Internet est mort, vive le Post-internet. On n’est jamais vraiment déconnecté : internet influence jusqu’à la manière dont nous percevons le monde.
Voilà le postulat de base du Post-internet, dernière tendance artistique en vogue. Alors que de nombreuses expositions s’en réclament ce printemps, retour sur l’invention du terme avec Marisa Olson, l’une de ses principales théoriciennes. Entretien. Il est "in" d'être "post". Qui donc voudrait être "pré" ? Théorisé à New York, pratiqué majoritairement à New York et à Berlin, l'art Post-internet semble ce printemps avoir définitivement atteint l'hexagone.
Tout comme le postmodernisme avant lui, un terme émoussé par l'usage qui le fait indifféremment désigner une période architecturale, un mouvement artistique, une tendance philosophique ou un courant littéraire, le post-internet, victime de son succès, a le tournis. Art post-Internet : quand le web crève l’écran. L’appel à candidature du projet The Open Window a pris fin le 12 mars dernier.
En attendant le 17 avril, date à laquelle les projets des 10 artistes sélectionnés seront révélés lors d’une exposition exceptionnelle diffusée sur la façade digitale du nouvel immeuble de vente-privee, le Vérone, nous poursuivons notre exploration des nouvelles formes de création numérique. Art Post-Internet: généalogie du terme et bibliographie. De plus en plus fréquent dans le milieu de l'art contemporain comme titre d'exposition, d'ouvrage ou d'article, le vocable «art Post-Internet», a certainement laissé sa marque.
Le Laboratoire NT2 accuse un retard d'une couverture critique de ce phénomène qui a émergé il y a maintenant huit ans et qui, semblerait-il, tire à sa fin. Ayant fait preuve de prudence face à une énième prédiction de tournant pour l'art hypermédiatique nous avons aujourd'hui l'avantage du recul historique et critique qui permet de constater une accumulation de documents théoriques sur le sujet, autant de la part d'artistes, de critiques et de commissaires de l'Amérique du Nord et de l'Europe. Avant de nous prononcer à notre tour sur le phénomène, nous souhaitons partager avec vous plusieurs de ces sources qui nourrissent notre réflexion et qui, nous l'espérons, nourriront la vôtre également.
Que vaut l'art post-Internet? Que vaut l’art post-Internet?
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Quelles sont les différences entre le Netart et l’art post-internet ? L’apport de nombreux articles trouvés sur la toile nous permettra de faire la distinction entre ces deux formes artistiques bien différentes partageant ce point commun que sont les nouvelles technologies. « Pas forcément présentes sur le Net ni nécessairement digitales, les œuvres post-Internet peuvent être des sculptures, installations ou performances. LES RÉSEAUX SOCIAUX DANS L'ART CONTEMPORAIN. Même si vous avez sûrement un ou deux irréductibles dans votre entourage qui refusent de s’y mettre et continuent de soutenir l’assaut, il est difficilement possible aujourd’hui de ne pas se faire happer, parfois malgré soi, par la vague des réseaux sociaux.
Ils définissent les tendances à suivre, nos amitiés, notre vie sociale, parfois même professionnelle, et s’insinuent dans encore bien d’autres aspects de notre quotidien dont nous n’avons peut-être même pas conscience. Pas étonnant donc qu’ils finissent par débarquer dans le monde de l’art contemporain ! Sujet de réflexion sociétal pour certains, simple outils de communication, prolongement de leur œuvre ou encore médium artistique à part entière pour les autres, la place des réseaux sociaux dans le monde de l’art et l’usage qu’en font les artistes contemporains est un terrain par définition mouvant et expérimental dont personne ne connait encore bien les limites.
De l’art « post-Internet » On a pu remarquer il y a déjà quelque temps l’apparition du terme « post-Internet » visant à qualifier et à analyser les pratiques d’une nouvelle génération d’artistes, nés dans les années quatre-vingt et marqués par l’influence d’Internet lors de leur formation artistique dans les années deux mille. Cette dernière décennie fut en effet celle de la démocratisation du web (avec sa version 2.0), de l’apogée des réseaux sociaux, d’un accès illimité à la connaissance et de la vente en ligne, autant d’outils propices à la création artistique à une époque où semble acquis le principe d’interdisciplinarité dans les arts visuels.
Ce vocable semble cependant se concentrer sur des pratiques artistiques considérant Internet non seulement comme un outil de travail mais aussi comme une manne esthétique en soi, autosuffisante, permettant d’explorer et d’habiter l’incommensurable complexité de nos sociétés contemporaines. DIS Competing Images, 2012. Antoine Catala. Topologies, 2010. Timur Si-Qin.