Innovation sociale. Tousnosprojets.fr. Le crowdfunding, outil de financement de demain pour les collectivités ? Suite à un décret publié le 14 décembre 2015, la législation ouvre désormais de nouvelles perspectives dans le développement du financement participatif. Après les particuliers et les entreprises, ce sont désormais les collectivités qui peuvent faire appel légalement à ce nouveau mode de financement. Auparavant, une association ou une régie devait s'interposer entre le projet et le public pour encaisser les fonds. Désormais, les collectivités vont pouvoir, au même titre que des porteurs de projets particuliers ou entreprises, recevoir directement cet argent collectés au travers des plates-formes de crowdfunding. plus de transparence sur les projets financés Ce décret est le fruit d’un long travail réalisé conjointement avec les pouvoirs politiques.
Il ouvre de nouvelles opportunités en simplifiant les démarches. Ils participent en plus au développement de leur territoire. Stéphane Vromman, co-fondateur de Bulb in Town. Énergies renouvelables - Dans l'Aube, Lumo se lance dans le financement participatif de l'hydroélectricité. La plateforme de financement participatif Lumo lance son premier projet dans l'hydroélectricité. Après le solaire et l'éolien, Lumo propose au financement citoyen une centrale hydraulique dans l'Aube. C'est le premier projet de Lumo dans l'Aube, c'est aussi une nouvelle filière pour la plateforme de financement participatif spécialisée dans les énergies renouvelables. Lumo propose de financer une centrale hydraulique sur un ancien moulin, en partenariat avec la société Les Eaux Vives de Courteron.
La plateforme a déjà collecté 360 000 euros pour des projets de centrales solaires en Poitou-Charentes. Elle porte actuellement un projet de financement d'un parc éolien dans la Vienne pour un montant de 500 000 euros. Dans l'Aube, elle se positionne donc désormais sur l'hydroélectricité. Ce nouveau projet consiste à rénover le moulin de Courteron pour produire 610 000 kilowattheures par an d'électricité. Le financement participatif, bouée ou coup de pouce des PME en difficulté. Pour Jeannette, "le financement participatif a été décisif auprès du tribunal de commerce qui m'a permis de racheter la marque (en novembre 2014), puis auprès de la banque" qui lui a enfin accordé un prêt en juillet 2015, explique Georges Viana qui a relancé en mai la biscuiterie. La marque emploie aujourd'hui 18 personnes après en avoir licencié 34 au moment de sa liquidation fin 2013. Souvent désigné par le terme anglais "crowdfunding", le financement participatif permet à qui le souhaite de participer au financement d'un projet via des sites internet spécialisés, avec ou sans contrepartie (part dans la société, ou madeleines en l'occurence).
Après avoir en vain cherché de l'argent auprès des banques, le nouveau patron de Jeannette a levé 430.000 euros auprès de plus de 2.000 contributeurs, dont un âgé de 83 ans qui a fait un chèque de 100.000 euros. Un succès exceptionnel qui a montré aux juges et à certains banquiers qu'il y avait un marché pour cette marque. . - 'un élément moteur' - À Rouen, on paye maintenant en agnels. À Rouen, et plus largement dans toute l’agglomération y compris Elbeuf, il est possible depuis quelques semaines de régler certains achats dans une monnaie locale : l’agnel. Le pays basque a la sienne avec l’Eusko, Toulouse avec le Sol-Violette. Ce projet est porté par l’association Monnaie locale et citoyenne du Grand Rouen. Guillaume Pelotin, l’un de ses représentants, explique que le projet fut long à aboutir « parce que peu de gens connaissaient le concept de la monnaie locale. Nous avons commencé à en parler à Rouen à l’été 2012 pour un lancement en novembre 2015 ».
Il poursuit : « Les monnaies locales ne visent pas à remplacer l’euro mais favorisent le commerce de proximité, les circuits courts et une économie plus solidaire. » L'intégralité de l'article dans l'édition Ouest-France du mardi 19 janvier 2016, et en édition numérique.Contact : www.monnaiedugrandrouen.fr. Conditions de vie-Société - Trente ans de vie associative - Une participation stable mais davantage féminine. Imprimer la page Une participation stable mais davantage féminine Carine Burricand, François Gleizes, division Conditions de vie des ménages, Insee Résumé En 2013, plus de quatre personnes sur dix âgées de 16 ans au moins sont membres d’une association. Le taux d’adhésion est relativement stable depuis 30 ans. Sommaire Encadré Adhésion et bénévolat - Comparabilité des enquêtes Publication Plus de 21 millions de personnes membres d'associations en 2013 En 2013, plus de 21 millions de personnes, résidant en ménages ordinaires en France métropolitaine, ont déclaré être membres d’au moins une association au cours des 12 derniers mois, soit 42 % des personnes âgées de 16 ans ou plus.
Retour au sommaire Les écarts entre hommes et femmes se réduisent Autant d’hommes que de femmes sont membres d’au moins une association (près de 10,5 millions chacun). En 30 ans, l’écart de taux d’adhésion entre hommes et femmes s’est nettement réduit. Davantage d’adhérents parmi les plus diplômés et les plus aisés Encadré. Une application pour s'exprimer sur le climat - La démocratie participative se met au vert. Au delà des outils de sondages, il existe une application qui permet d'afficher librement son opinion sur des débats tels que la politique ou le climat.
Baptisée GOV, elle a reçu le prix de l'innovation digitale de l'année. Lundi, c’est Emmanuel Macron qui a posé l’une des questions du jour. Le ministre de l’Economie et promoteur de la French Tech a sondé les utilisateurs de l’application GOV : « Seriez-vous prêts à payer plus cher un produit dont la fabrication a émis moins de CO2 ? ». Soixante-douze pourcents ont répondu oui.
Ils étaient même 78% la semaine dernière à acquiescer quand Jacques Attali demandait si le bonheur des autres était une condition du leur… Et 79% à partager l’avis d’Alain Juppé qui se dit prêt à changer ses habitudes de tous les jours pour lutter contre le changement climatique. A lire ces résultats, nous pourrions croire vivre dans un monde idéal. 60 000 téléchargements en 2015.
Grâce aux nouvelles technologies, Barcelone redonne le pouvoir à ses habitants. Vue de Barcelone (Crédit : shawnleishman/FlickR) À la mi-novembre, la capitale catalane a accueilli la cinquième édition d'une conférence mondiale sur les villes intelligentes : le Smart City Expo World Congress. Mais Barcelone, déjà connue pour être l'une des pionnières des smart cities, n’a pas attendu ce congrès pour multiplier les mesures visant à se transformer en ville ouverte et connectée. Cet engagement remonte aux années 1990. La ville décide alors de capitaliser sur les efforts financiers et logistiques réalisés pour l’organisation des JO de 1992 pour se moderniser grâce aux technologies numériques. Une stratégie payante : en quelques années, Barcelone devient une référence en matière de smart city. Début mars 2015, Ada Colau et son équipe, issue du mouvement des "Indignés", remportent les élections municipales. Les fablabs, "une réalité économique au service du progrès social" Un kit pour mesurer la qualité de l'environnement Une gestion novatrice du ramassage des ordures.