Libération - Féminisme et racisme, les errements de Christine Delphy - 2015. Édito Ainsi, le féminisme français, canal historique, aurait viré raciste.
Stupéfiante accusation qu’on prendrait avec dédain si elle n’était portée par une pionnière du mouvement, Christine Delphy, cofondatrice de la revue Nouvelles Questions féministes avec Simone de Beauvoir en 1977. Dans une tribune publiée le 20 juillet dans le quotidien britannique The Guardian, la sociologue tire à vue sur ses camarades de lutte, coupables de «connivence» avec les islamophobes du seul fait du soutien qu’elles ont apporté à l’interdiction légale du port ostentatoire de signes religieux à l’école, et plus généralement de leur réticence à l’égard du port du voile dans l’espace public.
Yves Coleman - Du « Black-Blanc-Beur » à la « race sociale » : la confusion (...) - 2015. Accueil > Ni patrie ni frontières > Documents utiles > Du « Black-Blanc-Beur » à la « race sociale » : la confusion (...) vendredi 4 décembre 2015, par Yves Coup de gueule face à des "débats" bien mal entamés....
La Marche pour la dignité et contre le racisme du 31 octobre 2015, l’utilisation croissante de concepts comme « racisés », « race sociale » et « racialisation » dans toutes sortes de milieux, le lobbying du PIR et d’un certain nombre d’intellectuels semi-médiatiques ont poussé certains marxistes ou anarchistes à traiter de « racistes » ceux qui ne partageaient pas leurs analyses fondées sur « la classe ». Ce texte essaie, au-delà des polémiques sectaires et stériles, de retracer les origines assez différentes du concept de « race sociale » dans le monde anglo-saxon et en France, et les mésinterprétations dont il est l’objet de la part de ses adversaires comme de ses thuriféraires gaulois. Anarchistes contre le racialisme - Tiens, ça glisse… - 2015.
Anarchistes contre le racialisme - Nique la « race » ! - 2015. Télécharger le 4 pages en PDF L’idée de « race », entendue comme classification des différents groupes ethniques de l’espèce humaine, a été abandonnée par les sciences autour du XIXe siècle, car la variabilité génétique entre individus d’un même groupe est plus importante que la variabilité génétique moyenne entre groupes géographiques éloignés.
La race n’est donc pas un critère biologique valide ou crédible depuis déjà longtemps, du moins en ce qui concerne la description de l’espèce humaine. Le terme continue d’être employé pour les autres espèces animales, pour lesquels les « races » sont distinguées à des fins d’élevage et de sélection, une utilisation que nous ne trouvons pas beaucoup plus acceptable, mais ce n’est pas le sujet du jour. L’utilisation des « races » appliquée aux humains, a malgré cela perduré encore quelques décennies dans l’usage courant (entendre, au café du commerce). Il n’y a pas de races, seulement des racistes ! A propos de la "marche pour la dignité et contre le racisme", et du soutien d'Océane Rose Marie - 2015. Samedi 31 octobre 2015 a eu lieu une « marche pour la dignité et contre le racisme », partant de Barbès jusqu’à la Bastille, réunissant entre 3 500 personnes selon la police et 10 000 selon les organisateurs.
Cet évènement a fait l’objet de vives polémiques dans le camp antiraciste, avec de nombreux détracteurs comme là,là, là, là, là, là, là, là, ici ou là. La tribune d’Océane Rose Marie (ORM) dans Libération est le parfait exemple de l’alliance entre une certaine gauche radicale et l’antiracisme « anticolonialiste » (sic) illustré ici par cette marche. Regardons de plus près ses arguments. Selon ORM, les organisateurs seraient « le collectif Mwasi, Femmes en lutte 93, Mamans toutes égales, Collectif des féministes pour l’égalité, les Femmes dans la mosquée et j’en passe ».
En effet. Le fait de présenter la marche comme une décision à l’initiative de femmes n’est pourtant pas gage de progressisme. Liliane Kandel sur Les féministes et le garçon arabe - 2005. "Les féministes blanches et l’empire", ou le récit d’un complot féministe fantasmé. Sociologue et militante féministe, coordinatrice des Cahiers du féminisme (1977-1998), Josette Trat a souhaité proposer une réponse au livre de Félix Boggio Ewanjé-Epée et Stella Magliani-Belkacem - Les féministes blanches et l'empire - dont nous avons publié des "bonnes feuilles" sur notre site.
Nous avons hésité avant de répondre à cet essai par souci de ne pas relancer une polémique qui a divisé la gauche radicale depuis plusieurs années. Mais après réflexion, il nous a semblé impossible d’ignorer ce pamphlet qui accumule les contrevérités historiques et les calomnies. Nous pensions avoir apporté dans notre livre collectif Cahiers du féminisme, dans le tourbillon du féminisme et de la lutte des classes des données suffisantes pour la clarification des enjeux de nos luttes et de nos choix en tant que féministes « luttes de classe » dans les quarante dernières années.
Ce n’est pas le cas, du moins, pour les auteur.es de ce livre. Le rapport à l’histoire Commentaire proprement délirant.