Face à l’explosion des loyers à Berlin, un puissant mouvement d’habitants veut exproprier les gros bailleurs privés. « Il y a quelques années encore, il aurait semblé absurde à beaucoup de parler d’expropriation. Aujourd’hui, notre initiative rencontre une grande résonance. Je ne l’aurais jamais cru. » Rouzbeh Taheri est actif depuis des années dans le mouvement berlinois pour le droit au logement. En 2015, il était porte-parole d’une initiative de locataires qui avait lancé une procédure de référendum citoyen pour la protection du logement social. Mais nul besoin de référendum : la municipalité a adopté leur projet. Ces collectifs de locataires veulent désormais aller plus loin, avec un référendum demandant l’expropriation des grandes sociétés immobilières privées, massivement présentes à Berlin. « Notre proposition d’expropriation ne concerne que les sociétés immobilières les plus importantes, qui détiennent plus de 3000 logements.
Ce qui représente environ 200 000 logements en tout. Un mouvement social pousse la mairie à racheter une partie des logements privatisés Rachel Knaebel Lire aussi : Royaume-Uni. L’incendie de la tour Grenfell, un scandale d’inégalités. 14116338 1048968238492027 857602147 n. 15412716 556974944509265 7194103949178175488 n. La pauvreté et les inégalités ont encore augmenté en France en 2015. Un Français sur sept vit avec moins de 60 % du revenu médian, selon les dernières estimations de l’Insee.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne-Aël Durand Le taux de pauvreté repart à la hausse, passant de 14,1 % à 14,3 % entre 2014 et 2015, selon une estimation de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée lundi 5 décembre. Désormais, plus d’un Français sur sept vit avec moins de 60 % du revenu médian, qui s’élève à 1 003 euros par mois pour une personne seule. Après une baisse en 2013, cet indicateur retrouve les niveaux atteints en 2011 et 2012, après la crise financière mondiale.
Selon l’Insee, la hausse observée « proviendrait principalement de l’augmentation du nombre de chômeurs vivant au-dessous du seuil de pauvreté, elle-même liée à celle du nombre de chômeurs de longue ou très longue durée ». Les explications : Une personne sur sept sous le seuil de pauvreté en France : comment comprendre ce chiffre. Les Olympiades ont toujours été un désastre pour les démunis, et Rio ne fait pas exception. Rio de Janeiro – Il y a sept ans, Vila Autódromo n’était qu’une paisible bourgade de pêcheurs située en bordure du lagon de Jacarepaguá, à proximité du circuit automobile du même nom. Négligée par les autorités municipales, comme la plupart des centaines de favelas de la région métropolitaine, elle ne pouvait compter sur pratiquement aucun des services publics offerts aux quartiers riches situés sur l’autre rive.
Mais elle abritait tout de même 600 familles en 2009, année où le Comité international olympique (CIO) a confié à Rio de Janeiro l’organisation des Jeux de 2016. «C’était un véritable paradis», affirme Luiz Cláudio Silva, qui y a vécu plus de 20 ans. «Je croyais que j’allais y passer le reste de mes jours.» Lorsque les Jeux olympiques prendront fin, seules 20 familles habiteront encore à Vila Autódromo, car le lotissement a été rasé en presque totalité pour donner accès au Parc Olympique qui se trouve à moins d’un kilomètre.
Les leçons d’Atlanta Le président Franklin D. Close. Aux Etats-Unis, le petit peuple des mobile homes, par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique, février 2016) Dans le minuscule jardin qui entoure sa maison, M. Francisco Guzman n’a pas le droit de laisser traîner des objets. Il ne peut pas non plus sortir la poubelle avant le jour du ramassage des ordures ni écouter de la musique. « Je peux avoir un animal de compagnie, mais il ne doit pas dépasser 40 centimètres de hauteur. Et si je veux héberger quelqu’un, même mon frère ou ma mère, je dois demander l’autorisation au gérant. C’est incroyable ; je suis quand même chez moi ! » Si M. Guzman et sa compagne possèdent bien leur logement, une maison de deux chambres fabriquée en usine, ils louent leur terrain dans un parc à mobile homes d’Aurora (Colorado).
Pour en occuper l’un des 440 emplacements, le jeune couple verse 500 dollars (460 euros) par mois. C’est très peu pour vivre dans cette banlieue résidentielle sans charme ni intérêt, mais qui jouxte la dynamique capitale de l’Etat, Denver, où les prix de l’immobilier ont augmenté de 50 % depuis 2012. Selon M. Selon M. Jean Tirole, Economie du Bien commun - AgoraVox le m dia citoyen. Jean Tirole, Economie du Bien commun, Presses universitaires de France, 2016 "En décernant à Jean Tirole seul le prix Nobel d'économie 2014, l'Académie royale suédoise des sciences récompensa "l'un des économistes les plus influents de notre époque" ; Médaille d'or du CNRS en 2007, Jean Tirole est président de Toulouse School of Economics (TSE), membre fondateur de l'Institute for Advanced Study in Toulouse (IAST) et directeur scientifique de l'Institut d'économie industrielle (IDEI).
Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), il est aussi professeur invité au Massachusetts Institute of Technology (MIT), membre du conseil d'analyse économique (CAE) et membre de l'académie des sciences morales et politiques. " Quatrième de couverture : Avec ce premier livre en français destiné à un large public, le prix Nobel d'économie 2014 nous invite à partager sa passion pour cette discipline.
Sommaire : (...) I. 1. Le piège du Revenu Universel. La guerre du cash aura donc lieu ; elle a même déjà commencé. Petit à petit, tout se met en place et l’étau se resserre lentement mais sûrement, pour que l’argent liquide disparaisse des mains des citoyens, et que, progressivement, les États renforcent leur contrôle des populations sous leur coupe. Les raisons officielles sont aussi connues que comiques : en supprimant les grosses coupures, on lutte contre le méchant blanchiment, qui dans le monde merveilleux des politiciens-bisounours, ne pourrait avoir lieu avec des petites coupures, trop encombrantes (il semble évident pour nos dirigeants que le dealer refusera les paiements en billets de 20€, et refusera la vente si vous n’avez pas des billets de 50 ou de 100).
L’argument du terrorisme étant d’un grotesque achevé, nous n’en parlerons même pas. gif Les arguments officiels étant bien pourris, on peut se pencher sur les officieux, bien plus intéressants. C’est là que le revenu universel rentre en jeu. « Les riches estiment qu’ils ont tous les droits.