrupule.
Deux cas de figure peuvent se présenter : Les armes des journalistes – Superbe campagne pour la liberté d’expression. « Information is ammunition » (l’information est une arme), une superbe campagne pour la liberté d’expression et la défense des journalistes, imaginée par l’agence Juniper Park et l’organisation CJFE (Canadian Journalists for Free Expression).
Des images qui transforment les outils du journaliste, appareil photo, trépied, objectif, caméra ou micro, en fusil, pistolet ou même lance-roquettes… Images © CJFE / via. Fini de rire. Classe média : les caricatures. Dans le cadre de la classe média, on ne pouvait pas passer à côté des événements tragiques de mercredi dernier. D’autant plus que dans le collège, nous avons eu certaines réactions très particulières, de type « bien fait pour eux » (pour rester soft). Toutes les classes ont bien entendu eu un moment d’explication et de recueillement jeudi, mais des incompréhensions demeures.
Les élèves font des confusions, s’en tiennent à des brides d’informations. Bref, il reste du boulot. J’ai voulu par cette séance remettre la caricature au centre. Pour cette séance d’une heure, en petit groupe, j’ai commencé par leur demander ce qu’était une caricature. Je leur dis que les caricatures ne sont pas que dessinées, et leur demande quel autre type de caricatures connaissent-ils. Je leur demande alors quel est leur humoriste préféré. Vient la question : « oui, mais si je n’aime pas cet humoriste, qu’est-ce que je fais ? Enfin, on finit par une caricature collective (même si on ne sait pas dessiner !). C'est quoi la liberté d'expression.
Victor Hugo : La liberté de la presse (11 septembre 1848) - Grands moments d'éloquence - Histoire. Victor Hugo prend part à la discussion d'un projet de décret sur l'état de siège ayant pour objet de transmettre au pouvoir judiciaire le droit de suspendre les journaux, qui était du ressort du pouvoir exécutif.
Sans entrer dans la discussion de ce projet de décret qui tente, inefficacement selon lui, de limiter les dérives autoritaires du pouvoir, il s'élève violemment contre la suspension des journaux. Le citoyen Victor Hugo. Eh bien, messieurs, permettez-moi de le dire, il est bon de poser les principes ; car les principes posés dessinent les situations. Les véritables amis de l'ordre ont toujours été les plus sérieux amis de la liberté.
(Très bien !). Suspendre les journaux, les suspendre par l'autorité directe, arbitraire, violente, du pouvoir exécutif, cela s'appelait coups d'État sous la monarchie, cela ne peut pas avoir changé de nom sous la République. Je ne rentrerai pas dans la discussion de ce décret ; on vous en a savamment montré tous les vices. Dessins de presse profdoc.