Fablabs et hackerspaces. Action Critique Médias. Les intrigues du possible - Sur Jacques Ranci&e. «La crise est une arnaque, un récit inventé par une oligarchie mondiale» > Patrick Viveret sera présent au Forum «A bas la crise !»
Organisé par Libération le 19 octobre à Paris. Entrée libre, plus d’informations ici. Intellectuel historique de la deuxième gauche autogestionnaire, inlassable militant et penseur audacieux, Patrick Viveret est membre du Pacte civique et du Collectif Roosevelt. Le terme de crise est-il encore pertinent ? C’est un mot écran. Cela passe notamment par le discours sur la dette. Face à ce déjà vieux discours de la crise, des citoyens de plus en plus nombreux font preuve d’initiatives originales. A l’échelle mondiale, la créativité citoyenne est extraordinaire. Pourquoi ces initiatives demeurent-elles relativement invisibles ? La créativité est considérable mais elle est souvent invisible et peu reliée. Que pourrait faire un gouvernement pour encourager ces initiatives ? Les journalistes fantômes - Le Débat permanent.
Par Jean Stern Le cinéma aujourd'hui ne critique plus les médias, il les pulvérise, les anéantit, les réduisant à un élément de décor, actant sans aucun doute le basculement du héros de papier vers le tâcheron des médias, phénomène aggravé depuis 20 ans.
Les journalistes ne sont plus que des fantômes de pellicule, de la piétaille comptant pour du beurre, une espèce cinématographique en voie de disparition. Hollywood leur préfère comme nouveaux héros les stars du web, dans une vision neuh-neuh pour Steve Jobs (Jobs) ou plus rock'n'roll pour Mark Zuckerberg (The social network). Les vedettes d'un film sur le Washington Post ne seraient sans doute plus les reporters tenaces du grand quotidien américain mais son nouveau patron milliardaire, Jeff Bezos, le tôlier d'Amazon, trentième fortune mondiale.
Dans un film sorti en 2004, et à l'affiche du cycle Qui fait l'info? Jean Stern est journaliste et consultant. Action Critique Médias. Illusionnisme économique sur France 2. « Les chiffres ne mentent pas, mais les menteurs adorent les chiffres [1] », aurait en substance résumé l’écrivain américain Mark Twain. Si deux et deux font toujours quatre, il existe en effet plusieurs façons de manier l’arithmétique. La première relève d’une démarche scientifique : on avance une hypothèse, on rassemble des données, et on parvient soit à la validation de l’hypothèse, soit à une indétermination — auquel cas la réflexion doit être affinée. L’autre méthode consiste à partir d’une idée préconçue, et à organiser les données de façon à en suggérer la confirmation par les « faits ». Ce type d’acrobatie statistique a désormais un expert : François Lenglet, directeur du service « France » de France 2.
Le 12 janvier 2012, Lenglet « démontre » — deux graphiques à l’appui — que « les pays qui ont le moins dépensé sont ceux qui s’en sortent le mieux [2] ». Progression du FN ? Des salves de sondages en guise d'enquêtes. À la faveur de l’élection cantonale de Brignoles, dans le Var, remportée le 13 octobre dernier par le Front National, le parti présidé par Marine Le Pen a focalisé l’attention médiatique et s’est retrouvé au centre de l’actualité politique. Il faut dire que lorsqu’il s’agit du FN, les médias ne sont jamais avares de scoops, de sensationnalisme et de « prévisions » apocalyptiques fondées sur des sondages oiseux [1]. En cet automne, alors que depuis plusieurs mois le Front National enregistre indéniablement des succès, sinon électoraux, du moins politiques, ce sont encore quelques sondages qui fournissent la matière première de la promotion médiatique de la formation d’extrême droite. Brignoles, c’est la France ? Pourtant, un simple coup d’œil sur le contexte politique de cette élection permet de s’apercevoir que rien n’autorise à inférer quoi que ce soit de ses résultats, qui n’ont, qui plus est, pas grand-chose de surprenant !
Ivres de sondages. Arrêt sur Images - Décryptage et analyse de l'actualité des médias - Arrêt sur images. Des clics et...des livres. Rien à voir avec le sujet qui a intéressé Nicolas et Seb Musset il y a quelques jours.
Encore que j’aurais pu y mettre mon grain de sel, préférant me rendre chez un bon vieux libraire plutôt que de céder à la facilité de quelques clics sur un site de vente en ligne. Si la plupart du temps je sais avant de pousser la porte ce que je suis venu chercher, j’aime ce temps de flânerie, caresser du regard ces dos offerts, aller de l’un à l’autre, feuilleter quelques pages, m’arrêter sur une ligne ou un paragraphe au hasard. Certains pour appuyer leurs choix de l’achat en librairie argueront du conseil avisé du libraire or si je n’ai pas besoin du libraire pour me dire ce que je dois lire, si je n’ai pas besoin non plus de lui pour me dire ce qu’il serait bon que je lise, j’apprécie néanmoins qu’il me donne son avis, son sentiment sur tel ouvrage que je me propose d’acquérir.
La pièce était éclairée par le grand brasier de l’âtre.