Evolution. Enfants délinquants : quelle peut être la réponse de la justice. Atlantico : Quatre familles ont été expulsées de leur logement social d'une cité de Boulogne-Billancourt vendredi 11 janvier, au motif que leurs enfants sont des dealers et "empoisonnaient la vie de toute une résidence" selon l'AFP.
En 2010, les enfants de ces familles avaient déjà été condamnés. L'office HLM, qui avait fait cette demande d'expulsion, a indiqué au quotidien Le Monde que ce genre de décision était "fréquente". Dans ce cas, les familles sont expulsées car elles n'empêchent pas leurs enfants de commettre des actes de délinquance. Quelles peuvent être les réponses de la justice face au manque d'autorité des parents ? Alexandre Giuglaris : Au terme de longues années de procédure, la responsabilité des titulaires du bail, celles des familles en question, a été retenue par la Cour d'Appel de Versailles, au nom du "trouble de jouissance".
Juridiquement les parents sont-ils responsables des "fautes" de leurs enfants ? PRISON.EU.ORG - Le portail de l'information sur les prisons - Un site de Ban Public. English Cet article est une traduction approximative de l’article original "Prison and Jail suicide" John Howard (Alberta 1999) Le suicide dans les équipements correctionnels est plus répandu que dans la population générale, et constitue la principale cause de la mort pour ceux dans la garde.
Il y a plusieurs facteurs qui se sont avérés des corrélations des suicides de prison, y compris la sécurité du service, du crime commis qui ont causé l’incarcération du détenu, et la phase de l’emprisonnement le détenu est dedans. Étant donné que plusieurs des détenus qui commettent le suicide ont des sentiments de dépression et de désespoir, ont été diagnostiqués avec un trouble mental, ou ont exprimé des pensées ou des comportements suicidaires en passé, des efforts à à interposition proportionnée et le traitement devez être amélioré. Des arrangements correctionnels essayent également d’être soulevés avec des programmes d’interposition. Jeune détenu à Fleury: condamné à l'enfer. «Il faut fermer le centre des jeunes détenus de Fleury-Mérogis», préconisait il y a un an le rapport de la mission interministérielle sur la délinquance des mineurs.
Les membres de la mission Lazerges-Balduyck étaient en effet, selon l'un d'entre eux, sortis «horrifiés» par leur visite au CJD, devant l'état des locaux, la violence, le racket et les agressions graves et quotidiennes subies par les jeunes incarcérés. La situation a atteint un tel point qu'il y a un mois, l'équipe médicale, les enseignants et la juge de l'application des peines (1) du CJD ont alerté Elisabeth Guigou. Puis ont rédigé un texte commun que Libération s'est procuré. Sur dix pages, ils dressent un tableau effrayant de la vie des 365 détenus de 13 à 21 ans de Fleury-Mérogis. Au vu et au su de tous. On imagine bien que dans un tel chaos, certains des jeunes détenus terrorisés refusent de se rendre aux ateliers ou en cours de promenade. Pas de plainte. . (1) Dr B. Santé des détenus : la honte des prisons françaises - France. Taux de suicide élevés, maladies qui se diffusent dans les cellules : la santé physique ou mentale des détenus français est notoirement mauvaise.
Ce jeudi, les ministères de la Santé et de la Justice doivent présenter un "plan d'actions stratégiques" sur la période 2010-2014 pour l'améliorer. Le rapport qui doit servir de base à la présentation de ce plan dresse un constat alarmant : en prison, les prévalences des infections par les virus du sida ou de l'hépatite C sont élevées: 1,04% pour le VIH et 4,2% pour le VHC, contre 0,23% et 0,84% dans la population générale, constate le plan. L'incidence de la tuberculose y est de 8 à 10 fois supérieure à l'incidence moyenne nationale. Les détenus se suicident 6 fois plus que les hommes libres âgés de 15 à 59 ans. Après une certaine baisse au début de la décennie, le nombre de décès par suicides a augmenté, de 109 en 2008 à 115 en 2009. Qualité et continuité des soins.