Paie ton reloud ! The Kinfolk Kollective - Journal. Comment arrêter les pervers du métro. Sociologie du harcèlement dans les lieux publics - Une heure de peine... , la question du "harcèlement de rue" a eu un petit succès médiatique la semaine dernière ( sur Twitter.
Qu'est-ce que le "harcèlement" ? Erving Goffman va nous aider à y voir plus clair (et va même nous donner des conseils de drague). Il y a eu beaucoup de réactions à cette prise de parole d'un nombre important de femmes. Facebook. On peut parler ? Je dis ce que je pense. Du caractère polymorphe et multicolore du relou en... Sociologie du harcèlement dans les lieux publics - Une heure de peine... Anecdote #1 Harcèlement de rue. Très tôt on nous apprend les formules élémentaires de politesse : entre autres dire bonjour et demander la parole avant de la prendre.
Le Lourd est de sortie ! - GreenPhenix is watching you. J'ai pour le moment partagé avec vous du contenu exclusivement dédié à la cause animale.
Mais certains événements me poussent à vouloir élargir le contenu de ce modeste blog, que je ne tiens en vérité pas à jour. Je désire parler aujourd'hui des problèmes urbains. Non, pas de la pollution. Pas de la difficulté à trouver un logement étudiant sans se ruiner. Pourtant oui il y a matière à dire sur ces sujets. Vous savez déjà de qui je veux et vais parler. Je ne souhaite pas faire ici de généralités, aussi je ne parlerai que de mes expériences personnelles. [Je vais faire ici une parenthèse, comme vous l'aurez remarqué. Ma première rencontre avec Le Lourd date de 2012 si ma mémoire est bonne. D'autres situations égales dans la teneur ont croisé ma route jusque là. Seconde rencontre. Le Thalys, le harcèlement de métro et l’héroisme ordinaire. Hier, un mec armé d’un cutter, d’une Kalash, d’un gun et d’autres joyeusetés du genre s’est mis à agresser les passagers d’un Thalys.
Torse nu, il tire des coups de feu dans le wagon et touche un voyageur à la gorge. Un premier pékin tente de le désarmer en sortant des toilettes, en vain. Deux militaires américains – un rentre d’Afghanistan, l’autre est dans l’Air Force – parviennent à le maitriser. Il est arrêté, les passagers sont pris en charge sur le plan psychologique. Mains au cul, frotteurs et drague lourde: elles racontent le harcèlement dans les transports. Alors que le gouvernement a lancé le 9 juillet un plan de lutte contre le harcèlement dans les transports, nous sommes allées à la rencontre des utilisatrices des transports en commun pour qu’elles nous racontent les remarques salaces, les regards insistants et les insultes auxquels elles sont quotidiennement confrontées.
Ils sont de toutes les origines sociales, argentés ou sans argent, et ethniques, Blancs, Noirs, Arabes… Ils ont tous les âges: jeunes adultes, trentenaires, quadras, quinquas, seniors… Ils sont de toutes les apparences: l’un est “propre sur lui”, l’autre “costard-cravate”, un autre encore “déglingué et pas net”, “c’est tant le mec en jogging cra-cra que le commercial BCBG”. Le profil type de l’homme qui harcèle ou agresse dans les transports n’existe pas.
Il n’y a pas non plus de portrait-robot de la femme victime d’agression ou de harcèlement sexuels. Je suis une ninja au quotidien (à cause du harcèlement de rue) La première fois qu’un homme m’a fait comprendre que j’étais une femme, j’avais onze ans. Je portais un pantalon noir informe et un col roulé, mais il faut croire que ma puberté précoce ressortait suffisamment pour lui permettre quelques remarques enjouées et appuyées sur l’arrondi timide de mes seins… À lire aussi : #FirstHarassed, quand les femmes dénoncent le harcèlement sur Twitter. Je ne suis pas charmante. Au vieux pervers qui demande au collègue assis à côté de moi « Mais qui est donc cette charmante demoiselle ?
» en parlant de moi. Au jeune pervers qui me lance un « Charmante ! » un dimanche après-midi, en pleine rue, sous les yeux d’une petite famille. Au pervers trentenaire qui m’interpelle d’un « Charmante la demoiselle ! » à 23h un lundi soir dans une rue déserte. Femmes harcelées, agressées dans les lieux publics : et si on se battait, au sens propre ?
Je croyais en la force des mots.
Je croyais aussi au pouvoir de l’éducation. Je croyais aux actes raisonnés, aux convictions exprimées avec pondération ou avec force, je croyais à tout cela et j’avais la foi, car il en faut pour militer. J’expliquais là pourquoi je pense le féminisme nécessaire, puisqu’il profitera aux filles mêmes de nos détracteurs. Du caractère polymorphe et multicolore du relou en milieu urbain. Harcèlement de rue : et si on élargissait un peu le regard ? Quand on dit « harcèlement de rue », y compris dans des discussions entre féministes, dans un bon 90% des échanges, on parle d’une situation comme celle ci : Germaine est « socialement reconnue comme jolie », et des relous se sentent en droit de l’interpeller avec des approches sexuelles subtiles (« Eh, tu baises, tu suces, t’es booooonne »), ou de la peloter, tripoter, agresser physiquement.