L'effacement des dettes a déjà commencé (mais il ne faut pas le dire) C’est un des sujets qui a dominé les débats économiques ces dernières semaines : faudrait-il effacer une partie des dettes issues de la crise sanitaire ?
Thomas Piketty mène le combat, au point de subir un tir de barrage assez féroce. Mais, finalement, puisque les banques centrales mènent depuis un peu plus de dix ans des politiques de monétisation importantes, un effacement des dettes publiques, certes temporaire et sans le moindre cadre démocratique, n’a-t-il pas, en fait, déjà commencé ? Les angles morts du statut des banques centrales Ici encore, les alternatifs ne sont pas les plus habiles communicants. Il faut dire que parler d’effacement de la dette rend le sujet explosif. Comptablement, on pourrait sérieusement considérer que la monétisation est une forme d’effacement des dettes publiques. Cela explique le cas si particulier du Japon, dont la dette publique atteint 259% du PIB, ce qui devrait lourdement contraindre les choix du pays. Le déficit public finalement «proche de 10%» du PIB en 2020. Déficit : qu'est-ce que la règle européenne des 3 % ? - Economie & euro - Toute l'Europe. Pour relancer la croissance ou faire tourner leurs administrations en période de crise, l'Italie, la France ou même l'Allemagne peuvent prévoir des budgets qui dérapent.
Ces dernières années, de nombreux Etats membres de l'Union européenne ont ainsi été pointés du doigt pour leur dette ou leur déficit "excessif". Mais comment les règles ont-elles été fixées ? Sur quels critères ces "excès" sont-ils mesurés ? Que risquent les mauvais élèves ? Qu'est-ce que les critères de Maastricht - crédits : ilbusca / iStock. En quoi l'innovation sociale et environnementale contribue à votre performance ? L’impact socio-économique de la crise financière de 2008 a non seulement été une onde de choc, mais il a en plus galvanisé un mouvement croissant de citoyens et de chefs d’entreprises soucieux de rendre les entreprises plus responsables au niveau social et environnemental.
Auparavant, maximiser la valeur actionnariale était au cœur des stratégies d’entreprise. Désormais, avec le renflouement des banques et des institutions financières par le contribuable, l’actionnaire n’est plus l’unique partie prenante. Pour Rodolphe Durand, professeur de Stratégie à HEC Paris, se concentrer sur des facteurs économiques objectifs et des business models financièrement viables ne suffit plus. Aujourd’hui, ce qui donne du sens aux affaires, c’est intégrer l’innovation durable, la croissance inclusive, et l’impact social et environnemental dans sa stratégie d’entreprise. « On ne peut plus se contenter d’être une organisation qui résout les problèmes de façon mécanique. Responsabilité contractuelle : nul besoin d'une faute grave, une faute simple suffit.
Une société conclut un contrat de gardiennage pour la surveillance de son site avec une société de gardiennage.
Invoquant des violences physiques commises par le représentant de la société de gardiennage sur son personnel, la société résilie unilatéralement le contrat et demande l’indemnisation de son préjudice. Une cour d’appel ne retient pas l'existence d'une faute grave de la société de gardiennage justifiant la résiliation unilatérale et immédiate du contrat et elle prononce la résiliation judiciaire aux torts partagés. L’arrêt est censuré par la Cour de cassation sur ce point : dès lors que ces événements caractérisaient une faute de la société de gardiennage de nature à justifier la résiliation du contrat aux torts partagés des contractants, la demande de dommages-intérêts aurait dû être acceptée.
A noter : Illustration du principe constant selon lequel toute faute est susceptible d’engager la responsabilité contractuelle d’une partie, peu important sa gravité. Relance : Le Maire promet 30 milliards d’euros pour la transition écologique. Le PIB a progressé de 0,3 % au premier trimestre. Automobile : la production de Renault et PSA ralentie par une pénurie de pièces essentielles. Et si l'inflation revenait pour de bon? Alstom : le constructeur français rachète Bombardier Transport et devient le numéro 2 mondial du secteur. Une belle acquisition.
Le constructeur ferroviaire français Alstom est devenu, vendredi 29 janvier, le numéro deux mondial du secteur en bouclant le rachat de son concurrent canadien Bombardier. Au total, le groupe va débourser 5,5 milliards d'euros pour racheter 100% de Bombardier Transport. En détail, cela signifie qu'Alstom va payer 4,4 milliards d'euros au groupe canadien pour reprendre ses activités ferroviaires, auxquels s'ajoute 1,1 milliard pour combler une trésorerie négative et "d'autres ajustements contractuels". C'est beaucoup moins que le prix de 5,8 à 6,2 milliards d'euros avancé lorsque l'opération a été annoncée en février 2020.
Alstom devient le numéro deux mondial du secteur avec un chiffre d'affaires combiné de 15,7 milliards d'euros et 75 000 employés dans 70 pays, dont 17 500 ingénieurs. Abus de position dominante : nouvelle amende record pour Google. [Article publié le 18/07 à 13h19, mis à jour à 16h54] Et de deux.
Google vient d'écoper ce 18 juillet d'une nouvelle amende historique de 4,34 milliards d'euros, infligée par la Commission européenne pour abus de position dominante. Celle-ci pulvérise le précédent record, déjà détenu par le géant américain condamné en juin 2017 à régler une amende de 2,43 milliards d'euros.