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Participation - Capacité d'agir

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« Empowerment » : généalogie d'un concept clé du discours contemporain sur le développement. L’enthousiasme initialement suscité par l’adoption du concept d’empowerment par les agences internationales de développement chez plusieurs intellectuels, activistes et professionnels, de terrain n’a pas duré. La cooptation du mot dans le vocable dominant fait l’objet, en effet, de critiques virulentes, tant au niveau de la définition et l’opérationnalisation du concept, de la vision du pouvoir qu’il véhicule, que de sa finalité. 1 – Un terme vague et faussement consensuel Bien que le concept d’empowerment, soit aujourd’hui largement utilisé dans le vocable du développement international, il est en fait rarement défini (Oxaal, Baden, 1997). Le manque de définition est particulièrement frappant dans le domaine de « l’empowerment des femmes », formule qui est venue remplacer dans de nombreux documents de politique et de programme l’ancienne terminologie d’ « égalité des sexes » ou « statut des femmes » (Batliwala, 2007). 3 – Un concept instrumentalisé au service du statu quo.

Les 10 leçons sur l’empowerment de Marie-Hélène Bacqué. Le 20-03-2013 Par Erwan Ruty Sociologue spécialiste des quartiers, la nouvelle coresponsable de la mission sur la participation des habitants confiée par le ministre de la Ville François Lamy, publie avec Carole Biewener un opuscule dédié à ce nouveau fétiche venu d’outre-atlantique, l’empowerment. Pour réveiller la démocratie locale, participative, communautaire ? On en rêve, mais on peine à y croire. Un concept américain Comme tout ce qui brille, qui fait de la mousse et qui fait courir les médias, l'empowerment est une invention américaine, remontant aux années 1970. Un concept qui fut radical L'empowerment est un processus par lequel des individus vont se responsabiliser et se doter d'une conscience sociale, qui peut devenir collective, leur permettant de s'émanciper et de développer des capacités d'action pour se prendre en charge eux-mêmes, et changer leur environnement.

L’empowerment à usage des féministes et des minorités Noires Internationalisation de l’empowerment. L'"empowerment", nouvel horizon de la politique de la ville. Le ministre François Lamy s'est emparé de ce concept venu des Etats-Unis qui vise à redonner aux habitants des cités populaires une capacité à agir. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvia Zappi C'est le nouveau mot à la mode dans les cercles de la politique de la ville. Empowerment. Depuis quelques mois, travailleurs sociaux, associatifs, professionnels de la politique de la ville, élus, ne jurent plus que par ce terme venu d'outre-Atlantique.

Le ministre de la ville François Lamy s'en est emparé en nommant à la coprésidence d'une mission sur la participation des habitants la sociologue Marie-Hélène Bacqué, spécialiste de l' "empowerment". Conscient que sa concertation sur la réforme de la géographie prioritaire ou l'installation de nouveaux contrats de ville ne suffiraient pas à redonner du souffle à une politique de la ville en bout de course, le ministre a décidé d'intégrer ce nouvel outil et ainsi d'afficher une politique de gauche qui ne coûte pas très cher. S'appuyer sur le numérique pour renforcer le pouvoir d'agir. De quoi le pouvoir d'agir est-il le nom ? Manu Bodinier a découvert l'empowerment au Québec en 1998 avec le chercheur universitaire Yann Lebossé et de Vivian Labrie, animatrice du Collectif pour un Québec sans Pauvreté. Il a été depuis délégué en Rhône‐Alpes pour la Fédération des centres sociaux, organisé des Marches pour la dignité et contre la pauvreté avec des personnes précaires et présidé l'association ECHO qui a donné naissance à l'Alliance Citoyenne de Grenoble.

Il est aujourd'hui artisan de justice sociale à www.aequitaz.org Depuis quelques années1, un certain nombre d'initiatives sociales en France se réclament de la notion de « pouvoir d'agir »2, traduction toujours incomplète et bancale du concept d'empowerment3.Récemment, elles se sont même constituées en Collectif national et ont fait l'objet d'un rapport public auprès du Ministre de la Ville. Ce mouvement fait émerger un certain nombre de questions : avons‐nous là affaire à de nouvelles formes d'actions collectives ?

De la diversité des expériences 1. 2. 3. 4. Mieux comprendre le concept du "développement du pouvoir d'agir" avec Yann le Bosse - Le trottoir d'à côté. L’ambition démocratique du community organizing : l’exemple de l’Alliance Citoyenne de l’agglomération grenobloise. Version remaniée le 25 janvier 2016 La mise en place, depuis quelques années, des méthodes de community organizing peut-être envisagée comme une tentative de dépassement des limites du système représentatif. Par un rappel des ressorts de leur développement, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, et par l’observation de leur mise en pratique au sein de l’ Alliance citoyenne de l’agglomération grenobloise, cet article s’attache à remarquer ce qui fait l’originalité de ces démarches : rapport pragmatique au pouvoir, mobilisation autour des « colères » des habitants, actions collectives centrées sur le conflit.

Un regard sur l’objectif de prise d’autonomie des habitants, formulé par les fondateurs de l’alliance, permet d’inclure une analyse de la structure et des méthodes du community organizing sous l’angle des processus d’émancipation qu’elles sont susceptibles de favoriser. Conflit et démocratie : la verticalisation des colères Emancipation collective et individuelle et division des tâches. Loïc Blondiaux, Le nouvel esprit de la démocratie. Actualité de la démocratie participative. 1 Professeur des universités à l'IEP de Lille de chercheur au CERAPS (CNRS/université Lille II). 2 Boltanski, Luc, Chiapello, Eve, Le nouvel esprit du capitalisme, Gallimard, 1999. 3 Un article récusant cette distinction a par ailleurs été publié récemment sur laviedesidées.fr: Ber (...) 1Le titre de cet ouvrage de Loïc Blondiaux1 pourrait évoquer une chronique des mutations de la démocratie de ses origines à nos jours sur le modèle du désormais célèbre « Nouvel esprit du capitalisme »2.

Il n'en est pourtant rien. L'ambition de l'auteur est au contraire tournée vers le futur de nos systèmes démocratiques. Ce nouvel esprit c'est celui qui naît depuis quelques années, d'un double mouvement: la critique quasi omniprésente de la démocratie représentative, et l'émergence diffuse de nouvelles pratiques de démocratie participative, locales le plus souvent.3 6 D'après des écrits tels que Beck, Ulrich, La Société du risque.

Contestations - Mobilisations

La démocratie participative et la science - Introduction. Cette ressource a été réalisée par des enseignants et chercheurs, ainsi que par l'équipe d'@ctice (la cellule d'innovation pédagogique de l'Université de La Rochelle). Pour en savoir plus, cliquez ici. Ce module fait partie d'un ensemble de huit modules pédagogiques sur le thème général de l'argumentation dans les controverses à thème scientifique. Dans cet ensemble, trois modules portent sur l'argumentation en général : la notion d'argument, l'argument par analogie, la modalisation des arguments et la médiatisation de la science. Deux autres modules portent sur l'argumentation en sciences et la défiance à l'encontre des sciences. Deux modules portent sur les arguments dans la controverse sur la disparition des abeilles. Notre public est principalement constitué d'étudiants en sciences de la nature et en sciences humaines.

Il ne nécessite pas de pré-requis, mais l'étude du module pédagogique sur l'argumentation peut s'avérer très utile. Ce module comprend différentes activités : Collectif Pouvoir d'agir | Site internet du collectif Pouvoir dagir. Forum 144 145. De l’importance de l’expérimentation démocratique. Démocratie participative et éducation populaire. Lauto-organisation du public. Découvrir ou redécouvrir John Dewey , ce philosophe américain qui fut pédagogue, journaliste, professeur d’université, militant socialiste, défenseur des droits, promoteur de la démocratie participative, celui dont beaucoup parlent parfois avec compétence, souvent de seconde main, est une tâche désormais facilitée par cet ouvrage lisible et organisé avec talent.

Pour indiquer l'importance de cette pensée, et la situer dans un panorama un peu caricatural, disons qu'elle prend place dans un triple jeu, au cœur de la philosophie politique : un jeu occupé par la tradition allemande d'un côté, concentrée autour de l'Ecole de Francfort, et la tradition française de l'autre, au sein de laquelle la question de la démocratie est toujours référée à Jean-Jacques Rousseau.

L'ouvrage se distribue en cinq parties. La première est consacrée à la philosophie sociale de Dewey, elle en indique la signification et la fonction, en insistant sur le rapport entre la politique et les mœurs. La démocratie est un sport de combat. Plus que jamais, penser politiquement le monde conduit aujourd’hui à repenser le modèle de la démocratie. Car si la démocratie reste un modèle théorique achevé de l’idéal collectif, elle reste inachevée dans la concrétude de ses promesses. Dans la cohorte des intellectuels de la gauche radicale, post-marxiste, qui depuis une vingtaine d’années critiquent les dérives néolibérales des démocraties occidentales, la philosophe belge Chantal Mouffe occupe une place singulière, mais encore mal identifiée en France.

Son livre le plus connu à ce jour, écrit avec son mari Ernesto Laclau (disparu en avril dernier), Hégémonie et stratégie socialiste (Editions des solitaires intempestifs) édifiait déjà les fondations d’une “démocratie radicale et plurielle”. Un modèle démocratique dont l’auteur prolonge en en précisant les contours dans un nouvel essai, Agonistique, paru aux éditions de l’Ecole des beaux-arts de Paris, dirigée par Nicolas Bourriaud.

Désertion ou engagement ?

Empowerment - capacité d'agir

Community organizing. Initiatives - Actions -Expériences. Démocratie participative institutionnelle. Saul alinsky.