L'effet pygmalion. « Tu me dis, j’oublie.
Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends. » Dans notre métier de professeur, nous sommes obnubilés par une question : comment transmettre un savoir qui nous semble à nous essentiel, vital et passionnant, à des élèves qui trouvent cette « matière » ennuyeuse, inutile ? Que faire face à des élèves qui partent avec un a priori négatif sur ce qui dépasse infiniment pour nous le terme de « matière » : oui la langue française, la littérature, sa richesse, sa beauté ce n’est pas que la conjugaison du passé-simple et réciter le corbeau et le renard ! Quel professeur n’a jamais ruminé sa rage devant un « A quoi ça sert ? Alors, comment réussir à capter leur intérêt, à les captiver, les subjuguer, les envoûter dirais-je ?
C’est bien beau me direz-vous mais on ne va pas se regarder pendant 50 minutes ?! 13 trucs de gestion de classe qui instaurent le respect. Quand vient le temps de gérer sa classe, on a souvent l’habitude d’instaurer un système d’émulation ou des règles et de supporter toutes ces règles par des punitions.
Très vite, on apprend que ça fonctionne (du moins partiellement !) , mais ça a le vicieux défaut de devoir demander une vigilance constante de la part de l’adulte en plus de miner considérablement l’apprentissage de l’autonomie de la part des élèves. De plus, ça réduit les comportements qu’on veut voir disparaître, sans toutefois les enrayer définitivement. Résultat : On s’épuise et on s’endort en réfléchissant sur comment on pourra mieux contrôler le lendemain… Il y a d’autres voies ( ?)
, moins visibles et surtout moins bruyantes (faisant partie du gain de l’autonomie de la pédagogie 3.0),mais combien plus payantes sur le long terme! P.S. 1-Le respect commence dès l’entrée en classe. Chaque matin, personne ne peut me déranger lorsque les élèves entrent dans la classe. Quelques outils pour s'organiser. Savoir s’organiser demande de la méthode et des outils.
Une fois convenablement équipé, et l’esprit clair, on peut partir à l’assaut de n’importe quel projet. Voici un petit point sur les outils – numériques ou non – que j’ai utilisés tout récemment pour mener à bien, en compagnie de Nanoug, notre « grand concours de rentrée ». Peut-être y trouverez-vous quelques idées pour gérer vos projets personnels ou professionnels ?
Ah, ce concours… Quelle drôle d’idée. Franchement, ce ne fut pas une promenade de santé. Heureusement, avec Nanoug, nous avions décidés d’être réalistes : nous sommes fixés un délai de préparation suffisamment long – plusieurs semaines – qui nous a permis de ne pas être pris à la gorge par les délais. Une fois de plus, nous avons utilisé l’équation de la réussite, qui permet de mener à bien n’importe quelle sorte de projet, du plus facile au plus complexe. M x A x R x C = Ré. Intelligences multiples - Idées ASH. Le contenu de ces pages est issu essentiellement de mes notes personnelles d'une intervention très enrichissante de Bruno HOURST, lors d'une conférence pédagogique. Professeur de mathématiques, Bruno Hourst a cherché une approche pédagogique qui permette aux élèves en difficulté scolaire - mais qui ont tous des richesses - de pouvoir apprendre en exploitant ces richesses.
Cette approche pédagogique vient d’un mouvement anglo-saxon qui s’est posé la question de savoir pourquoi certains mémorisent très vite. « La suggestopédie » du bulgare Georgi Lozanov. Cela n’a pas pris en France. L’approche pédagogique du mieux-apprendre s’appuie sur quelques principes clés : L’importance de l’environnement d’apprentissage (environnement physique, mental, émotionnel, social). La notion de plaisir : L’effort imposé doit être évité. Les images mentales : Elles sont un outil très puissant que les enfants perdent de nos jours du fait qu’on leur apporte trop d’images. Les pauses : Attention ! Yoga d'école : Un prof motivant.
Bien apprendre, conseils avisés. Enseigner à un grand groupe (Université de Lausanne) Le funambule de l'extrême. Le prof, sur son fil tendu entre deux abîmes, s’avance pendant 50/55 minutes et tente de maintenir son équilibre.
A gauche, la fosse du silence. Des élèves hagards, le regardent silencieux, incapables de répondre à la question qu’ils viennent d’entendre. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette catatonie. L’horaire matinal, 8 heures, ce n’est pas une heure pour retirer un ado de son lit. La complexité de la tache demandée ou s’il fallait en plus avoir fait ces fameux devoirs. A droite, la fosse du chaos. La question posée a déchaîné les bavardages, les rires, le chahut. Le prof, dans la fosse aux lions alors ?
Si l’échange est important et permet de construire le cours, en langues, en lettres et autres humanités, il faut vite retrouver son équilibre et mieux distribuer la parole sans que ni le silence ou les bavardages ne viennent ruiner les efforts de l’équilibriste. Comment faire ? 11 idées ou pistes…A chacun son style.