Coupe du monde 2018 : comment la peur du ridicule explique la plupart des penaltys ratés. Pourquoi certains joueurs se battent pour tirer les penaltys. Temps de lecture: 4 min Le PSG a encore gagné.
Vainqueurs de Lyon (2-0), ce 17 septembre, les Parisiens ont remporté leurs six matchs en autant de journées de Ligue 1. Un exploit réalisé par seulement quatre autres équipes dans l'histoire du championnat (Lille, Marseille, Monaco et Nice), mais qui est relayé au second plan pour une dispute entre deux joueurs. Alors que l'intégration des nouvelles stars du PSG se passait à merveille, on a entendu parler la semaine dernière des premières dissensions au sein du club parisien. Neymar Jr, recruté à prix d'or cet été, a fait son premier caprice, rapportait SFR Sport. Les tirs au but au format tie break. A l’occasion de l’Euro U17 féminin qui se déroule du 2 au 14 mai 2017 en République Tchèque, l’UEFA va tester (en cas d’égalité à la fin de la prolongation des matchs à élimination directe) des séances de tirs aux buts en format tie-break.
Plutôt que de faire tirer les équipes A et B dans l’ordre A-B-A-B-A-B-A…, la séance de tirs au but se déroulera dans l’ordre A-B-B-A-A-B-B…. On pourrait considérer qu’il ne s’agit pas d’un bouleversement majeur dans l’histoire du football : ce serait ignorer les très nombreuses controverses scientifiques qui ont eu pour objet ce format des séances décisives ! Le jour où l’Allemagne de l’Ouest a perdu aux tirs au but. Frapper un tir au but ne leur fait pas peur.
Mais avant de devenir maîtres en la matière, les Allemands sont tombés contre la Tchécoslovaquie, en finale de l’Euro 76. Et un certain Panenka allait écrire sa légende. Mats Hummels peut surprendre : « On n’a pas tiré comme des Allemands » , prétendait le défenseur, interrogé par la BBC, au lendemain de la séance de tirs au but épique, remportée face à l’Italie, en quarts de finale de l’Euro.
En 1976, Hummels n’était pas né. Ils n’étaient pas nés. Champions d'Europe et du monde vs invité surprise Le dimanche 20 juin 1976, le Marakana de Belgrade accueille la finale de la cinquième édition du Championnat d’Europe des nations. Les deux sélections ont chacune 120 minutes dans les pattes, et en cas de match nul, la finale pourrait être rejouée 48 heures plus tard. Marakana, chocolat et Panenka.
Contre l'Italie, l'Allemagne a raté plus de tirs au but que dans toute son histoire. L'Allemagne a souffert, mais elle a enfin brisé la malédiction en battant pour la première fois de son histoire l'Italie dans un tournoi majeur.
Après l'ouverture du score de Mesut Özil, les joueurs de Joachim Löw ont vu les Italiens revenir au score sur un pénalty de Leonardo Bonucci. Après trente minutes de prolongation, les deux équipes se sont logiquement dirigées vers une séance de tirs au but qui s'annonçait épique, et qui n'a pas déçu. 6-5. Trois ratés côté allemand, quatre côté italien. Une balle de match manquée, des retournements de situation, des arrêts de grande classe, des frappes superbes et sereines et des échecs incroyables: on aura tout vu. Et surtout, l'Allemagne, qui restait sur 34 ans sans le moindre échec dans une séance de tirs au but, a donc vu trois de ses tentatives repoussées. Depuis, elle restait sur 21 tirs au but réussis consécutivement. Les sélections nationales commencent à prendre les tirs au but au sérieux.
C'est un geste qui parait tellement simple qu'on l'a souvent laissé de côté.
Alors que les staffs du monde entier disséquaient toutes les parties du jeu, les tirs au but étaient rélégués au statut de «loterie» que l'on ne pouvait pas vraiment préparer. Et pourtant, si l'on en croit le spécialiste de l'exercice Ben Lyttleton, auteur du livre Onze mètres, la solitude du tireur de penalty, un match à élimination directe –comme ceux auxquels on va assister à partir du 25 juin lors de l'Euro 2016– a 15% de chances de finir sur une séance de tirs au but. De quoi se demander pourquoi personne ne semblait s'y intéresser jusqu'à il y a encore dix ans. Quand le chercheur Geir Jordet a commencé à travailler sur le sujet en 2004, il était un peu seul. Pendant six ans, il a rassemblé autant de données et de vidéos qu'il le pouvait pour se créer une immense base de données:
Chelsea-PSG: petite antisèche pour les joueurs parisiens en cas de séance de tirs au but. Malgré un match nul (1-1) qui complique les choses, le Paris Saint-Germain peut toujours espérer une qualification, ce mercredi 11 février, lors de son huitième de finale retour de Ligue des champions, à Londres, face à Chelsea.
Une victoire «suffit» aux Parisiens, de même qu'un match nul avec plus d'un but marqué, en raison de la règle du but à l'extérieur (qui a d'ailleurs éliminé les Parisiens lors des deux dernières éditions). Ou, bien sûr, une victoire aux tirs au but après un nul 1-1. Et bonne nouvelle pour les Parisiens dans ce cas de figure, un ouvrage d'analyse de l'exercice signé Ben Lyttleton, Onze mètres: la solitude du tireur de pénalty, vient d'être traduit en français par notre contributeur Cédric Rouquette. Nous nous sommes donc plongés dedans, histoire de fournir aux joueurs de la capitale quelques astuces pour réussir un tir qui a l'air si simple, mais qui peut vite devenir très compliqué. 1.Avant la séance L'ordre des tireurs est également très important. . «1. Dix conseils pour gagner une séance de tirs au but. Interrogé sur le scénario d'une possible séance de tirs au but en huitième de finale contre le Nigéria, le milieu de terrain français Morgan Schneiderlin a estimé, vendredi 27 juin, que «dans l’idéal, il faudra essayer d’éviter ça au max, c’est la loterie».
«Loterie», ou sans doute le mot qui revient le plus souvent dans la bouche des joueurs, entraîneurs et journalistes quand ils parlent des tirs au but, avec ceux de «roulette russe». Et pourtant, les tirs au but, dont la Coupe du monde 2014 devrait fournir de nouveaux épisodes (de deux à quatre à chaque Mondial depuis 1986) ne sont ni l'un, ni l'autre. S'ils ne récompensent pas forcément la meilleure équipe sur le terrain, ils ne sont pas non plus comparables au lancer d'une pièce et, en les analysant, on peut observer des récurrences ou des tendances. Euro 2012: les tirs au but ne sont pas une loterie. «Roulette russe» ou «loterie»: si vous entendez ces mots à la télévision pendant un des sept derniers matches de l'Euro, c'est sans doute que, comme cela est déjà arrivé à treize reprises depuis 1976, il se termine par une séance de tirs au but.
«Loterie»? En se fondant sur l'analyse des quelques centaines de tirs au but tirés en Coupe du monde, à l'Euro ou en Ligue des champions, des chercheurs essaient de démontrer le contraire depuis une quinzaine d'années à coup d'indicateurs statistiques, et mettent parfois leur savoir au service des équipes. Retour sur ce qu'ils nous disent de huit idées reçues de l'exercice. L'Espagnol David Villa s'apprête à frapper le premier tir en quart de finale de l'Euro 2008 contre l'Italie. L'Espagne s'imposera 4-2. Combien de temps a un gardien de but pour réagir face à un penalty ? Voici un problème de maths qui permettra aux candidats au brevet des collèges 2016 de s’entraîner (l’épreuve de mathématiques est prévue jeudi 23 juin), et à tous les amateurs de foot d’aiguiser leurs neurones entre deux matchs de l’Euro 2016.
Son énoncé est à la fois simple et plein d’actualité : combien de temps a un gardien de but pour réagir face à un penalty ? La question a été posée par Thiago Silva, défenseur au PSG, à la Khan Academy, ONG qui s’est rendue célèbre à travers le monde pour ses cours de maths en ligne gratuits. Pour le résoudre, retrouvez les distances à considérer dans le croquis ci-dessous : Si vous séchez, voici un indice : il faut recourir au théorème de Pythagore. Vous l’avez quelque peu oublié ? Messi n’a ni inventé ni sublimé le geste du penalty en deux temps. Ce type d’action footballistique a été inventé par un Belge il y a plus de cinquante ans.
Si vous êtes fan de foot, vous n’avez pas pu rater le but inscrit par le Barcelonais Luis Suarez dimanche 14 février contre le Celta Vigo (6-1), sur une passe décisive effectuée par Lionel Messi... sur penalty. L’action a bien sûr déclenché des commentaires enflammés sur les réseaux sociaux mais, en réalité, Messi n’a ni inventé, ni même sublimé, ce type d’action, qui se pratique généralement plutôt en une-deux. Pour les plus jeunes, elle rappelle bien sûr un échec magistral, celui de Robert Pirès et Thierry Henry sur une tentative similaire avec Arsenal, en 2005, contre Manchester City. Pour les un peu moins jeunes, l’origine de la manœuvre est souvent attribuée à Johan Cruyff et Jesper Olsen avec l’Ajax Amsterdam, lors d’un match du championnat néerlandais contre Helmond Sport en décembre 1982.
Le gardien doit-il choisir un côté sur un penalty ? - Les Esthètes du Foot. Une étude effectuée sur 286 penaltys tirés dans les grands championnats européens et sud-américains, à l’Euro et en Coupe du Monde* a montré que les joueurs choisissent à 29% du temps le bon vieux tir au milieu. Et pourtant, dans les buts, les gardiens continuent 9 fois sur 10 à plonger sur les côtés quand rester au milieu pourrait paraître la meilleure solution. Toujours d’après cette étude, le gardien qui resterait au milieu aurait près d’une chance sur trois d’arrêter le penalty quand sur les côtés il en aurait plus de deux fois moins. Stats - Qui sont les meilleurs tireurs de penalty en Europe? La performance de Lionel Messi face à Levante dimanche soir (4-1), aussi brillante soit-elle (2 buts, une passe décisive), a vite été éclipsée par son nouvel échec sur penalty.
L’Argentin en a eu deux dans cette rencontre, a converti le premier d’une frappe imparable sous la barre, a tenté la même chose sur le deuxième mais l’a envoyé au-dessus des buts de Ruben Martinez. Dans la foulée, les chiffres étaient de sortie: 1. La science du penalty. On ne ressassera pas cette douloureuse séance de tirs au but qui termina la demi-finale d'anthologie entre la France et l'Allemagne lors de la Coupe du monde de football de 1982, en Espagne. On revoit Maxime Bossis, hébété, rester accroupi après sa tentative manquée.
On revoit Horst Hrubesch catapulter sans état d'âme le ballon dans les filets de Jean-Luc Ettori... Bref. Trente-deux ans ont passé et, entretemps, la Mannschaft n'a jamais perdu lors de cet exercice très particulier qui s'impose après un nul lors d'un match par élimination directe. Si le football fait son intrusion dans ce blog à l'occasion de cette Coupe du monde brésilienne, c'est parce que des dizaines d'études ont été consacrées à l'art difficile de tirer un penalty... ou de l'arrêter. Etes-vous un bon tireur de penalties? Au moment de tirer un penalty, ne peut-on compter que sur la chance? Non! Les statistiques peuvent vous aider. Il existe de nombreuses études scientifiques très sérieuses sur le sujet. Finale Champions League 1986 Steaua Bucarest vs FC Barcelone. Les pénalty Coupe du Mexique 1986 - Quarts de finale Brésil France Guadalajara Affluence: 65000. Finale Champions League 2012 Chelsea vs. Bayern Munich.
Faut-il reculer le point de pénalty au foot? Au football, la meilleure occasion de marquer un but est de loin le pénalty, cette punition infligée aux équipes ayant fait une faute dans leur propre surface de réparation et donnant à l'équipe adverse l'occasion de tirer depuis une position idéale, à 11 mètres face au but, sans aucune opposition à part le gardien. Les pénaltys sont fréquents, et décident souvent du sort d'un match. La Côte d'Ivoire a été cruellement éliminée par la Grèce dans les arrêts de jeu de son dernier match de poule sur pénalty. Le Mexique a été puni par Klaas Jan Huntelaar, lui aussi dans les dernières minutes de son huitième de finale face aux Pays-Bas, après le plus léger des contacts entre le défenseur Rafael Marquez et le «hollandais volant» Arjen Robben.
En sachant que les pénaltys sont convertis en moyenne dans près de 80% des cas, cette punition est-elle disproportionnée? «Et si l'on reculait le point de pénalty? Là encore, l'idée est intéressante, mais comporte aussi ses défauts. Crime and Punishment: Should the Penalty Kick Spot Be Moved Back? « Yesterday in Fortaleza, a penalty in the box decided another World Cup match. For the second time in less than a week, a whistle helped determine the fate of an entire nation’s footballing dreams. Last Tuesday, it was the Ivory Coast. Sunday it was Mexico. These penalty-area calls and the direct kicks they spawn not only shape the outcomes of games in the world’s biggest sporting event, they also change the way players behave on the pitch. Click here for more on the 2014 World Cup. Just as basketball coaches love to say that the best place to score on the court is at the free throw line, soccer exhibits a parallel trait: The best place to score in the World Cup is at the penalty spot.