Comment le porno féministe révolutionne l'industrie du sexe. SEXUALITÉ - De plus en plus, le porno grand public fait débat.
Ken Loach, la prostituée et le workfare. Katie, personnage féminin de Moi, Daniel Blake, le dernier film de Ken Loach, est privée de ses indemnités chômage car, s’étant trompée de ligne de bus, elle est arrivée en retard à son rendez-vous avec l’équivalent anglais du Pôle emploi.
Tout le film, d’ailleurs, raconte comment les chômeurs britanniques (mais ils ne sont pas les seuls !) Sont contrôlés, infantilisés et humiliés, obligés d’apporter les preuves qu’ils ont bien passé leurs journées à quémander des emplois inexistants auprès d’employeurs, sous le constant couperet d’une suspension de la maigre allocation qui leur permet de survivre. Katie subit les humiliations sans se révolter. Elle se prive de nourriture pour que ses enfants aient un repas complet puis accepte de faire la queue pendant des heures pour accéder à la banque alimentaire. Prostitution: au bois de Boulogne, la désertion du chaland, l'avènement des violents. A l'arrière de sa petite camionnette claire, deux matelas recouverts d'un drap noir font office de couche.
Roberta, prostituée franco-péruvienne de 41 ans, active depuis sa majorité, ne mâche pas ses mots. "Cette loi est une merde! On ne peut plus travailler. Certaines de mes collègues n'ont même plus assez pour manger", s'insurge cette jolie trans blonde, au nez chaussé de fines lunettes, qui dit avoir perdu "la moitié" de ses clients depuis avril. Garées sur les allées passantes et contre-allées apaisantes du "bois" situé en bordure de Paris, de multiples fourgonnettes, comme la sienne, attendent le chaland.
Depuis le vote de la loi, un client est passible d'une amende de 1.500 euros, pouvant monter à 3.750 en cas de récidive. Seuls 249 d'entre eux ont été verbalisés en France fin septembre, selon une source policière. Mais l'impact psychologique de la loi est réel. Melange Instable — Prostitution : Pourquoi et comment j'ai viré... À 13 ans, je me déshabillais devant ma webcam pour le bonheur de mes camarades de classe. Photo via Flickr Alors que je discutais au téléphone avec mon père il y a un peu plus d'un mois, ce dernier s'est mis à me parler du sexting.
Il m'a demandé si j'avais entendu parler de l'histoire de ce gamin de 14 ans, vivant en Angleterre, qui s'était fait arrêter et avait été enregistré dans une base de données de la police après avoir envoyé des photos dénudées à une fille du même âge sur Snapchat. « C'est terrible, non ? La vie de ce garçon ne sera plus jamais la même. » Voilà quelle a été la réaction de mon père. RÉFLEXIONS SUR LE CONSENTEMENT LE DÉSIR ET LA PROSTITUTION. Réflexions sur le consentement, le désir et la prostitution.
Ou, pour ma liberté de ne pas être une victime. 1- Prendre la parole depuis le bas de l’échelle sociale. Précaire. C’est en réfléchissant à la précarité de ma situation, matériellement très inconfortable malgré une vie sociale riche et un bon niveau d’étude, que j’en viens à m’intéresser à la prostitution. Je fouine sur le net à la recherche d’informations, de quelque chose qui ressemblerait à une liste de conseils de sécurité à l’usage des débutantes… Je pose une question sur un forum parlant explicitement du sujet : réponse immédiate, mon message est supprimé, il est interdit par la loi de donner des conseils ou des bons plans, c’est de l’incitation à la prostitution (et ça tombe sous le coup de la loi contre le proxénétisme).
Facebook. Prostitution : la pénalisation des clients, une rééducation par la honte perdue d'avance. Le Sénat s'est une nouvelle fois opposé à la pénalisation des clients des prostituées, le 14/10/15 (Maxppp/E.
Scagnetti) "Une situation paradoxale", "incompréhensible", c'est en ces termes que Patric Jean, cinéaste et fondateur de l'association Zéromacho qualifiait au matin du vendredi 16 octobre sur France Inter, dans l'émission "Un jour en France", la décision estivale d'Amnesty International de condamner officiellement la pénalisation de la prostitution en général et de ses usagers en particulier. Une décision motivée comme suit : de telles législations coercitives ne font rien pour améliorer le sort des personnes prostituées, mais, au contraire, font beaucoup pour maintenir ces personnes au plus profond du tas de merde qui peut qualifier le quotidien d'une grande majorité d'entre elles. Les prostitué(e)s sont des humains Le consensus auquel était arrivé Amnesty International en août dernier était une "simple" position pragmatique : D'accord. Prostitutions au XIXe siècle 4/4 : Oppositions à la prostitution au XIXème siècle.
L’État se cache derrière la lutte contre la prostitution pour ne pas protéger les victimes de traite. Une loi qui risque d'aggraver la pénalisation des prostitué-e-s. Carine Favier et Véronique Séhier, co-présidentes du Planning Familial considèrent que le loi « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel » qui sera débattue en deuxième lecture au Sénat, le 14 octobre 2015, risque de renforcer « la précarité économique et sanitaire des prostitué-e-s ainsi que la stigmatisation à leur égard. » Mercredi 14 octobre 2015 sera débattue en deuxième lecture au Sénat la loi « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel ».
Prostitution : Pourquoi et comment j'ai viré anti-abolitionnisme. _ Les commentaires de ce blog sont toujours fermés.
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Le fait que je critique et mette en perspective diverses choses problématiques à son sujet ne signifie pas que les autres courants soient absolument épargnés de toute critique ou de toute chose problématique. Féministes, donc contre la pénalisation des clients. A l’heure où le gouvernement socialiste veut faire voter une loi de pénalisation des clients des prostituéEs, nous affirmons que la question n’est pas de prendre parti contre ou en faveur de l’abolition de la prostitution mais qu’il est nécessaire de prendre parti en tant que féministes.
Parce que vouloir «abolir» la prostitution sans exiger, au préalable et avec le même aplomb, l’abolition de la pauvreté, de l’exploitation et du pillage du Sud par le Nord est au mieux une naïveté, au pire, une imposture. Or, ce gouvernement n’est pas naïf. En moins de deux ans, nous avons même pu constater sa détermination à renforcer l’exploitation de touTEs et des dominations du Nord sur le Sud. Parce que nous sommes féministes, nous refusons que des femmes soient stigmatisées, discriminées, poussées à l’isolement et à l’invisibilité parce qu’elles se prostituent.
Parce que nous sommes féministes, nous refusons de parler à la place des premières concernées. Le sexe est un travail - Ras la chatte. Mais fais-le gratuitement, parce que payer du sexe, ça se fait pas.
Ont traite les femmes comme des putes, mais il ne faudrait surtout pas qu'elles se mettent à y gagner de l'argent, elles risqueraient de devenir beaucoup trop indépendantes. Ben oui, si tu utilises le sexe pour gagner de l'argent, du pouvoir ou de la reconnaissance sociale, alors t'es une pute, une salope, une attention whore. Faudrait surtout pas que le sexe nous aide à améliorer nos conditions de vie ou à nous émanciper. Faut pas être une coincée, mais faut pas non plus être une pute. Alors on dit aux femmes que le sexe, c'est que du plaisir, que du désir, que du beau, de l'osmose entre deux personnes tout ça tout ça. Ben oui, t'es pas non plus une femme de ménage. Et quand tu t'allonges en pensant à l'Angleterre, ou à n'importe quoi d'autre, à part à ce que t'es en train de faire, t'es pas une pute, toi, au moins.
Toi, au moins, il n'y a qu'un seul mec avec qui tu couches quand tu n'as pas envie. Sur le travail sexuel : une perspective féministe révolutionnaire. Introduction. Clara Morgane enceinte : « Vous êtes ignobles » Clara Morgane et son mari. Et si on leur foutait la paix ? (Photo : @ClaraMOfficiel ) La semaine dernière, le magazine Gala a annoncé la grossesse de Clara Morgane. Immédiatement les réseaux sociaux se sont emparé de la nouvelle avec une violence inouïe. Le client est roi. Dans les deux précédents articles sur le sujet (ici et là) je m’intéressais à la prostitution en tant que phénomène social. J’ai assez peu évoqué l’acte prostitutionnel. Je vais maintenant parler de choses un peu plus concrètes, mais toujours du côté du client.
Pénalisation du client ? « Le principe de liberté ne peut exiger qu’il soit libre de ne pas être libre. Ce n’est pas être libre que d’avoir la permission d’aliéner sa liberté« . John Stuart Mill « La raison du plus fort est toujours la meilleure« . Jean de la Fontaine. Comment je travaille? Pour commencer, je me suis conformée aux standards en me disant que je verrais bien par la suite, que j' assouplirais surement certains trucs, parce que bon voila quoi, j' étais pas "comme ça", j' étais pas ce genre de personne qui sélectionne ses relations sur des à priori, des généralités faussées et des critères arbitraires.
J' avais pas encore bien compris que je devais absolument dissocier et cloisonner les choses : Moi d' un coté, mon produit de l' autre. Par la suite, j' ai bien vu. Et loin de m' assouplir, je me suis endurcie. Endurcie jusqu' à l' inconcevable. Aujourd'hui, mes critères de sélection sont les suivants : + de 30 ans/- de 55ans, type Européen, politesse+vouvoiement+absence de fautes d' orthographe importantes dans les mails, présentation+photo éxigée. Sont rédhibitoire : les tentatives de négociation de tarifs (c'est marqué partout sur mon site que si tu négocies, tu peux te brosser. Contre l’abolition des putes, pour une révolution sociale ! Nous nous sommes longtemps demandé si nous devions écrire ce texte là. Le sujet resurgissant de temps en temps, et notre position étant connue, quoi que peu développée parce d’autres collectifs et associations se concentrent plus sur ce sujet là.
Mais nous sommes féministes et anarchistes, et étant donné que certainEs personnes de notre collectif sont directement concernéEs, voici une clarification de nos positions sur le travail du sexe. Pourquoi la sodomie reste problématique dans les films porno. Un harcèlement institutionnalisé, les prostituées chinoises et le délit de racolage public.