Les élections législatives françaises de 1893 ont eu lieu les 20 août et 3 septembre au scrutin uninominal à deux tours par arrondissements (loi du 13 février 1889).
Les républicains modérés obtiennent la majorité absolue, la droite marquant un recul important par rapport à 1889, tandis que le radicalisme est également en baisse, concurrencé par le socialisme qui marque des points dans les grandes villes. L'abstention augmente. Une nouvelle génération d'hommes politiques apparaît, conséquence, entre autres, de la crise boulangiste et du scandale de Panama. Le contexte[modifier | modifier le code] Scandale de Panama. Compagnie universelle du canal interocéanique de Panama - Emprunt obligataire à lots de 1888.
Le scandale est lié aux difficultés de financement de la Compagnie universelle du canal interocéanique de Panama, la société créée par Ferdinand de Lesseps pour réunir les fonds nécessaires et mener à bien le projet. Alors que le chantier se révèle plus onéreux que prévu, Lesseps lance une souscription publique.
Une partie de ces fonds est utilisée par le financier Jacques de Reinach pour soudoyer des journalistes et obtenir illégalement le soutien de personnalités politiques. Après la mise en liquidation judiciaire de la compagnie, qui ruine les souscripteurs, le baron de Reinach est retrouvé mort, tandis que plusieurs hommes politiques sont accusés de corruption. Le scandale éclate alors au grand jour. Genèse du projet[modifier | modifier le code] Après l'inauguration du canal de Suez, le 17 novembre 1869, Ferdinand de Lesseps, auréolé de gloire, avait obtenu un statut international.
Affaire de Panamá. Scandale politique et financier de la IIIe République (1888-1893).
Fondée en 1880 par Ferdinand de Lesseps grâce aux souscriptions de nombreux petits épargnants, la Compagnie universelle du canal interocéanique de Panamá rencontra dans la réalisation de ses travaux des difficultés inattendues qui l'obligèrent à émettre en 1885 et 1888 de nouvelles obligations, avec l'accord des chambres politiques. Elle déposa pourtant son bilan en 1889. Des poursuites furent engagées à partir de 1891 contre les administrateurs et certains furent accusés d'avoir corrompu des parlementaires (les « chéquards »).
Les procès des administrateurs et des hommes politiques accusés de corruption n'aboutirent qu'à des condamnations limitées (Lesseps, le ministre Baïhaut). En 1889, c'est la débâcle.
La compagnie est mise en liquidation. 800 000 "petits porteurs" sont ruinés ; ils ont apporté un milliard et demi de francs de l'époque (équivalent à une trentaine aujourd'hui). Devant l'ampleur du scandale qui couve, le gouvernement Loubet commence par essayer de l'étouffer. Peine perdue, l'affaire éclate au grand jour en 1892 et se transfère sur le terrain politique. Parlementaires et ministres compromis sont cloués au pilori. Une commission d'enquête est nommée. On retrouve les talons des chèques et les noms de leurs bénéficiaires, dont ceux des ministres Rouvier, Baïhaut, Charles Floquet, qui prétendent bien sûr avoir utilisé l'argent pour financer leur campagne électorale.
L'Affaire du Canal de Panama - Ferdinand de Lesseps. Le canal de Panama (1879-1914) Troisième République. Le scandale de Panama, la première arnaque financière. Le Scandale de Panama. 20 mars 1893 - Procès du scandale de Panama. Le scandale de Panama se solde le 20 mars 1893 par la condamnation à 5 ans de prison d'un ancien ministre des travaux publics, Baïhaut, qui a eu seul la naïveté d'avouer son implication dans cette gigantesque escroquerie.
Parmi les autres inculpés, Ferdinand de Lesseps et Gustave Eiffel échappent de justesse à la prison grâce à une prescription bienvenue. Un projet insensé Auréolé par la réussite du canal de Suez, Ferdinand de Lesseps s'était proposé de récidiver dix ans après, en 1879, avec le percement de l'isthme de Panama, entre l'océan Pacifique et l'océan Atlantique. L'isthme faisait alors partie de la Colombie. Le 15 mai 1879, un Congrès international d'études du tunnel transocéanique se réunit à Paris sous la présidence de Lesseps, déjà âgé de 73 ans. C'est finalement... AFFAIRE DE PANAMÁ. Le plus grand scandale financier et politique de la IIIe République fut provoqué par la liquidation judiciaire de la Compagnie universelle du canal interocéanique en février 1889.
Ferdinand de Lesseps, qui jouissait d'une popularité immense à la suite du percement du canal de Suez, était à la tête de l'entreprise de Panamá. Contre l'avis des techniciens, il prétendit pouvoir mener à bien les travaux considérables que le climat et le relief rendaient particulièrement aléatoires.
Pour financer les travaux, Lesseps s'adressa aux petits épargnants. Le scandale de Panama. Contexte historique Un « scandale » entré dans la postérité Connue sous le nom de « scandale de Panama », l’affaire de corruption qui impliqua des industriels, des journalistes et des hommes politiques français éclate en 1892.
Le plus grand scandale financier du XIXe siècle en France se solde en 1893 par les condamnations de Ferdinand de Lesseps ainsi que par la démission d’Émile Loubet, alors ministre de l’Intérieur et anciennement ministre des Travaux publics (1887-1888). Devenu président de la République (1899-1906), ce dernier continue pourtant de voir son nom associé au « scandale », comme l’indique la caricature réalisée en 1906 par Orens Denizard, A Loubet 1er, preuve que cette affaire demeure longuement et profondément ancrée dans les mémoires et l’imaginaire collectif. Ce n’est par contre qu’indirectement que la plaquette sculptée sur cuivre « Henri Barboux, avocat, élu à l’Académie française », réalisée par Paulin en 1907, est liée à cet épisode.
Analyse des images Interprétation.