Les âges et étapes du cerveau de votre enfant (et conseils pour favoriser son développement) Depuis quelques temps, je ne taris pas d’éloges à propos du livre de Daniel Siegel et Tina Payne Bryson « Le cerveau de votre enfant« .
Il est d’une telle richesse et d’une telle simplicité à la fois qu’il s’impose véritablement comme un incontournable de la parentalité positive. Après vous avoir présenté les 12 leçons et la notion centrale d’intégration totale du cerveau, je vous propose de découvrir les différentes étapes à respecter en fonction de l’âge de votre enfant.
Pour rappel : Le cerveau comprend différentes parties qui ont chacune un rôle très précis : – le cerveau gauche nous aide à réfléchir logiquement et à organiser nos pensées en phrases. . – le cerveau droit nous permet de ressentir des émotions et de lire des indices non-verbaux. . – le corps calleux est l’ « autoroute » qui relie les deux hémisphères. . – le cerveau reptilien est le siège des réactions instinctives et décisions spontanées (il prend les commandes en cas de danger). Entre 0 et 3 ans Entre 3 et 6 ans. Le cerveau de l'adolescent : un grand chantier. Que se passe-t-il dans la tête des ados ?
David Gourion, psychiatre et docteur en neurosciences nous explique qu’au-delà des changements psychologiques, c’est une tempête cérébrale qui se joue dans la tête des 12-25 ans. Du point de vue du cerveau, deux processus sont en oeuvre pendant l’adolescence : un processus de construction (des autoroutes de l’information se créent)une optimisation des réseaux neuronaux (par élagage) et une myélinisation pour accélérer la vitesse de circulation de l’information La provocation des adolescents : un acte majoritairement involontaire L’anticipation des conséquences des actes est en défaut chez les adolescents du fait de leur câblage neuronal en cours d’élaboration.
Fragilité psychique des adolescents David Gourion explique que le cerveau des adolescents est certes très créatif et performant mais particulièrement fragile. Rajoutons qu’il est important pour les parents de dépasser la généralisation des comportements en arguant la crise d’adolescence. Le cerveau d’un enfant varie selon la pédagogie qu’on lui applique.
Chercheuse en neurosciences cognitives affiliée à l’Inserm, Manuela Piazza a travaillé avec Céline Alvarez à l’école Jean-Lurçat de Gennevilliers. « Je me suis rendue plusieurs fois dans la classe de Céline Alvarez pour observer les enfants, faire des tests, comparer leurs performances cognitives par rapport à la moyenne de la population française, en termes de lecture et de calcul.
Non seulement leurs résultats n'étaient pas inférieurs à la moyenne, comme on aurait pu s'y attendre – la plupart de ces enfants étant d'origine immigrée, donc objectivement confrontés à davantage de difficultés – mais ils étaient supérieurs ! Regarder des images d'un cerveau d'enfant, par nature plastique et flexible, changer en fonction du type de pédagogie qu'on applique est très impressionnant. La question du stress, en tant qu'inhibiteur des acquisitions, n'est plus à démontrer. Les neurosciences sont les seules à pouvoir nous renseigner sur la complexité de l'être humain. Cerveau - apprendre. Plasticité cérébrale. Ce que les enfants devraient savoir sur leur cerveau à l'école. Les neurosciences apparaissent comme un domaine réservé aux meilleurs étudiants en sciences.
Or une étude américaine a démontré que Au plus tôt on apprend à l’école comment fonctionne notre cerveau, au mieux c’est. Suite à une étude menée sur des enfants de 4 à 13 ans, les psychologues Peter Marshall et Christina Comalli ont découvert que les jeunes enfants ne connaissent ni les fonctions ni le fonctionnement de leur cerveau. Les scientifiques attribuent cet état de fait à plusieurs facteurs : 1. les parents et les enseignants ne mentionnent que très rarement le cerveau quand ils apprennent aux enfants comment leurs corps fonctionnent. 2. l’enseignement portant sur l’anatomie et les fonctionnalités du cerveau ne commence qu’au collège. 3. les enfants ne peuvent pas observer leur propre cerveau et sont forcés d’imaginer ce qui se passe à l’intérieur de leur tête.
Marshall et Comalli ont alors élaboré une leçon d’une vingtaine de minutes à destination d’élèves de primaire.