Problématique : BDIC - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine - Présentation. Carnets de guerre, de campagne, mémoires... Mise à jour : Mars 2015 Dans cette rubrique vous y trouverez 195 carnets de guerre, de route, de campagne, lettres de soldats de 14/18, qui m’ont été offerts par des descendants (que je remercie encore) pour les publier sur mon site avec leur accord.
Sont-ils des carnets de guerre ? Ou des carnets « d’anti-guerre » ? Je rappelle que ces carnets, ne peuvent être reproduits sans le consentement de leur propriétaire ou dépositaire. Vous y trouverez aussi des liens vers d’autres sites consacrés à ce genre de carnets. Si vous voulez y ajouter celui que vous possédez, je peux le mettre en ligne pour vous, contactez moi « Il apparaît entre les lignes de ces carnets, la souffrance journalière, l'attachement familial et l'espoir du retour, hélas hypothétique… » Didier 2009. La guerre de 14-18. Bêtes et poilus. Cette guerre-là ne figure dans aucun manuel.
Ce fut celle de Pierrot, chien de mitrailleur, de Bella et Bertha, vaches des Scots Guards britanniques, de Néron, cheval de trait de l’artilleur Laerens, de Bel-Ami, le pigeon porteur de message, d’Oscar, le rat de tranchée. A toutes ces bestioles à poils et à plumes enrôlées dans la guerre 14-18, le musée royal de l’Armée belge consacre une exposition (1), fort justement intitulée «Chienne de guerre !» Et que l’on aurait tort de considérer comme un simple bestiaire anecdotique dédié au cheval ou au chien inconnu tombé au champ d’honneur. Car la description du genre animal embrigadé dans la boucherie de la Première Guerre mondiale est le cruel miroir de la guerre des poilus, tant bêtes et humains furent unis dans les tranchées.
Pour s’en convaincre, il suffit de s’arrêter dans le hall central de l’expo qui est une immersion sonore et visuelle dans la guerre. Matricule sur le sabot Un singe devant un avion Le pigeon à Bruxelles. Lectures de poilus 1914-1918, livres et journaux dans les tranchées. Dans l’abondant déferlement de publications qui marque l’approche imminente du centenaire de la Grande Guerre, émergent quelques titres dont l’optique inédite reconfigure l’historiographie instituée.
Tel est le cas, pour ne citer que deux nouveautés récentes, de « Tous unis dans la tranchée ? « (Seuil), de Nicolas Mariot, ou de « Bêtes des tranchées« (CNRS éditions), dû à Éric Baratay. Le même mérite doit être reconnu à cet ouvrage passionnant de Benjamin Gilles, publié par les éditions Autrement, qui se démarque par l’originalité de son objet. Lui-même professionnel de la lecture publique (il est conservateur des bibliothèques), l’auteur révèle en effet l’appétit de lecture qui habita les combattants du front. Ce thème inattendu s’avère une contribution aussi féconde que captivante à l’étude de la culture de guerre développée à l’âge industriel.
Au front, la principale activité du combattant est l’attente. Les moyens de mesurer la lecture des livres sont plus complexes à établir. 1914-18 : Ce qu'on lisait dans les tranchées - 11 novembre 2013. L'automne 1914 fut moins littéraire que mortifère.
Avec une moyenne de 800 morts par jour pendant quatre ans et demi, il y aurait presque de l'indécence à se demander ce que lisaient les poilus. Un jeune historien s'y est risqué. Et son travail est passionnant. D'abord parce qu'il nous incite à voir cette guerre autrement. A travers les lectures des soldats français, on saisit l'évolution du conflit dans les mentalités. "On peine à concevoir que, dans ce contexte, la lecture ait pu trouver une quelconque place. Mais après avoir dit aux siens que l'on était encore vivant, le souci immédiat du soldat consiste à s'informer. "Le Petit Parisien", "Le Matin", "Le Journal" et "L'Echo de Paris" triomphent sur ce marché où un adulte sur deux lit un journal.
"Ce qui manque le plus, ce sont les bouquins"