Les différents financements du cinéma - Annita. Le cinéma américain : un impérialisme culturel ? 1En ces temps d’unilatéralisme américain souvent honni, le cinéma est un sujet fréquemment choisi pour malmener la toute puissance américaine.
Cet article entend montrer que la domination américaine des écrans mondiaux n’est pas nouvelle et qu’elle est d’autant plus indéniable qu’elle s’est accrûe du fait de la mondialisation des échanges commerciaux. Cependant, cette domination peut paradoxalement être utile à certains pays, leur permettant, par exemple, de développer ou d’améliorer leurs infrastructures cinématographiques, de former ou perfectionner leurs techniciens et de financer leur propre cinéma. Cela permet alors de tirer profit sur le plan culturel d’une domination qui est avant tout économique et qui suit l’évolution d’un marché devenu mondial. 4 Source : Observatoire Européen de l’audiovisuel, Focus 2005, tendances du marché mondial du film, (...) Répartition des entrées dans l’Union européenne suivant l’origine des films (2004) 7 Source : Ibidem, 27. 12 Ibid., 161. 52016ac. Au fait, comment on finance un film ? Financement du cinéma d'auteur. Partant du constat d'une bipolarisation des financements entre le cinéma dit « d'auteur » et l'autre cinéma dit « de marché », causée d'une part par les modes de financement des chaînes de télévision, d'autre part par les modes de distribution des grands groupes comme Gaumont, MK2 et Pathé, bipolarisaion accentuée par un CNC n'ayant pas pris les mesures nécessaires pour contre balancer ceci, un groupe de travail * comprenant producteurs, réalisateurs et techniciens s'est réuni pendant deux mois pour proposer certaines solutions qui permettraient de mieux financer les films d'auteur.
Le groupe de travail aborde peu – faute de temps ? – le sujet de l'exploitation des films d'auteur et pas du tout celui de son audience et de son rapport au public. En filigrane se pose la question de savoir si c'est vraiment à l'État de financer la culture en général, le cinéma d'auteur en particulier. Fichiers joints : Cinéma français : 90 % des films ne sont pas rentables. Selon une étude de BFMTV, l'écrasante majorité des films français sortis en 2013 n'équilibre pas leur budget.
Les explications de ce fiasco financier sont multiples. Décryptage. En France, c'est la crise. Alors qu'on nous annonce une année record pour les studios de production hollywoodiens, le bilan est plutôt catastrophique dans l'Hexagone. Sur 200 films sortis en 2013, seuls 20 sont rentables, c'est-à-dire 10%. De L'Écume des jours en passant par Jappeloup et Boule et Bill jusqu'à En solitaire ou Möbius, aucun de ces films n'a atteint le seuil de rentabilité. Cette étude prend en compte toutes les recettes d'un film, qui sont multiples: entrées en salle, distribution à l'étranger, ventes de DVD, vidéo à la demande et diffusion sur les chaînes de télévision. Le flop 5 de la non-rentabilité Dans ce classement, les premiers sont les derniers de la classe.
La deuxième place revient à Attila Marcel, de Sylvain Chomet. Une tête d'affiche ne suffit pas «Des banquiers deviennent producteurs» Netflix : chocs en vue pour la télé et le cinéma français. Ideas - Article - New Ways of Financing French Movies. Qu’observe-t-on aujourd’hui ?
Les distributeurs indépendants, dont les investissements sont finalement les plus risqués, sont de moins en moins en mesure de verser les minimas garantis nécessaires pour obtenir des films susceptibles de connaître un gros succès en salle. L’écart se creuse donc entre les « films de groupe » au budget plus élevés et les autres.
Si les ventes DVD et la vidéo à la demande sont menacées par le piratage, la chronologie légale des médias ne semble pas encore adaptée aux nouveaux canaux de diffusion et peut nuire au développement de la vidéo à la demande. En effet, dès l’ouverture de la diffusion sur Canal+ (10 mois après la sortie en salles), la vidéo à la demande sur les nouveaux films est interdite, le temps que la fenêtre de diffusion Canal se referme. Ceci est certes indispensable pour préserver la fraîcheur des films diffusés sur Canal+ (qui est le principal pourvoyeur de fonds du cinéma français) mais la VOD s’en retrouve paralysée.