La souffrance du lepéniste. Publié en avril 2012 après le triomphe de Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle, ce texte demeure – hélas – d’actualité aujourd’hui, alors que le même parti raciste continue de prospérer, alors que la complaisance et le déni sont toujours plus de mise face à ses électeurs, disculpés par 100% des commentateurs et des responsables socialistes ou républicains d’un racisme qu’ils sont pourtant 82% à revendiquer ...
C’est entendu : l’électeur lepéniste souffre. De Rachida Dati à Ségolène Royal, De Hollande à Sarkozy, tout le monde le dit, partout : la France qui vote FN, c’est la France qui souffre, et il faut entendre cette souffrance. Et en un sens c’est vrai. Oui, les électeurs du FN sont des gens qui souffrent, et oui, leur souffrance doit être entendue. Elle doit, cela dit, être entendue pour ce qu’elle est. De quoi souffrent-ils donc, ces pauvres lepénistes, si ce n’est pas de la misère ? TwitLonger — When you talk too much for Twitter. Why Are You So Angry? Part 1: A Short History of Anita Sarkeesian. Selfish, Shallow, and Self-Absorbed. Sixteen Writers on the Decision Not to Have Kids, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, août 2015) Dans un contexte de taux de natalité historiquement bas, les témoignages sur le choix de ne pas avoir d’enfants se multiplient depuis quelques années aux Etats-Unis. Ce recueil, qui réunit seize écrivains, treize femmes (dont Lionel Shriver, auteure de We Need to Talk About Kevin) et trois hommes, se distingue par sa qualité littéraire.
Percutantes, souvent poignantes, parfois drôles, les contributions ménagent toute leur place aux nuances et à l’ambivalence. Elles élèvent spectaculairement le niveau du débat, quand la réflexion sur le sujet se limite encore trop souvent à une poignée de préjugés — à commencer par l’idée selon laquelle le refus de procréer traduirait une attitude « égoïste, superficielle et nombriliste ». Elles invitent à mener sa vie, si nécessaire, en dehors des sentiers battus, à l’image de Michelle Huneven. Est ce qu’un homme peut vivre sans éjaculer? C’est nécessaire d’évacuer son sperme? - Sexy SouciS. Hello! Alors, en effet, un homme cis pourrait, en théorie, vivre toute sa vie sans éjaculer et ça ne serait pas un problème du tout. Du point de vue de la santé, il n’est absolument pas nécessaire d’évacuer son sperme, puisque l’organisme n’en produit de « nouveau » que lorsque l’on a éjaculé. On n’a pas besoin de « vidanger » ses testicules!
Contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, le sperme ne s’accumule pas dans les testicules jusqu’à les faire éclater ^^ En anglais ils ont même une expression pour parler de cette légende urbaine, les « blues balls » ou couilles bleues en VF, ce qui est supposé décrire l’état dans lequel se trouveraient des testicules en cas de grosse envie sexuelle non concrétisée ou de longue période d’abstinence. Pour le LOL je pose cette petite vidéo au contenu vraiment pas du tout scientifique. Après, il est de toute façon très peu probable qu’une personne née avec un pénis et des testicules n’éjacule jamais.
Voilà, j’espère t’avoir rassuré⋅e :) MANUEL DE CONVERSATION POUR UN DEBAT SUR LE VEGETARISME SUR LES FORUMS. Au cours de mes tribulations sur internet, j’ai observé que les débats relatifs au végétarisme ou à la protection animale se ressemblent tous. J’ai donc pris de mon temps pour vous livrer une synthèse de ce qui va se passer au cours de la conversation. Il n’y a aucun jugement de ma part, je ne cautionne pas tous les propos, c’est seulement que c’est comme ça que ça se passe. Une personne va lancer un débat sur le végétarisme (ou la protection animale), peu importe que cette personne soit pour ou contre, et peu importe le contenu du premier message. Un végétarien va intervenir pour dire qu’en effet, il est végétarien, et qu’il se porte bien.
Un non-végétarien va dire qu’il est ridicule d’être végétarien, puisque l’homme a toujours mangé de la viande. Le végétarien va lui dire que l’ancienneté d’une tradition n’est pas gage de sa moralité, et qu’en effet, on a toujours pratiqué le meurtre, l’excision, et la discrimination. Un intervenant poste une photo de viande crue. Je suis jolie. – Version courte – Etre une femme et se trouver jolie c’est toujours mal vu. On te demande de lutter H24 pour que tu sois toujours plus belle, mais on refuse totalement que tu estimes avoir atteint ton objectif.
Pourquoi? Parce qu’on ne veut pas que tu te sentes bien. – Version longue – Ma mère est une très belle femme. Je me souviens de ces moments où elle se préparait pour aller travailler. J’ai toujours voulu être belle comme ma mère, mais ma Maman m’a dit que j’étais belle à ma façon, avec mon joli sourire et mes jolis yeux. De temps en temps ma mère appelait mes frères et leur disait « Les garçons, dites à votre sœur qu’elle est jolie, elle ne veut pas m’écouter ». Ce matin, du haut de mes 25 ans j’ai envoyé une selfie* à une amie et en retour j’ai eu « tu es jolie! Je te le dis franchement, j’ai pas kiffé cette réponse. 25 ans sur cette planète, 97% du temps j’ai toujours trouvé que j’étais immonde. Ce matin je me réveille fatiguée, je me prépare et finalement je me dis « Wow! Loubia Connection: Le jeune de banlieue...ouais non laisse tomber. On pourrait te raconter plein de choses, chacun-e de notre point de vue. Moi par exemple, je pourrais te raconter dix, vingt, mille fois que les enfants au parc ne se tapent pas dessus plus que de raisonnable pour leur âge, que les ados ne passent pas leur vie à hurler nique ta mère la pute un couteau à la main, et que les enseignants arrivent sans problème à faire classe sans gilet pare-balles ni bouclier anti émeute.
Je pourrais te raconter que les réunions parents-profs font carton plein, que les parents du quartier tous genres, nationalités et religions confondus, se disent bonjour, se serrent la main, se parlent, parlent aux enseignants du futur de leurs enfants, parce qu'ils s'en inquiètent comme la plupart des parents. Je pourrais te raconter que de 22h à 7h chez moi, la rue est calme. C'est la même guerre des boutons que tu peux trouver partout. J'ai envie de t'emmener, et te faire chercher le communautarisme que tu passes tes journées à dénoncer, sans foutre les pieds chez nous. Le choc des mots, le choc des photos. "Photographier, c'est s'approprier l'objet photographié. C'est entretenir avec le monde un certain rapport qui s'éprouve comme rapport de savoir, et donc de pouvoir. (...) le texte imprimé filtre le monde, le transforme en objet mental, de façon moins traîtresse, semble-t-il, que les images photographiques qui sont maintenant la source principale où l'on apprend à qui ressemblait le passé et ce que contient le présent.
Ce qui est écrit sur une personne ou sur un événement se donne ouvertement comme une interprétation, au même titre que ces "propositions" plastiques artisanales que sont les peintures et les dessins. Les images photographiques ne donnent pas tant l'impression d'être des propositions sur le monde que des morceaux du monde, des miniatures de la réalité que quiconque peut produire ou s'approprier. " Susan Sontag Sur la photographie "Il y a une limite où l'exercice d'un art, quel qu'il soit, devient une insulte au malheur. " Maurice Blanchot, L'écriture du désastre. Collection Témoignages : Maltraitance gynécologique. Un documentaire de Mélanie Déchalotte et François Teste Maltraitance en gynécologie © LILY KHAMSYVORAVONG Lors d’une consultation, d’un accouchement, d’une IVG… le corps de la femme ne lui appartient plus. Tout au long de leur vie, les femmes livrent leur corps à des gynécologues - pas toujours respectueux, parfois méprisants.
Quand elle survient la maltraitance médicale est une réalité que les femmes taisent, car elle reste perçue comme inhérente à la condition féminine. Plusieurs enquêtes dans la presse et sur internet ont signalé les pratiques archaïques dont les femmes peuvent être victimes dans leur parcours de santé. Avec : Marianne et Sophie Anne-Charlotte Husson Martin Winckler, médecin Clara De Bort, spécialiste des droits des femmes Jean Marty, président du Syngof (syndicat des gynécologues et obstétriciens de France) Elisabeth Paganelli, gynécologue Marie-Hélène Lahaye, juriste La presse en parle >>> Mediapart : Maltraitance médicale des femmes >>> La Vie : Sur les docks. Injonctions paradoxales. Mes fesses. "Les pédés, dehors !" : CPE d'un collège catho, j'ai été viré. La Manif pour tous a gagné. Mais alors c'est quoi militer. La question du militantisme est une question finalement assez épineuse. Ainsi par exemple beaucoup de femmes féministes hésitent à se déclarer comme militantes ; d'autant plus lorsqu'elles entendent régulièrement "qu'elles ne militent que sur Internet".
Beaucoup de femmes, dans les interviews que je suis en train de mener, me disent, alors même qu'elles ont énuméré tout ce qu'elles faisaient au quotidien, me disent "ne pas se voir comme des militantes". C'est une assertion qui ne serait pas à discuter si elle n'émanait pas parfois d'un dénigrement certain qui conduit beaucoup de femmes à toujours minorer ce qu'elles peuvent faire. Il est étonnant de dire "qu'on ne milite que sur internet" et de voir en 2015, de voir Internet comme un lieu "à part", comme un lieu qui ne ferait pas partie de la vie. Pour beaucoup de gens militer signifierait par exemple manifester dans la rue, en brandissant des pancartes et en criant très fort.
Manifester est également un luxe en matière de temps. A ceux qui me répètent qu’on ne peut pas accueillir “toute la misère du monde”. Parce que je n'en peux plus d'entendre, à chaque fois que je dis que je travaille dans l’accompagnement des demandeurs d’asile “Mais il sont vraiment trop nombreux, non ?” “Déjà que la France est un des pays les plus généreux en Europe ...” et autres “La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde"... j'ai décidé d’écrire ce texte, pour contenir ma frustration, mon indignation qui croît chaque jour en entendant les politiques nous abreuver de chiffres hors contexte censés nous démontrer que nous sommes une forteresse assiégée, et contenir ma tristesse de voir notre gouvernement de “gauche” si tétanisé par l’influence de l’extrême droite dans le champ politique qu'il finit par rentrer dans son jeu ...Je comprends que les gens finissent par s'y perdre et par se demander si, vraiment, on accueille trop de demandeurs d’asile en France.
Et pour ce qui est de prendre sa part, on va le voir, malgré son image de pays des Droits de l’Homme, la France est loin d´être exemplaire. « Dérive autoritaire : les premiers signes qui doivent alerter » En plus de son efficacité douteuse, le site gouvernemental Stop-djihadisme se prête à tous les détournements. On y trouve notamment une plaquette qui renseigne sur « les premiers signes » de l’embrigadement d’un proche dans le salafisme djihadiste. Parmi ces « signes » évoqués sous forme de pictogrammes (à gauche ci-dessus) : « Ils se méfient des anciens amis, qu’ils considèrent maintenant comme des “impurs” » ; « Ils rejettent des membres de leur famille » ; « Ils abandonnent l’école ou la formation professionnelle car l’enseignement dispensé fait parti du complot », etc.
Vient ensuite le numéro vert mis à disposition des « familles » qui « sont souvent démunies pour identifier les signes qui peuvent laisser présager un embrigadement, puis un départ ». Sur Twitter, Clément Sénéchal, « l’homme qui tweetait pour Mélenchon », se moque gentiment : « Passé la journée au téléphone avec le ministère de l’Intérieur : j’avais des doutes sur à peu près tous mes potes. » Certains vont plus loin. Les enseignants doivent être des exemples de respect pour la jeunesse.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, je souhaite préciser tout de suite, puisque cela semble avoir de l'importance : oui, je suis enseignant dans le secondaire public. Non, je ne suis pas en lycée pro, ni en établissement REP+. Certain(e)s diront probablement que « je ne peux pas comprendre ». Tant pis. On montre les enseignants en exemple. Liberté, Egalité, Fraternité ! On parle d'eux (de moi, de nous !) Hier pourtant – et ce n'était pas la première fois – j'ai lu des choses qui me sont insupportables.
J'ai à mon tour défendu ces articles sur Twitter. Ce que certains, soucieux de ménager le corps enseignant, qualifient de « pratiques marginales » se trouvait défendu, soutenu ouvertement par des dizaines d'enseignants. Afin de tenter d'expliquer ce comportement, Mme Déjantée posait avec justesse (et beaucoup de précaution !) Ces métiers ont un point commun : celui d'imposer une relation dissymétrique entre les différents acteurs. 1. 2. 3. 4. Les enfants ne sont pas des distributeurs de bisous. C’est la preuve, s’il en fallait une, que l’éducation est un terrain au moins aussi glissant que la liberté d’expression ou le droit au respect de la vie privée des politiques. Depuis plusieurs jours, la presse et les réseaux sociaux britanniques se déchirent autour du kiss-gate.
Tout est parti d’une étude publiée au début du mois de janvier dans une parution destinée aux enseignants et réalisée par le Sex Education Forum, une association qui milite en faveur d’une meilleure éducation sexuelle des enfants et des adolescents. L’enquête, menée sur 890 adolescents britanniques, révélait qu’un ado sur trois n’avait pas reçu d’informations, par les enseignants, sur ce qu’est le consentement. Autrement dit, une majorité d’élèves n’a jamais entendu, à l’école, que son corps lui appartient et que personne n’a le droit d’en disposer sans son accord. «Je crois que l’enseignement du consentement se fait à l’âge zéro. Culture du consentement «Fais un bisou sinon je ne t’aime plus» Nadia Daam. Do White-Passing People of Color Have Privilege? Today I’m going to be answering a question from one of my Patreon patrons (which sounds really redundant) about being a person of color who happens to be white-passing.
Before I start this, I want to explain the concept of white-passing. It basically means what it sounds like. It’s when you’re a person of color, whether that be Asian, Native American, black or mixed raced and other people perceive you, either some of the time or all of the time as white. The question I received is from a person named Susie. I am half Native Alaskan and half white but since I look mostly white, I am constantly told by strangers, specifically non-Natives, that I am not Native.
As someone who is half Asian and half white, I totally feel you on this. Sometimes it’s definitely used in a dismissive way because I talk about race issues a lot. I feel like this happens with a lot of light-skinned people of color from other races as well. (Oh my God, my foot’s asleep.) Another person said, Yep. Lamia, sa vie, son oeuvre (non je déconne) The Pencilsword: On a plate. Observatoire de la Théorie du Binaire.