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Hannah Arendt

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Hannah Arendt. Hannah Arendt en 1975 signature Hannah Arendt, née Johanna Arendt[1] à Hanovre le 14 octobre 1906 et morte le 4 décembre 1975 à New York, est une politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Hannah Arendt

Elle soulignait toutefois que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique (« Mein Beruf ist politische Theorie »)[2]. C'est pourquoi elle se disait « politologue » (« political scientist »)[3] plutôt que philosophe. Son refus de la philosophie est notamment évoqué dans Condition de l'homme moderne où elle considère que « la majeure partie de la philosophie politique depuis Platon s'interpréterait aisément comme une série d'essais en vue de découvrir les fondements théoriques et les moyens pratiques d'une évasion définitive de la politique »[4]. Biographie[modifier | modifier le code] Vie et études en Allemagne[modifier | modifier le code] Absence de pensée et responsabilité chez Hannah Arendt. À propos d’Eichmann. En 1961, Hannah Arendt assiste en tant qu’envoyée spéciale du journal The New Yorker au procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem.

Absence de pensée et responsabilité chez Hannah Arendt. À propos d’Eichmann

Il s’agit alors pour elle d’une « obligation due à son passé », une cura posterior, comme le rappelait avec insistance sa biographe [1]. Elle bouleverse son emploi du temps pour se rendre à Jérusalem et écrit à la Fondation Rockefeller afin de différer la date d’entrée en vigueur d’une bourse : « Vous comprenez, je pense, pourquoi je dois couvrir ce procès ; je n’ai pas pu assister au procès de Nuremberg, je n’ai jamais vu ces gens-là en chair et en os et c’est probablement ma seule chance de le faire. » [2] Son reportage est d’abord publié sous forme d’articles en février et mars 1963, puis dans un livre intitulé Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal.

Elle y décrit l’ancien chef de service du bureau IV-B-4 chargé de la « solution du problème juif en Europe » [3] comme un personnage ordinaire ayant commis des crimes incommensurables.

Totalitarisme

Le mal radical. Nazisme. Philosophie politique. Livres de Hannah Arendt. Listes avec des livres de cet auteur Pentaquiz : on recherche le cinquième terme Afrique, Amérique, Asie, Europe, ...

Livres de Hannah Arendt

Basson le chien Dagobert Le Deutéronome Jean Valjean New York Océanie Rimski-Korsakov. Condition de l'homme moderne (1994) de Hannah Arendt. Le livre s'ouvre par une distinction pédagogique entre vita activa et vita contemplativa, avec cette limite que la seconde ne sera guère abordée en dehors du prologue.

Condition de l'homme moderne (1994) de Hannah Arendt

Ce prologue nous indique que la vita activa a deux champs d'application, le domaine public et le domaine privé, et trois catégories, le travail, l'oeuvre et l'action. le travail est une activité soumise aux nécessités vitales, dont le produit est aussitôt consommé ; il est le propre de l'animal laborans, producteur de ses propres ressources ; le travail et la consommation sont les deux faces du cycle perpétuel de la vie biologique ; le travail n'a ni début ni fin. L'oeuvre est la création d'artefacts durables, que l'on ne consomme pas ; il est le propre de l'homo faber, qui crée un monde façonné par l'homme ; la fabrication a un commencement et une fin précis et prévisibles.

La crise de la culture (1989) de Hannah Arendt. La crise de la culture, écrit par Hannah Arendt, de son titre original Between Past and Future est un recueil de pensée politique comprenant huit essais dont La crise de la culture qui s'intéresse particulièrement au rapport entre Société et Culture et étudie les phénomènes de Société et Culture de masse ; il a été publié pour la première fois en 1961.

La crise de la culture (1989) de Hannah Arendt

La Crise de l'éducation: Extrait de «La Crise de la culture» (2007) de Hannah Arendt.

Livres

Podcasts. Hannah Arendt, chercher l'avenir dans le retour aux anciens - Philosophie. Hannah Arendt - Du devoir de la désobéissance civile. "Mon métier, c’est la théorie politique, je veux comprendre", disait Hannah Arendt.

Hannah Arendt - Du devoir de la désobéissance civile

Née en 1906 en Allemagne, la brillante étudiante juive de Martin Heidegger, avec lequel elle entretient une relation intellectuelle passionnée, assiste à la montée du nazisme et s’engage, avant de choisir l’exil en 1933. Une expérience fondatrice qui imprégnera sa pensée et l’amènera à analyser l’essence des totalitarismes, avec une profonde acuité et un anticonformisme revigorant. "Réfléchir, cela signifie penser toujours de manière critique", aimait à rappeler l’auteure des Origines du totalitarisme.

En 1963, son livre Eichmann à Jérusalem – fonctionnaire zélé qu’elle voit, après avoir suivi son procès, comme un "bouffon", incarnation de la "banalité du mal" – suscite la polémique. Puissante modernité Ardente avocate de la pluralité, de la dignité et de la liberté, Hannah Arendt a inspiré nombre de mouvements de désobéissance civile, attitude qu’elle estimait être un devoir, face à la violence d’État.