Les pères n'ont pas de rôle de séparation précoce : une conception occidentale du rôle du père erronée - Apprendre à éduquer. Une conception occidentale du rôle du père erronée Dans son livre Le quatrième trimestre de la grossesse, Ingrid Bayot regrette que nous ne vivions plus dans des tribus soutenantes et que, par conséquent, les jeunes mères soient privées d’une présence physique et symbolique et d’un soutien à la fois pour elles et pour leurs bébés.
Ces tribus représentaient l’avantage pour les jeunes mères de les protéger, les envelopper et de leur signifier la présence des autres. Notre conception occidentale de l’entourage des jeunes mères est très différente : les autres, et en particulier le père, aurait pour rôle de séparer précocement la mère de son bébé, en blessant l’intégrité physique du nouveau-né, en le privant de la satisfaction rapide de ses besoins, en sabotant sa confiance dans la vie (voir la théorie de l’attachement). Le paternage : la participation aux soins du bébé et le soutien de la mère L’allaitement ne prive pas le père de son rôle de paternage D’autres pères en veulent à leur bébé. Du musée au livre pour enfants : l’imagier d’art. Un imagier composé d’œuvres d’art plutôt que de dessins ou de photos, il suffisait d’y penser.
C’est chose faite depuis une trentaine d’années et les éditeurs jeunesse continuent à rivaliser de créativité autour de ce concept. Le but n’est pas d’en faire le support d’un cours d’histoire de l’art mais de considérer les bébés comme des amateurs d’art à part entière. Ainsi, pour le plaisir de l’enfant et de l’adulte, les imagiers d’art offrent la possibilité d’accompagner les premiers mots avec un soleil peint par Van Gogh, un gros plan sur une chevelure d’un tableau de Renoir ou un graffiti de Keith Haring.
Faire la lecture aux nourrissons ne peut pas faire de mal, bien au contraire. PRODonnie Ray Jones, CC BY 2.0 Carolyn Cates, de la New York University (NYU) School of Medicine, auteure de l’étude, menée auprès de mères et de bébés suivis sur 54 mois, le confirme : « Ces résultats suggèrent que la lecture faite aux jeunes enfants, dans leur petite enfance, a un effet durable sur le langage, l’alphabétisation et les compétences en lecture. » Et de poursuivre : « Ce qu’ils apprennent lorsqu’on leur fait la lecture en tant que nourrissons, a eu un effet, quatre ans plus tard, quand ils entrent à l’école élémentaire. » Pour aboutir à ces conclusions, 250 mères et enfants ont été pris pour cobayes – ces derniers ayant entre 6 mois et 4 ans et demi.
L’équipe de recherche a analysé la quantité de livres que mères et enfants ont partagés à la maison, ainsi que le nombre de jours passés ensemble à lire. Noëmie Kormann, libraire : « Les livres, c'est comme les brocolis ! » Les Pros de la Petite enfance : Qu’attend l’enfant de moins de trois ans quand il lit avec un adulte ?
Noëmie Kormann : L’enfant attend la même chose depuis… la nuit des temps ! Il est ouvert : ce qui l’intéresse, c’est l’interaction avec le lecteur, le conteur, qu’il y ait ou non un support. Avant le goût de la lecture, avant l’éducation, l’intérêt premier du livre est le lien qui est tissé entre celui qui parle et celui qui écoute. On peut même lire ou chanter des comptines quand l’enfant est encore dans le ventre de la mère. En lisant, on peut parler de beaucoup de choses et l’on sait aujourd’hui que plus l’enfant lit, plus il écoute, plus il sait se concentrer. Que se passerait-il si on enseignait le langage oral aux bébés comme on enseigne la lecture aux enfants ? John Holt était enseignant puis chercheur en sciences de l’éducation.
Des imagiers, à quel âge et pourquoi ? Les imagiers sont le reflet du réel Sans être exhaustif, un imagier donne à voir ce qui existe, à commencer par ce qui est déjà connu de l’enfant : ce qu’il mange, ce qu’il y a autour de lui, les paysages, les véhicules, les animaux.
Il accompagne l’installation de la pensée symbolique : l’image est une forme de représentation mentale, le mot prononcé en est une autre et le mot écrit, une troisième. Vers 15 mois, l’enfant devient capable de reconnaître une chaise dessinée et de montrer du doigt celle qui est dans la pièce. Devant une photo de biberon, il peut essayer de prononcer le mot mais aussi aller à la recherche du sien. C’est le début de la conscience de la différence entre le monde et sa représentation, étape importante de ce que Jean Piaget appelait la « construction du réel ». Faut-il proposer des activités aux jeunes enfants ? Quels que soient les efforts, dans les équipes, pour respecter les rythmes individuels des enfants, le déroulement d’une journée ne s’improvise pas quand on accueille un groupe de tout-petits.
Quelques pistes de réflexion pour départager les partisans d’activités à horaires fixes et ceux qui privilégient les jeux libres sans entrave, dans un espace bien aménagé. Les programmes d’activités font plus plaisir aux parents qu’aux enfants À en croire certaines présentations qui en sont faites, presque toutes les activités artistiques et sportives seraient adaptables au plus jeune âge : leurre ou réalité ? Parcours d'autoformation : écrire pour les enfants - Thot Cursus. Comment concevoir une histoire pour enfants ?
Le genre est si inventif qu’on n’imagine pas qu’il y ait de recette pour le faire. C’est certain. Néanmoins, il y a quelques orientations, quelques pistes qui peuvent aider un apprenti écrivain, voire une classe qui tenterait l’expérience. Des formations en ligne, des livres et des blogs proposent de découvrir ces règles, mais surtout son propre style. Les neurosciences valident la lecture d'histoires aux enfants dès leur naissance ! Quand les parents lisent une histoire aux enfants, ils ne partagent pas seulement un agréable moment de complicité, il y a également des effets positifs au niveau du cerveau !
Des chercheurs ont examiné des enfants âgés de 3 à 5 ans grâce à l’imagerie par résonance magnétique alors qu’ils écoutaient une histoire racontée. Les parents de ces enfants ont aussi répondu à un questionnaire sur les fréquences de lecture. Lors de cette séance, un certain nombre de régions dans la partie gauche du cerveau est devenu actif. Ce sont les zones impliquées dans la compréhension de la signification des mots et des concepts, ainsi que dans la mémoire. Bien-traitance et douces violences dans les EAJE. Bien-traitance et douces violences.
Comment définir ces concepts, une définition est-elle possible ? Quels liens ? Pourquoi ces concepts ont-ils eu tant d'écho ? Pourquoi dans certaines structures les pratiques non adéquates se poursuivent ? Quel est l'intérêt éducatif de ces démarches ? Eviter les douces violences, c'est être bien-traitant, être bien-traitant c'est ne pas poser de douces violences Bien-traitance, rien que le mot sonne avec douceur à nos oreilles et lorsque vous rencontrez Mme Rapoport,* vous êtes encore plus séduit par le concept, par la réflexion. Facebook. Des tout-petits à la page. Oubliez tablettes et autres gadgets numériques: pour éveiller les bébés à la lecture, rien de tel qu’un bon vieux livre. Il leur permettra d’accéder à un monde de mots et d’émotions, ce qui développera leur imaginaire.
Vous achetez des livres en tissu à votre bébé et cachez les beaux albums de contes? Changez tout! Depuis 2008, en effet, la Suisse apprivoise l’idée d’un éveil à la lecture dès tout- petit grâce à la création du projet «Né pour lire». Trop de livres pour enfants stéréotypés! Comme je l’écrivais dans mon dernier billet, j’ai la chance d’avoir accès à toutes les nouvelles publications destinées aux enfants qui sortent en librairie. Au fil des ans, j’ai constaté qu’une partie d’entre elles sont souvent « genrées ».
Du côté des livres destinés aux filles, je retrouve chaque mois une multitude d’histoires de princesses, de fées et de poneys dans des livres roses et pailletés. Du côté des garçons, ce sont plutôt des livres mettant en scène des engins de chantiers, des pompiers ou des pirates. Loin de moi l’idée de critiquer l’engouement des petits garçons et petites filles pour ces univers. Mais, malheureusement, il arrive trop souvent que ces livres « genrés » véhiculent une imagerie stéréotypée ou à caractère sexiste. J’ai tendance à choisir en priorité des livres au genre neutre pour la collection de ma bibliothèque et à mettre de côté les livres fortement « genrés ».
Les contes thérapeutiques pour enfants : à quoi ça sert ? Utilisés depuis longtemps dans la médecine traditionnelle orientale, les contes thérapeutiques exposent une situation réelle déplacée dans un contexte imaginaire. L’avantage des contes thérapeutiques est que les enfants pourront se reconnaître dans le héros ou l’héroïne, tout en ayant l’impression qu’on ne parle pas de lui précisément. Bien que l’histoire parle d’autres enfants, ils pourront se représenter les situations décrites en fonction de leurs propres vécus.
Les contes thérapeutiques sont recommandés pour faire face à des moments difficiles. Ils sont conçus de manière à aider les enfants à traverser les petites et grandes épreuves du quotidien. Ils utilisent souvent des symboles et des métaphores et ne s’adressent pas directement aux fonctions rationnelles, analytiques. Adultes et enfants pourront être touchés par des contes thérapeutiques.