Faire le tableau d'amortissement dégressif d'une immobilisation. La comptabilisation des cessions d'immobilisations. Les immobilisations sont des biens durables inscrits à l’actif du patrimoine d’une entreprise qui génèrent des avantages économiques futurs pour cette dernière.
Il peut arriver que l’entreprise utilisatrice soit amenée à les céder pour diverses motivations (économiques ou financières notamment). Compta-Facile dévoile, à travers cet article, les écritures comptables relatives aux cessions d’immobilisations (corporelles ou incorporelles). 1. Date de comptabilisation d’une cession d’immobilisation La cession doit être comptabilisée à la date de transfert du contrôle du bien (date qui coïncide, la plupart du temps, avec le transfert de propriété). Les amortissements exceptionnels. Le Code Général des Impôts autorise la constatation d’amortissements exceptionnels pour certaines immobilisations et dans certains cas.
Compta-Facile fait le point sur ces amortissements exceptionnels : quelles sont les immobilisations concernées ? Comment comptabiliser un amortissement exceptionnel ? Les immobilisations concernées par l’amortissement exceptionnel La loi prévoit essentiellement quatre types d’amortissements exceptionnels. Deux d’entre eux ont une traduction comptable, le dernier étant géré de manière extra-comptable. L’amortissement exceptionnel des logiciels et des sites Internet. Dépréciation des immobilisations. La dépréciation d’une immobilisation corporelle ou incorporelle est la constatation que la Valeur Actuelle (VA) de l’immobilisation a perdu de la valeur, c’est à dire qu’elle est devenu inférieure à la Valeur Nette Comptable (VNC).
Les dépréciations des immobilisations concernent les biens amortissables ou non. A quoi sert la dépréciation des immobilisations ? En cours de vie une immobilisation peut perdre plus de valeur que ceux que l’entreprise à prévu. Cela peut être dû à des causes externes ou internes à la société. Causes externes : baisse plus que la normale de la valeur du marché ;changements importants dans l’environnement technique, économique ou juridique, ayant un effet négatif sur l’entreprise ;augmentation des taux d’intérêt. Causes internes : obsolescence ou dégradation physique non prévue par le plan d’amortissement .performances économiques inférieures aux prévisions. Pour cela l’entreprise doit constaté une dépréciation Le test de dépréciation Il y a deux possibilités : Exemple. Les provisions comptables : définition, comptabilisation et analyse. Il s'agit d'une charge non dépensée.
La comptabilité constate une perte probable (appelée aussi dépréciation). Exemple : prévision d'importantes réparations à venir, d'un litige, d'une perte de valeur d'un fond de commerce à cause de l'installation d'un concurrent à proximité... Même si les mécanismes sont semblables, il en existe 3 types : les provisions pour dépréciation (pour anticiper une baisse de valeur à venir du patrimoine), pour risques et charges (en prévision d'une charge qui risquer fort de peser sur les comptes de l'entreprise ) et enfin les provisions règlementées (possédant une finalité fiscale).
De point de vue comptable, ces dépréciations sont enregistrées au bilan. Plus précisément dans le haut du passif, entre les capitaux propres et les dettes. Amortissement dérogatoire : définition, calcul, traduction - Fiche pratique. Définition du mot Amortissement dérogatoireL'amortissement dérogatoire désigne un amortissement comptable qui correspond davantage à une option fiscale plutôt qu'à une dépréciation, visant à comptabiliser, les premières années de l'amortissement d'un bien, un complément de déduction fiscale en charge exceptionnelle.
Dit autrement, l'amortissement dérogatoire désigne une fraction de l'amortissement constatée de manière comptable au lieu d'être comptabilisée comme la constatation d'une perte de valeur d'un actif due à son utilisation. Cette technique permet ainsi de réaliser une subvention déguisée remboursable, et peut correspondre à l'écart réalisé entre l'amortissement dégressif et l'amortissement linéaire.
Charges constatées d'avance [CCA] Une charge constatée d’avance est une charge qui concerne l’exercice N+1 mais qui a été enregistrée en N.
Les charges constatées d’avance s’inscrivent à l’actif du bilan. Elles correspondent à l’enregistrement d’une facture d’achat de marchandises, fournitures ou prestations de service qui a été reçue avant la livraison ou l’intervention du prestataire. Il s’agit donc des factures reçues, par un fournisseur à destination de la société, concernant l’année N+1 mais qui ont été reçues et enregistrées en N. Pourquoi doit-on enregistrer les charges constatées d’avance ? Le principe d’indépendance des exercices amène les sociétés à régulariser leurs comptes. Pour les charges constatées d’avance : il faut donc exclure de l’exercice en cours de clôture, les charges déjà enregistrées (car la facture est reçue et enregistrée), mais qui concernent l’exercice suivant. Aussi, il ne faut pas oublier de régulariser les factures qui concernent partiellement les exercices N et N+1. Les charges et produits constatés d'avance.
L'entreprise qui tient sa comptabilité doit le faire exercice par exercice.
Ce découpage permet non seulement de satisfaire aux obligations fiscales, mais également de mesurer la performance de l'entreprise. Des comparaisons exercice par exercice sont alors possibles. C'est le principe d'indépendance des exercices. Mais ce découpage oblige souvent à passer des écritures de régularisations, notamment lorsque les produits et les charges sont à cheval sur plus d'un exercice. Parmi ces écritures de régularisation, on trouve les charges et produits constatés d'avance. Définition des charges et produits constatés d'avance La définition des charges et produits constatés d'avance est donnée par le plan comptable général, aux article 211-8 et 944-48 du Plan comptable général.