Jean-Louis Servan-Schreiber : « Le bonheur dépend de notre emploi du temps » À une époque de profondes mutations, le rapport au temps est chamboulé.
Nous avons invité des personnalités et des anonymes à se confier sur ce vaste sujet. Cette semaine, le journaliste et essayiste Jean-Louis Servan-Schreiber. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne-Sophie Novel Journaliste, essayiste et fondateur de L’Expansion en 1967, Jean-Louis Servan-Schreiber a également dirigé Psychologies Magazine.
Si ses réflexions portent essentiellement sur le comportement humain, certains de ses ouvrages traitent avec fraîcheur de notre rapport au temps et à la modernité. Le temps est un sujet qui vous passionne depuis longtemps… Dans les ouvrages que vous lui avez consacrés, vous expliquez notamment que la maîtrise du temps est vitale. Tout a commencé de manière pragmatique : les managers ont un problème avec le temps, et malheureusement l’enseignement dense qu’ils reçoivent ne comprend rien sur la gestion du temps. Pensez-vous que nos ancêtres étaient moins angoissés et stressés que nous ? Technologie. Des objets connectés pour mesurer le bonheur au travail ?
Comment vivre heureux et en bonne santé ? Découvrez la réponse des scientifiques d'Harvard. Quand les équipes de recherche d’Harvard ont interrogé les jeunes adultes de la génération Y sur le but de leur vie, et la manière avec laquelle ils pensaient accéder au bonheur, 80% d’entre eux ont reconnu vouloir être riche et 50% célèbre !
Mais qu’est-ce qui nous rend vraiment heureux et en bonne santé pour toute la vie ? 4 générations de chercheurs se sont succédées tout au long d’une étude inédite, réalisée sur un échantillon de 724 hommes pendant 75 ans. Et la réponse à cette grande question est désormais connue et démontrée scientifiquement. Elle n’est en aucun cas liée à la richesse, à la célébrité ou au travail. Cette étude est la plus longue jamais réalisée. 75 ans d’enquêtes, de questionnaires, d’entretiens, d’analyses médicales, de scanners, conduits par 4 directeurs de recherche successifs, ont permis d’étudier de manière scientifique ce qui rend vraiment les gens heureux. Aujourd’hui l’étude s’est élargie et porte sur les épouses, les enfants et petits-enfants.
Mark Twain. «Hygge», la curieuse histoire du bonheur danois - Le Temps. Comment se fait-il que le Danemark, pays au soleil rare et aux impôts élevés, arrive en tête du classement des pays les plus heureux selon les Nations unies?
Bien sûr, il y a l'Etat providence, qui «réduit les risques, l’insécurité et l’anxiété parmi les citoyens», observe Meik Wiking, directeur de l'Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague. Le welfare state y est pour quelque chose, mais il n'explique pas tout, car les autres pays scandinaves partagent ce modèle. Si les Danois sont plus heureux que leurs voisins, c'est à cause du hygge. Ce terme, emprunté au norvégien mais devenu un mot fétiche en danois, est entré en plein boum global en 2016, comme le révèlent les courbes de Google Trends. Une défaite salutaire Le hygge est avant tout «une atmosphère», écrit Meik Wiking, directeur de l'Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague, dans Le Livre du Hygge. L'empire de la cire Revenons à la lumière. «Soft power» de la chaussette «Dark side» et rumeurs suicidaires. Qu'est-ce que le bonheur ? - Pierre Simard. Alors que certains s’attendent à ce que bonheur surgisse comme une tornade capable de soulever des montagnes, d’autres comme moi, ont compris que le bonheur n’a rien d’euphorisant, on pourrait le définir comme un état de satisfaction, de plénitude ou de sérénité, un état qui se poursuit dans le temps.
Peu importe la culture ou l’époque, le bonheur est universellement recherché. C’est sans aucun doute l’état de conscience le plus élevé qu’on puisse atteindre. Le bonheur est comme une vague de fond, il est une manière de vivre et d’être en relation avec soi, avec les autres et avec le monde. Gouter au bonheur ne met pas à l’abri des chagrins d’amour, des déceptions, de l’ennui ou des douleurs, ainsi une personne peut être à la fois heureuse (à long terme) et souffrir (temporairement), une fois la période difficile passée, vite le gout du bonheur refait surface.