Féminisme : Lou Doillon ''détruite'' par les critiques. Elisabeth Lévy : contre le féminisme des « dangereuses ridicules » FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A l'occasion de la sortie du numéro d'été du magazine Causeur sur la «terreur néo-féministe », sa directrice de rédaction, Elisabeth Lévy nous livre son point de vue sur l'état actuel du féminisme.
Elisabeth Lévy est journaliste et directrice de la rédaction du mensuel Causeur. Vous avez intitulé votre dossier: la «terreur féministe». Royaume-Uni. Le féminisme est mort. “La fin du féminisme”, titre The Spectator daté du 24 octobre.
L’hebdomadaire conservateur donne la parole à l’écrivain Emily Hill qui estime que “la bataille a été gagnée, il est temps de passer à autre chose”. L’auteur fait observer que le féminisme avait commencé un jour comme “une croisade authentique contre des discriminations réelles”, mais qu’aujourd’hui le féminisme est devenu “une façon d’attirer l’attention sur soi, ce qui ne sert à rien.
Marion Cotillard et sa vision démodée du féminisme. Après Lou Doillon et Bérénice Béjo, c’est au tour de Marion Cotillard d’étaler dans les journaux sa vision complètement surannée du féminisme.
Interviewée par le magazine Porter à l’occasion de la sortie de son dernier film "Lady Macbeth", notre Marion nationale est amenée à s’interroger sur les quotas dans le cinéma. Et la célèbre interprète de "La Môme" de déclarer : "Faire des films, ce n’est pas une question de genre. On ne peut pas demander au président d’un festival de cinéma comme celui de Cannes de choisir, disons, cinq films réalisés par des femmes et cinq par des hommes". Pour préciser sa pensée, la chérie française d’Hollywood croit bon d’ajouter que le féminisme, c'est non merci, très peu pour elle. "Il faut se battre pour les droits des femmes, mais... " "Je ne me considère pas comme une féministe.
Pseudo Féminisme : la lutte au XXIe - IDPolitiques. On nous sert aujourd’hui le féminisme à toutes les sauces, nous nous souvenons tous du discours d’Emma Watson à l’ONU, lançant la campagne « HeforShe », des shows de Beyoncé où nous pouvions lire en lettres de feu le mot « feminist » , de Taylor Swift se disant haut et fort féministe ou encore de Daniel Craig dénonçant la différence de salaires entre hommes et femmes pour le même travail et leurs inégales chances d’accès aux fonctions politiques.
Mais face à cet engouement des personnalités pour le féminisme, qui ferait d’ailleurs presque penser à une campagne marketing bien orchestrée, qu’en est-il vraiment du féminisme aujourd’hui, et pour quoi se battent-ils exactement ? Généralement, quand on parle, quand on pense féminisme, de grands noms nous viennent à l’esprit, tels que celui de Louise Michel, de Simone de Beauvoir ou encore de Simone Weil. Il existe en France des dizaines et des dizaines d’associations féministes, bien que nous n’en entendions finalement que très peu parler. "Femmes contre le féminisme", le mouvement qui désole. Depuis le mois de janvier, de jeunes femmes postent sur le Tumblr "Women against feminism" et sur la page Facebook associée, des photos d'elles, pancarte à la main, expliquant pourquoi elles n'ont pas, selon elles, besoin du féminisme.
Entre idées préconçues sur les féministes et oubli des principaux fondements du mouvement, leur message m'inquiète. Avec quelques 6000 likes hier et plus de 7000 ce matin, le mouvement autoproclamé "anti-féministe" du Tumblr "Women against feminism" semble prendre de l'ampleur. En effet, de jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans et apparemment américaines sont toujours plus nombreuses à exposer leurs arguments contre le féminisme. Arguments qui ne tiennent pas vraiment la route et démontrent une vision erronée et ultra-cliché des féministes. Je vous raconte. L'effroyable imposture du féminisme par Lucie Choffey - 27/11/2015. L'effroyable imposture du féminisme ( éditions « Kontre Kulture ») est un essai ou un pamphlet sur le féminisme.
Du piège qu'il constitue, de la délicate et complexe position de femme, mère et salariée. Son auteur, Lucie Choffey, le présentera à Lamotte-Beuvron le samedi 5 décembre prochain. Née en 1984 près de Bourges, Lucie Choffey a fait des études d'ingénieur. Après le début de ce qui aurait pu être une belle carrière, elle décide de tout arrêter pour suivre son désir propre : rester à la maison et s'occuper de son fils. L'Effroyable Imposture du féminisme. Lucie Choffey est née en 1984 près de Bourges, dans le Cher.
Après des études d’ingénieur et le début de ce qui aurait pu devenir une belle carrière, elle décide de tout arrêter pour suivre, malgré les pressions et les regards désapprobateurs de son entourage, son désir propre de femme et de mère : rester à la maison et s’occuper de son fils. Elle essaye alors de comprendre pourquoi, pendant tant d’années, elle a voulu se conformer à ce que d’autres voulaient pour elle, et en quoi le féminisme qui prétend libérer les femmes est en réalité une autre prison dans laquelle la société tout entière est en train d’être enfermée.
Osez le féminisme : aujourd’hui, le féminicide. Osez le féminisme ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît.
C’est à peu près ainsi que se terminait mon précédent billet. Mais je n’avais pas tout vu. Voici que le même groupuscule d’activistes obsédées par le Père et la paire propose désormais, sous la plume d’une certaine Aude Lorriaux, d’ajouter au Code pénal, qui est déjà assez complexe, le crime de « féminicide » — une revendication majeure de cette association de punaises. Ce serait une circonstance aggravante que de tuer une femme. Après le « masculinisme », un néologisme supplémentaire est né du cerveau fertile mais dérangé des féministes déjantées. Ou incultes.
La loi répertorie d’ailleurs bon nombre de circonstances aggravantes, dans l’article 221-4 du Code pénal. Qu’on me comprenne bien. Cela dit, je suis assez favorable à un délit de « féminicide » au sens de « ce qui porte atteinte à la féminité ».