L'errance d'un électrosensible. D'où viennent les ondes gravitationnelles ? Un phénomène hyper-violent s’est produit il y a plus d’un milliard d’années : deux trous noirs voisins ont fusionné, libérant une énergie inimaginable et engendrant un train d’ondes gravitationnelles.Mais qu’est-ce au juste qu’une onde gravitationnelle ?
En direct du Salon du livre Einstein présenta les équations de la relativité générale le 25 novembre 1915 à l’Académie de Berlin. Un an plus tard, il était malade, alité, épuisé par les années d’effort qui l’avaient conduit à sa théorie de la gravitation. Souffrant notamment de l’estomac, il perdit près de vingt kilos en quelques mois. Aurore (Nietzsche)/Texte entier. Dans ce livre on trouvera au travail un homme « souterrain », un homme qui perce, creuse et ronge.
On verra, en admettant que l’on ait des yeux pour un tel travail des profondeurs ─, comme il s’avance lentement, avec circonspection et une douce inflexibilité, sans que l’on devine trop la misère qu’apporte avec elle toute longue privation d’air et de lumière ; on pourrait presque le croire heureux de son travail obscur. Ne semble-t-il pas que quelque foi le conduise, que quelque consolation le dédommage ? Qu’il veuille peut-être avoir une longue obscurité pour lui, des choses qui lui soient propres, des choses incompréhensibles, cachées, énigmatiques, parce qu’il sait ce qu’il aura en retour : son matin à lui, sa propre rédemption, sa propre aurore ?... Certainement, il reviendra : ne lui demandez pas ce qu’il veut là en bas, il finira bien par vous le dire lui-même, ce Trophonios, cet homme d’apparence souterraine, dès qu’il se sera de nouveau « fait homme ». 4. 5.
Ruta près Gênes, 1. 2. 3. BISOUS DE FEU. 100 ans après leur prédiction, qu’apporte la détection des ondes gravitationnelles ? Les ondes gravitationnelles, prédites par Einstein il y a un siècle, ont été directement observées sur Terre pour la première fois.
Que change cette découverte fondamentale pour l'exploration de l'univers ? Permet-elle de mieux comprendre la gravité, cette mystérieuse attraction entre les corps ? Le 11 février 2016, les chercheurs de l’observatoire américain LIGO ont annoncé : « Nous avons détecté des ondes gravitationnelles ! Astrophysique. Einstein avait raison. En fusionnant, deux trous noirs situés à plus d’un milliard d’années-lumière de notre planète ont apporté la preuve de l’existence d’ondes gravitationnelles, cent ans après qu’Albert Einstein a prédit leur existence.
Deux trous noirs font la ronde à une centaine de kilomètres l’un de l’autre. Leur masse équivaut respectivement à 36 fois et à 29 fois celle du Soleil. Leur danse orbitale s’accélère, atteignant presque la vitesse de la lumière, et voilà qu’à peine 1 kilomètre les sépare. Leurs horizons des événements – le point de non-retour [au-delà duquel rien ne peut sortir d’un trou noir] – se touchent. S’ensuit une violente secousse. Article réservé aux abonnés Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous à Courrier international. Quand les astronautes découvrent la métaphysique. À la suite de la mort d’Edgar Mitchell, la semaine dernière, une longue série d’articles nécrologiques vantant son impressionnante carrière d’astronaute est parue dans la presse.
Il faut dire qu’il a été le sixième homme à marcher sur la Lune. Mais un sujet de première importance a pourtant été éludé : lors d’un de ses voyages dans l’espace, Edgar a eu une révélation qui l’a marqué au point de changer sa représentation du monde. Heureusement, les idées qu’il a développées à la suite de cet événement ont été soigneusement consignées.
Mitchell était sans contexte l’astronaute le plus bizarre de sa génération. Il pratiquait la méditation (la projection sensorielle efficace, plus précisément), affirmait que durant son adolescence, un « soigneur onirique » (dreamhealer) avait guéri son carcinome au rein, et clamait à qui voulait l’entendre que le gouvernement américain cachait aux citoyens de nombreuses visites d’extraterrestres. Rusty n'en était qu'aux prémices de sa réflexion. 1. 2. 3. Quand les astronautes découvrent la métaphysique. LITTÉRATURE : L’industrie pornographique sous le crayon de Lisa Mandel – LES AMOURS ALTERNATIVES. La collection « Sociorama » met en relation des sociologues amateurs de BD et des auteurs de BD curieux de sociologie : l’idée est d’illustrer de manière fictionnelle la réalité du terrain.
La fabrique pornographique de Lisa Mandel s’inspire d’une enquête sur l’industrie pornographique mené par Mathieu Trachman. Initiée par Lisa Mandel et Yasmina Bouagga, la collection « Sociorama » rend accessible par le prisme de la BD les travaux de chercheurs enquêtant sur notre société. Il n’est pas question de vulgarisation, mais il s’agit plutôt, comme le souligne Lisa Mandel, de « faire passer les résultats de l’enquête sociologique par des récits fictionnels. » L’association Socio en Cases a d’ailleurs été créé dans ce but : un comité scientifique s’assure que le synopsis et les story-boards collent aux résultats de recherche. Le travail pornographique, enquête sur la production de fantasmes est un écrit paru en 2013 et composé par un sociologue français, Mathieu Trachman. La conscience est-elle devenue une affaire de science ?
Quel rôle joue le cerveau dans notre rapport au monde et dans la fabrication de ce que nous appelons une « conscience » ?
Commençons par rappeler une évidence, déjà notée par Ludwig Wittgenstein : « C’est un coup du sort étrange : tous les hommes dont on a ouvert le crâne avaient un cerveau ». Ce constat peu contestable pose la question de savoir si l’on peut savoir quel rôle joue le cerveau dans notre rapport au monde et dans la fabrication de ce que nous appelons une « conscience ».
Par quels mécanismes nous permet-il de percevoir ce que nous percevons ? Par quels stratagèmes certaines informations parviennent-elles à accéder à notre conscience tandis que d’autres demeurent dans les limbes de notre attention ? Par quels processus nos connaissances sur le monde se construisent-elles ? Voyage. Haïfa, la ville où se rêve le futur d'Israël. Ce journaliste israélien en est persuadé : sa ville natale d’Haïfa est un modèle de coexistence entre Arabes et juifs.
Le reste du pays ferait bien d’en prendre de la graine. A la mi-janvier, j’ai passé un week-end dans ma ville natale, Haïfa, et je suis arrivé à cette conclusion très simple : si l’Etat d’Israël a un avenir, il s’écrit actuellement dans les rues qui courent au pied du mont Carmel. La ville juive de mon enfance n’existe plus. Ce n’est pas une raison de se lamenter, mais plutôt de se réjouir.