La Prisonnière du désert de John Ford (1956) - Analyse et critique du film. Comanche de George Sherman sortait sur les écrans américains quasiment en même temps que La Prisonnière du désert.
Il était une fois le cinéma - La passion du cinema. Le temps À propos d’une telle séquence, on pense aux mots que Todd McCarthy, biographe du cinéaste, au sujet de Rio Bravo : « On ne saurait imaginer expression plus parfaite de l’impératif d’Hemingway : élégance dans l’adversité. » (5) Car il s’agit bien ici d’élégance.
Tout le film n’est qu’élégance. Et cette élégance, cette classe, qui sautent aux yeux, sont le fruit de la perception que nous avons d’une mise à distance, d’un détachement des personnages, de leurs gestes lents. Or cette sensation de distance, c’est l’invention du temps, tout simplement. Cette invention du temps, dont le critique Serge Daney affirmait qu'elle était l'essence même du cinéma : « Le cinéma, c'est la durée. » (6) Les personnages d’Hawks prennent leur temps pour se parler, pour agir ; à aucun moment, leur action n'est précipitée.
La Chevauchée fantastique de John Ford (1939) - Analyse et critique du film. "C’était durant l’une de ces années où, dans le territoire, les signaux de fumée des Apaches montaient en spirale des sommets rocheux des montagnes et où plus d’un ranch n’offrait plus que quelques mètres carrés de cendres noircies sur le sol ; alors, le départ d’une diligence de Tonto marquait le début d’une aventure dont la fin heureuse n’était pas garantie…" Tel est le début de la nouvelle Stage to Lordsburgh de Ernest Haycox paru dans le Saturday Evening Post et dont les personnages vont séduire John Ford.
Il se décide à l’adapter même s’il la trouve par ailleurs assez mal construite et même si le récit comporte de troublantes similitudes avec Boule de suif de Maupassant. Les producteurs, David O Selznick en tête, se montrent réticents et refusent de s’en laisser imposer par un réalisateur quel qu’il soit. Ils accepteraient éventuellement si Marlène Dietrich et Gary Cooper étaient de la partie mais Ford ne veut rien savoir. 1939 ! John Ford. Né dans une famille d'immigrants irlandais, John Ford est le benjamin d'une fratrie de treize enfants.
En 1909, son frère aîné Frank Feeney part en Californie et devient l'un des acteurs vedettes de la jeune société de production Universal, pour laquelle il réalise bientôt des "serials", des westerns et des films d'aventure. Il prend alors le pseudonyme de " Francis Ford " en hommage à l'industriel Henry Ford, qui incarne à ses yeux l'idéal du self made man à l'américaine. En 1913, il est rejoint par son jeune frère qui a échoué au concours d'entrée de l'École navale.
Le futur John Ford est bientôt engagé sur les tournages de son frère. Tour à tour accessoiriste, acteur, assistant ou encore cascadeur, il se familiarise avec les plateaux de cinéma, avant de passer à la réalisation en 1917, en remplaçant un metteur en scène défaillant, pour les studios Universal, sous le nom de Jack Ford. L'Homme qui tua Liberty Valance, ou la constitution imaginaire du peuple. Le texte qui suit se propose d’engager une réflexion de philosophie politique, telle qu’elle peut être engagée à partir du film de Ford, sans prétendre en proposer une interprétation exhaustive.
D’autres questionnements que ceux qui sont soulevés ici sont possibles, et les commentaires sur ce film sont légion [1][1] Je voudrais mentionner en premier lieu le livre de.... Je ne me fonderai pas sur le statut respectif de chacun des trois personnages principaux, Ransom Stoddard (James Stewart), Tom Doniphon (John Wayne), Liberty Valance (Lee Marvin), mais plutôt sur les situations dans lesquelles ils se trouvent impliqués et qu’ils contribuent à modifier par leur action.
L’action proprement dite se déroulera en ville, la plupart du temps dans un lieu clos, souvent de nuit. Autant d’éléments qui empruntent plus au film noir qu’au western. Quelle est la question de philosophie politique posée par le film ? Les Raisins de la colère de John Ford. Thematiquefordintro. Libertyvalance. Dossiers pédagogiques - Homme qui tua Liberty Valance (L') de John Ford. Critique : L'Homme qui tua Liberty Valance, un film de John Ford.
La patte d’un maître est rapidement reconnaissable, même aux yeux les moins informés.
Avec Ford, quelques éléments suffisent : de vieux compagnons de route (John Wayne, Woody Strode), un noir et blanc lumineux, une flambée de personnages secondaires, un humour finement intégré à l’histoire. L’Homme qui tua Liberty Valance contient tout cela à la fois. C’est une œuvre d’un classicisme absolu, qui détonne par rapport à l’époque : les années 1960. Est-ce à dire que John Ford était en retard avec son temps ? La complexité de la symbolique qu’il développe dans ce dernier chef-d’œuvre tend bien entendu à prouver le contraire… Homme qui tua Liberty Valance (L') - Transmettre le cinéma.