Les droits des migrants ne sont pas à vendre ! Bruxelles, 18 décembre 2015 : Journée internationale des migrants 8,6 milliards d’euros !
C’est le prix que l’Union européenne s’est engagée à verser pour que migrants et réfugiés soient maintenus au plus loin de ses frontières. 5 milliards d’euros pour que 4,4 millions de Syriens – dont nul ne doute qu’ils aient besoin de protection internationale – demeurent en Turquie, en Syrie, en Jordanie, au Liban, plutôt que d’être acheminés vers l’Europe. 3,6 milliardsd’euros pour que des Africains, d’Érythrée, du Soudan, du Nigéria, du Niger, … ou des Kosovars, des Afghans, des Turcs, trouvent sur le chemin de leur voyage vers l’Europe les obstacles nécessaires pour les en détourner, pour les retenir, voire les renvoyer dans des pays dont ils voulaient fuir la violence. L’effarante guerre d’invisibilité contre les migrants de La Chapelle. © Our Eye Is Life / oureyeislife.com Il n’est jamais bon d’écrire trop à chaud, quand on n’a pas pu prendre le temps de laisser sédimenter un peu les mauvaises nouvelles qui s’abattent comme la grêle.
Mercredi 10 juin au soir, huit jours après l’expulsion-destruction initiale du camp de La Chapelle, une épidémie de gale a été détectée parmi les migrants hébergés en catastrophe dans un jardin associatif à deux pas de la rue Marx-Dormoy. L’Etat définitivement condamné à aménager la « jungle » de Calais. Le juge des référés du Conseil d’Etat a confirmé, lundi 23 novembre, la condamnation de l’Etat français et de la commune de Calais à aménager la « jungle », bidonville où s’entassent près de 6 000 migrants dans des conditions déplorables.
Le Secours catholique, Médecins du monde et plusieurs demandeurs d’asile avaient déposé, le 26 octobre, un référé-liberté devant le tribunal administratif de Lille, dans le but de contraindre l’Etat à prendre des mesures urgentes. Le tribunal avait alors ordonné à l’Etat : de procéder, dans un délai de quarante-huit heures, au recensement des mineurs isolés en situation de détresse et de se rapprocher du département du Pas-de-Calais en vue de leur placement ;de commencer à mettre en place, dans les huit jours, des points d’eau, des toilettes et des dispositifs de collecte des ordures supplémentaires, de procéder à un nettoyage du site, de créer des accès pour les services d’urgence.
Lire aussi : A Calais, « la jungle est aujourd’hui hors contrôle » A Calais, le ministère accusé « d’atteintes graves aux droits fondamentaux » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard En dix jours, c’est le deuxième désaveu officiel infligé à la politique menée par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, à Calais.
Après le Conseil d’Etat, qui le 23 novembre exigeait un aménagement rapide du campement où vivent plus de 5 000 migrants, c’est au tour de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté de dénoncer le non-respect des droits de l’homme, par les pouvoirs publics, dans ce no man’s land de misère et de détresse qu’est la jungle calaisienne. Dans une recommandation rendue publique le 2 décembre, Adeline Hazan demande au ministre qu’il « soit mis fin » aux placements collectifs en rétention qui se succèdent à un rythme endiablé depuis plus de quarante jours.
Aux yeux de cette haute autorité, la politique de M. Lire aussi : « J’essaie tous les jours de passer en Angleterre » A Calais, détournement de procédure et atteinte aux droits fondamentaux. Après Jacques Toubon contre Bernard Cazeneuve, voici Adeline Hazan contre le même Cazeneuve.
Comme le Défenseur des droits, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) remet fermement en cause la politique du ministre de l’Intérieur pour «désengorger» la «Jungle» de Calais dans un document de huit pages publié ce mercredi. L’ancienne maire (PS) de Reims estime que la stratégie de placements massifs en centre de rétention enclenchée fin octobre représente une «utilisation détournée de la procédure», qui «entraîne des atteintes graves aux droits fondamentaux des personnes». Elle recommande au ministre d’y «mettre fin». Entre le 21 octobre et le 10 novembre, 779 personnes ont été «déplacées» de la Jungle vers des centres de rétention (des prisons pour sans-papiers) sur tout le territoire français.
Adeline Hazan pointe une série de violations de principes élémentaires. Épidémies, violences policières et dépressions : ce que la France offre aux réfugiés de Calais. De retour d’une mission humanitaire en Bolivie, une jeune psychologue française raconte la « jungle » de Calais.
Avant de repartir en mission avec Action contre la faim, Sadia Diloo a accompagné bénévolement, pendant un mois, les réfugiés, malades ou blessés, qui vivent dans ce camp. À son poste de médiateur sociosanitaire pour l’association Médecins du monde, elle a observé et écouté ce que vivent les hommes, femmes et enfants, qui sont parqués dans la « jungle », tels des animaux. Elle raconte leurs épouvantables conditions de survie. « Ici, règne une atmosphère de guerre. » Telle est la première impression de Sadia à son arrivée dans ce « village » autogéré que les exilés appellent la « jungle ». Elle se revoit, ce matin-là, dans la clinique de Médecins du monde, installée dans le camp.
Droit d'asile : l'appel du Cese pour une révision des textes européens. Migrants : 800 personnalités appellent à un plan d'urgence pour la “Jungle” de Calais. L’appel de Calais Depuis des semaines, de nombreuses associations sur le terrain cherchent à alerter l’opinion publique des épouvantables conditions de vie réservées aux migrants et aux réfugiés de la jungle de Calais.
Cinq à six mille femmes, hommes et enfants, épuisés par un terrible voyage, laissés à eux-mêmes dans des bidonvilles, avec un maigre repas par jour, un accès quasi impossible à une douche ou à des toilettes,une épidémie de gale dévastatrice, des blessures douloureuses, des abcès dentaires non soignés. Et les viols des femmes. Migrants de Calais : le Défenseur des droits justifie son rapport contesté par le ministre de l’Intérieur. Dans son rapport rendu public le 6 octobre, Jacques Toubon avait déploré « les difficultés d’accès aux droits fondamentaux des exilés » dans le bidonville de Calais, où plus de 6 000 personnes sont installées.
Bernard Cazeneuve a vivement contesté ses conclusions, critiquant plusieurs points de ce rapport qui selon lui « méconnaît une situation migratoire exceptionnelle ». Rappelant que son rapport a été établi sur la base de « deux missions menées par des agents assermentés en juin et juillet 2015, et sur les documents écrits communiqués au cours de leurs investigations », le Défenseur des droits souligne qu’il n’est « pas là pour défendre ou contester les politiques publiques », mais que « son travail est d’en observer les effets sur les personnes concernées en termes d’accès aux droits et de respect des droits fondamentaux ». Analyse des éléments de réponse du ministre de l’Intérieur sur le rapport « Exilés et droits fondamentaux : la situation sur le territoire de Calais » 1/ Sur les « violences policières » (pp. 9 et 10 du courrier) Les « violences policières » que le Défenseur des droits impute aux forces de l’ordre seraient formulées « dans des termes très généraux qui ne paraissent pas permettre d’établir des faits (…), le rapport se born[ant] le plus souvent à rappeler des éléments déclarés par d’autres associations ou institutions que le ministère de l’Intérieur a déjà eu l’occasion de démentir » (p9, dernier § et suivants).
Le rapport expose longuement les raisons pour lesquelles le Défenseur des droits ne se prononce pas sur les réclamations individuelles dont il a été saisi, l’instruction contradictoire de ces réclamations étant en cours. Ce faisant, le Défenseur : Le ministre ne se prononce pas non plus sur les problèmes pointés par le rapport en ce qui concerne les cadres juridiques d’intervention qui pourraient être précisés (p.79 à 81). Jacques Toubon : «Défendre les droits, à Calais aussi !» Le Défenseur des droits a vu contester de manière virulente les constats et les conclusions du rapport qu’il a publié le 6 octobre sur la situation à Calais.
Je tiens d’abord à restituer les règles qui ont présidé à cet exercice : notre rapport s’appuie sur deux missions menées par des agents assermentés du Défenseur des droits en juin et juillet 2015, et sur les documents écrits communiqués au cours de leurs investigations. Dans le souci de ne rien extrapoler, ce sont les constatations réalisées à ce moment-là que présente le rapport alors que le ministre de l’Intérieur critique ces mêmes constats en s’appuyant sur des éléments postérieurs à nos missions. Quant aux faits, ce n’est pas dire une contre-vérité, par exemple, que de nommer «robinet» ce que sont des «points d’eau» ; il n’y a aujourd’hui de fait que trois points d’eau dans le «camp de la jungle» et l’accès à l’eau est donc insuffisant. Le gouvernement assume ses choix. Le Sénat a durci le projet de loi sur le droit des étrangers.
Paris (AFP) - Le Sénat à majorité de droite a adopté mardi le projet de loi sur le droit des étrangers en le durcissant, établissant notamment des quotas pour chaque catégorie de séjour, mais l'Assemblée nationale devrait rétablir la version du gouvernement. A l'issue d'un débat houleux, 176 sénateurs, de droite, ont voté en faveur de la version du projet de loi réécrit en séance et en commission, 155, à gauche, s'y opposant. 9 UDI-UC se sont abstenus. Une commission mixte paritaire (CMP) va à présent être réunie pour trouver une version commune aux deux chambres.
Onze mesures pour une grande mobilisation de l'École pour les valeurs de la République. Après les attentats qui ont visé le cœur des valeurs républicaines, Najat Vallaud-Belkacem a présenté onze mesures issues de la grande mobilisation de l'École pour les valeurs de la République, jeudi 22 janvier 2015. Transmission des valeurs républicaines, laïcité, citoyenneté et culture de l'engagement, lutte contre les inégalités et mixité sociale, mobilisation de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sont au centre de ces mesures.
La grande mobilisation pour les valeurs de la République est celle de toute l'École, y compris l'enseignement agricole et l'enseignement privé sous contrat. Crise des migrants - Les commissaires européens aux droits de l'enfant instaurent une "task force" (Belga) Quarante commissaires aux droits de l'enfant de 33 pays européens ont décidé de mettre en place une "task force" pour suivre et améliorer la situation des réfugiés mineurs, a annoncé samedi soir à la télévision néerlandaise le commissaire des Pays-Bas.
Le délégué général aux droits de l'enfant de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Bernard De Vos, en fait partie de même que son homologue flamand, ont-ils tous deux confirmé dimanche. Lors de la réunion annuelle du Réseau européen des ombudsmans des enfants (Enoc), les différents commissaires ont décidé d'instaurer une "task force pour monitorer la situation des enfants migrants et rédiger des recommandations les plus cohérentes possibles au niveau européen", explique Bernard De Vos. L'ancienne séquence de la VRT qui embarrasse la N-VA. Michaël Bouche 24/09/15 - 13h32 Source: VRT, HLN vidéo Bart De Wever a provoqué une petite tempête médiatique en laissant la porte ouverte à une adaptation de la Convention de Genève lors de sa conférence à l'Université de Gand devant des élèves de sciences politiques. Et pourtant, en 2012, son discours était différent... © photo news. © stefaan temmerman. "La Convention garantit un même accès à la sécurité sociale que celui qui vaut pour les propres ressortissants" du pays d'accueil, a-t-il expliqué lors de son allocution.
Droits fondamentaux: les députés soulignent les conséquences des mesures de dissuasion contre les migrants et de l'austérité. Les droits fondamentaux des demandeurs d'asile dans l'UE pourraient être menacés par les conditions dans les centres d'accueil, les "expulsions à chaud", les fils barbelés et autres mesures de dissuasion, affirment les députés dans une résolution non contraignante votée ce mardi.
De plus, le texte exprime des craintes concernant les conséquences des mesures d'austérité sur les droits économiques, civils, sociaux et culturels des citoyens, et appelle la Commission européenne à établir un "tableau de bord" pour contrôler la démocratie, l'état de droit et les droits fondamentaux dans les pays de l'UE. La résolution non législative, adoptée par 369 voix pour, 291 voix contre et 58 abstentions, se penche sur la situation des droits fondamentaux dans l'UE en 2013-2014. Droits fondamentaux des migrants et des demandeurs d'asile Conséquences des mesures d'austérité sur les droits fondamentaux. Demandeurs d'asile et réfugiés: quels sont leurs droits, quels sont leurs devoirs?
Réfugiés : quels sont leurs droits en France - Le journal de 20h. Comment des internautes créent l’intox autour des images de migrants. Je suis française, fille d'immigrés et j'ai honte Quels sont les droits (et les devoirs) des réfugiés syriens en France. La droite profite de l'accueil des réfugiés pour relancer le débat sur l'immigration choisie.
Asile ! C’est un droit ! Droits fondamentaux: les députés soulignent les conséquences des mesures de dissuasion contre les migrants et de l'austérité. Aider les réfugiés. 56% des Français opposés à l’accueil de migrants et réfugiés dans l’Hexagone. Ces morts sont les nôtres. Migrants : l'exemple allemand. UE/Migrants : l'Autriche traque des passeurs, les Europ ens restent divis s. Louis Witter on Twitter: "#Migrants : le canard enchaîné dévoile d'étonnants chiffres (via @juliensalingue)... Crise des migrants : Selon Merkel, l'UE doit avancer au nom des "droits civils universels" Calais : une vidéo dénonce des violences policières contre les migrants. « L’incertitude sur mon sort est insupportable » Migrants : « Toute personne humaine est égale et a des droits égaux » en France selon Jacques Toubon. Migrantes en France, jusqu'à quand ?
Ce que la mort du lion Cecil dit de notre monde. Calais: construction d'un campement pour 1.500 personnes. Migrants ou réfugiés, quelle différence? Un débat qui passe de la sphère médiatique à la sphère politique. Violences policières contre des migrants à Calais: le parquet ouvre une enquête. Les engagés, de Paris à Calais. Migrants : Valls annonce un nouveau campement à Calais avec le soutien de l'UE.