Regards sur les préjugés antisémites 10 ans après la mort d’Ilan Halimi. A la demande de l’Union des Etudiants Juifs de France et de SOS Racisme, l’Ifop a réalisé une enquête auprès d’un échantillon représentatif de la population française. Il s’agissait notamment à travers cette enquête de mesurer le niveau et l’intensité des préjugés à l’égard des juifs. Cet objectif s’inscrit dans un double contexte :- le dixième anniversaire de l’assassinat d’Ilan Halimi ;- le premier anniversaire de l’attentat de l’Hypercacher. A cet égard, l’étude Ifop / UEJF / SOS Racisme avait pour visée de déterminer l’impact des événements tragiques de janvier 2015 sur les préjugés antisémites, une enquête analogue ayant été menée par notre institut en septembre 2014, quatre mois avant les attentats, pour le compte de la Fondation pour l’innovation politique.
L’Ifop étudie depuis 1946 la perception et la diffusion des comportements racistes ou des préjugés. La manifestation d’un antisémitisme brutal et sans fard demeure un comportement très minoritaire dans la société française. Le racisme, ancré dans les crises économiques ? L'expérience des chercheurs américains a consisté à créer une échelle progressive de visages allant du type Blanc au type Noir. Lorsque les ressources sont suffisantes, le type intermédiaire du milieu est jugé noir par la moitié des personnes interrogées, mais quand elles viennent à manquer, il est jugé noir par 75 pour cent des personnes interrogées.
Pour en savoir plus L'auteur Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau & Psycho Du même auteur En 1929, une crise financière mondiale ébranle la planète, avec des effets dramatiques notamment en Allemagne. En 1954, la guerre est passée et le monde s'interroge sur ce qui pousse les peuples à stigmatiser les étrangers est les minorités en période de crise. Et nous voilà en 2014. Toujours 2014... Pénurie de ressources et discrimination Dans ces expériences, des photographies de noirs américains, de blancs ou de métis étaient montrées à des volontaires blancs américains. Les habits neufs de la discrimination. En France, la parole raciste se libère. La parole raciste s'est banalisée l'an dernier, notamment à l'égard des musulmans et des Roms, analyse un rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie publié mardi 1er avril.
"Sur le long terme, le racisme en France diminue, le temps des ratonnades est révolu, mais le racisme qui se développe aujourd'hui est plus sournois et n'est plus réservé aux franges extrêmes. Il pénètre toutes les couches de la société", a commenté Christine Lazerges, présidente de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH). Les boucs émissaires aujourd'hui sont d'abord les Roms qui ont été stigmatisés, y compris par le gouvernement, et ensuite les musulmans arabes", a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse. Ils sont aussi plus nombreux à considérer que l'intégration des immigrés fonctionne mal (63%, +7 points par rapport à 2012). "Plus le niveau culturel est élevé, moins on est raciste" 35% des Français se disent racistes, selon un rapport de la CNCDH.
La parole raciste s'est banalisée l'an dernier, notamment à l'égard des musulmans et des Roms, analyse un rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie publié mardi. Roms et musulmans pâtissent d'une image de plus en plus négative, selon le rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) sur la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie publié mardi. "Sur le long terme, le racisme en France diminue, le temps des ratonnades est révolu, mais le racisme qui se développe aujourd'hui est plus sournois et n'est plus réservé aux franges extrêmes.
Il pénètre toutes les couches de la société", a commenté à l'AFP Christine Lazerges, présidente de la CNCDH. "Les boucs émissaires aujourd'hui sont d'abord les Roms qui ont été stigmatisés, y compris par le gouvernement, et ensuite les musulmans arabes", a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse. Les juifs mieux acceptés. En France, la parole raciste se libère.
Pourquoi certaines minorités réussissent mieux : polémique aux USA | American Miroir. Amy Chua à Séoul, le 13 octobre 2011 (LEE SEUNG-HWAN/AFP) Le livre est un brûlot. Raciste ou visionnaire ? Briseur de tabou ou malaxeur d’idées nauséabondes ? Ou juste un ramassis de lieux communs ? « The Triple Package » de Amy Chua et Jed Rubenfeld L’ouvrage sera en vente aux Etats-Unis le 4 février. Oui, enfin, même s’ils sont deux, mari et femme, c’est elle qui attire les projecteurs.
Supériorité, insécurité et self-control Avant d’entrer dans le détail de la controverse, voici un bref aperçu – ultra simplificateur – de l’idée principale du livre, qui, de fait, élargit le postulat du livre précédent. Les Asiatiques ne sont pas les seuls à réussir mieux dans la vie aux Etats-Unis. Selon « Tiger Mom » et son mari, ces groupes réussissent parce qu’ils ont trois choses en commun : un complexe de supériorité ; un puissant sentiment d’insécurité ; et la capacité de maîtriser leurs impulsions (« impulse control »).
Le tabou des sujets « racialement chargés » Un deuxième livre incendiaire. Une révolte citoyenne et pacifiste de la jeunesse immigrée - France-actu. Paris De notre correspondant Nous organisons cette rencontre de célébration sous l’angle des médias, car nous considérons que cela cristallise le tout, à la fois le regard sur la culture et le regard politique. C’est une manière de voir comment cette marche a été reçue par l’opinion publique de 1983. Nous voulons débattre de la vision exprimée par les journalistes et voir si elle correspondait à ce que voulaient dégager les marcheurs comme image», a déclaré le président, de «Presse & Cité», Farid Mebarki, à l’ouverture de la journée d’étude, organisée à Paris le 31 mai dernier.
Le débat a été riche et très condensé. Avant de parler du traitement médiatique de la marche, le chercheur et historien, Yvan Gastaut, l’a replacée dans son contexte historique. «L’année 1983 a été marquée, pour la première fois, par le changement de mentalité par rapport à l’identité nationale. L’époque où on cassait de l’Algérien !
Un désintérêt médiatique. Wiktor Stoczkowski: Comment a évolué le concept de race? [...] Dès la fin du XVIIIe siècle, des mesures anthropométriques variées ont commencé à être proposées, dans l'espoir de quantifier le degré d'avancement moral et mental des races à partir d'indices anatomiques: ce fut l'un des fondements de l'anthropologie physique du XIXe siècle. Ce système de mesures conférait aux classifications raciales une apparence empirique, mais -en fait- les catégories qui les composaient étaient souvent inférées à partir des valeurs moyennes auxquelles ne correspondait aucun être humain réel.
La théorie darwinienne de la sélection naturelle a réactivé la vieille idée de la compétition entre les races humaines, rapidement assimilée à la lutte pour la survie. On s'est mis à redouter que les races inférieures, réputées plus fertiles et moins enclines à l'altruisme, ne viennent à bout des races supérieures. L'idéologie nazie en offre un aboutissement extrême. Aujourd'hui, les résultats de la recherche sur le génome humain semblent moins univoques. « Le racisme sape notre héritage démocratique » | Reporters Transméditerranée. Pour 59% des Français, le racisme augmente. Notre identité est d’être humain. Je roulais sur l’A104, j’arrivais près de Sevran et là, j’ai pu observer qu’un bidonville s’était formé, derrière un centre commercial. Un bidonville énorme. Et j’ai eu cette image d’enfants qui joueaient au ballon parmi ces décombres leur servant de maisons.
J’ai eu cette image de parents, exclus et qui n’ont pas pu trouver leur place parce que personne n’a accepté de leur en laisser une. Peut-être des personnes arrivées il y a peu de temps en France. Peut-être des tziganes. Peut-être des personnes d’origine africaine. De quel droit refusons-nous l’accès à ces personnes au point de ne leur laisser comme seule solution que de construire un bidonville pour survivre. Ebahie face à ces réponses qui s’encouragent et provoquent un engouement : « Ne dites pas que nous sommes racistes. Le « bordel » : voilà ce qui ressort de la crainte de se confronter à l’Autre. « Ils ne s’intègrent pas parce qu’ils n’ont pas de patrimoine culturel commun ». Français ? De vie, tout simplement.