PMA, fin de vie : ce que le Comité d'éthique recommande. PMA, fin de vie, don de sperme...
Autant de sujets sur lesquels le Comité d'éthique a donné son avis mardi 25 septembre. Premier point très attendu : l'extension de la procréation médicalement assisté (PMA). Le comité d'éthique est favorable à l'ouverture de la PMA aux couples lesbiens et aux femmes seules. Replay LCI du 25/09/2018 : Le Comité d'éthique favorable à la PMA pour toutes les femmes. PMA, GPA, euthanasie, recherches sur l'embryon... Ce que préconise le Comité d'éthique. Le Comité consultatif national d'éthique s'est à nouveau prononcé en faveur de l'ouverture de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes.
Son avis, rendu mardi, aborde de nombreux sujets, du don d'organes à l'anonymat des donneurs de sperme. Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a rendu, mardi 25 septembre, un avis très attendu sur les grands thèmes de la prochaine loi de bioéthique, que le Parlement doit examiner début 2019. Cette publication fait suite aux Etats généraux de la bioéthique, une consultation organisée entre janvier et avril et dont une synthèse avait été publiée début juin. Cette fois-ci, le CCNE prend partie sur ces grands débats. Etats généraux de la bioéthique - Articles - Le rapport des États généraux de la bioéthique 2018 est édité et en ligne ! Sondage Français et bioéthique. Ils étaient un peu moins d’un quart, soit 24 %, à y être favorable en 1990, souligne un sondage IFOP, publié mercredi dans le quotidien « La Croix ». Alors que s’ouvriront les états généraux de la bioéthique le 18 janvier, un sondage IFOP dresse un vaste état des lieux de l’opinion des Français sur la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA), l’euthanasie, le suicide assisté et la modification génétique des embryons humains.
Six Français sur dix sont favorables à la PMA pour les couples de femmes homosexuelles, selon le sondage, publié mercredi 3 janvier dans le quotidien La Croix. Ils étaient un peu moins d’un quart, soit 24 %, à y être favorable en 1990, souligne le journal. 2018, année du big bang bioéthique ? Ce sera assurément un des grands sujets de l’année en France : la révision des lois de bioéthique.
Des états généraux vont être lancés officiellement dans dix jours : coup d’envoi de plusieurs mois de débats dans tout le pays autour de questions aussi vastes que l’extension de la PMA, les questions liées à la fin de vie ou encore la modification génétique des embryons. De ces débats devrait émerger un projet de loi, présenté à l’automne pour une adoption en 2019. Pour alimenter la discussion, le journal La Croix publiait mercredi dernier une enquête, menée par l’IFOP, et dont les résultats sont spectaculaires. A n’en pas douter, de tels résultats vont alimenter les débats des mois à venir. PMA. Edouard Philippe sur la PMA : « Je pense qu’on peut y aller » Au cours de « L’Emission politique », jeudi, le premier ministre a affiché son soutien à la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes.
On savait qu’Emmanuel Macron y était favorable. C’était d’ailleurs une de ses promesses de campagne. Depuis la rentrée, plusieurs ministres – dont le secrétaire d’Etat chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, ou encore le ministre en charge des relations avec le Parlement, Christophe Castaner – ont également exprimé leur volonté que la procréation médicalement assistée (PMA) soit ouverte aux femmes seules ou en couple avec une autre femme. Jeudi 27 septembre, Edouard Philippe a rejoint le concert de ses collègues et donné son feu vert à la PMA pour toutes. « J’y suis, à titre personnel, plutôt favorable et je pense qu’on peut y aller », a indiqué le premier ministre, invité de « L’Emission politique » sur France 2.
Ouverture de la PMA, les mises en garde du Conseil d’État. Dans un rapport publié mercredi 11 juillet en prévision de la révision des lois de bioéthique, le Conseil d’État ne s’oppose ni à une extension de la PMA, ni à un maintien du statu quo, plaçant le politique devant ses responsabilités. Mais il insiste sur les conséquences profondes sur la société d’un changement de la législation. C’est un rapport extrêmement attendu qui est publié mercredi 11 juillet. Le Conseil d’État rend public son avis en prévision de la révision des lois de bioéthique, prévue à l’automne. Sujet phare du document : l’assistance médicale à la procréation (AMP ou PMA). « Un sujet difficile… », a euphémisé le vice-président de l’institution, Bruno Lasserre, lors de la présentation à la presse. Plus de 200 pages élaborées par les juristes de cette institution, entourés – c’est une première pour un tel rapport – par un groupe de spécialistes, dont des médecins et philosophes.
PMA, pourquoi les évêques disent « non » Les évêques de France ont publié jeudi 20 septembre dans la soirée un texte commun sur la procréation, interrogeant le bien-fondé de l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules.
Ils lancent un appel à « résister collectivement à la fascination de la technique ». Le texte est d’importance. Les responsables français de l’Église catholique ont rendu public jeudi 20 septembre un épais document – plus de 100 pages – sur la procréation. En plein débat sur la révision des lois de bioéthique, ils prennent position de façon claire et officielle sur l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. « La PMA est avant tout une urgence sanitaire »
PMA – Inter-LGBT. Actu L’Inter-LGBT salue la publication ce 25 septembre 2018 de l’avis du Comité National Consultatif d’Ethique sur la révision de la loi bioéthique, même si quelques sujets n’ont pas...
Lire la suite. De la « réparation » de l’homme à son « augmentation », où commence le transhumanisme. Œil bionique, prothèses, exosquelette, l’homme augmenté du XXIe siècle fascine et rebute à la fois.
Mais qu’est-ce qu’un homme augmenté ? Ou faut-il placer la frontière entre la réparation, le soin et l’augmentation ? Y a-t-il un seuil au-delà duquel l’homme devient une machine ? Emmanuel Brochier, maître de conférences en philosophie à l’IPC (Paris), propose des pistes de réflexion. N’en déplaise à ceux qui soignent et le font bien, il se pourrait que la médecine soit déjà devenue transhumaniste.
Corps augmenté ou diminué ? En 2015, Argus II, la prothèse qui permet de voir malgré une rétinite pigmentaire, est implantée pour la première fois sur Raymond Flynn. De quelle augmentation parle-t-on ? France - Bioéthique. L’ombre de « l’homme augmenté » plane sur les débats. La question du transhumanisme - « l’augmentation » de l’homme grâce à la technologie - ne figure pas dans le débat sur la bioéthique.
Mais elle est présente en toile de fond. Si les états généraux de la bioéthique se polarisent autour de la procréation et de la fin de vie, l’intelligence artificielle et le rêve d’un « homme augmenté » suscitent bien des interrogations. Faut-il avoir peur du transhumanisme ? Ce courant de pensée, devenu une mouvance protéiforme, a été créé au début des années 1980 par des futurologues californiens pour défendre l’idée que l’homme peut être « augmenté » dans ses capacités physiques et mentales, voire libéré de ses limites biologiques, à l’aide des technologies.
Au point d’espérer repousser les frontières de la mort. Transhumanisme ? L’homme augmenté, ce que dit la loi, ce que dit l’Église. Strasbourg: Pourquoi il faut absolument s'intéresser au transhumanisme au Forum européen de bioéthique. Le terme transhumanisme, vous l’avez peut-être déjà entendu.
Au détour d’une vidéo. Ou encore dans la bouche d’un scientifique sur un plateau télé. Mais vous ne vous y êtes probablement jamais vraiment intéressés. Cinq clés de régulation pour construire un cadre éthique à l’IA. Transhumanisme – Bioethique et Catholique. PMA, GPA, fin de vie, « Crispr-Cas9 »… un lexique pour comprendre le débat sur la bioéthique. La gestation pour autrui (GPA) correspond à une technique d'aide médicale à la procréation.
Un embryon est introduit dans l'utérus d'une mère porteuse qui, à la fin de la gestation, remet l'enfant au couple de parents « intentionnels ». La GPA peut concerner les couples homosexuels ou hétérosexuels, en cas d'infertilité féminine liée à une malformation de l'utérus par exemple. Selon les pays qui l'autorisent, la mère porteuse peut recevoir ou non une indemnisation. Il est autorisé de payer la mère porteuse aux Etats-Unis mais au Royaume-Uni par exemple, les « parents intentionnels » n'ont pas le droit de la rémunérer et peuvent uniquement couvrir les frais liés à la grossesse.
La GPA, l’invitée non officielle des Etats généraux de la bioéthique. Si la pratique ne figure pas parmi les thèmes prévus des Etats généraux de la bioéthique, la gestation pour autrui promet déjà de s’inviter dans les débats. Dans la présentation officielle des Etats généraux de la bioéthique, il n’y a que deux occurrences du terme. La gestation pour autrui (GPA) ne sera au programme de nulle réunion publique « citoyenne » ou table ronde organisée dans les différentes régions françaises durant les six prochains mois. « Nés par GPA à l’étranger, nos enfants sont des fantômes » : les parents racontent. Absence de filiation, problèmes administratifs, droits sur l’enfant… Plusieurs parents d’enfants nés par GPA à l’étranger racontent les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien.
LE MONDE | 05.07.2017 à 17h57 • Mis à jour le 06.07.2017 à 07h30 | Par Anna Villechenon Quand elle évoque sa maternité, Alice a dû mal à contenir son émotion, tant la douleur est encore présente. « Quand la justice a refusé de transcrire l’acte de naissance de nos enfants sur les registres de l’état civil français, c’est comme si on m’avait rendue stérile une deuxième fois », dit-elle, des sanglots dans la voix. Née sans utérus, elle a d’abord voulu se tourner vers l’adoption avec son compagnon Lucas (les deux prénoms ont été modifiés). «La GPA consacre l'inégalité entre les êtres humains» Don d’organes : que change la nouvelle mesure sur le refus explicite ? La législation évolue pour augmenter le nombre de greffes, toujours largement inférieur aux besoins.
Une mesure entrant en vigueur le 1er janvier 2017 reprécise les règles, notamment pour les refus. Comment peut-on refuser le don d’organes ? Un registre national de refus a été mis en ligne lundi 23 janvier. Mais le consentement présumé est la règle générale, alors que les dons restent bien inférieurs aux besoins. Il y a quarante ans, la loi Caillavet instaurait des règles encadrant le prélèvement d’organes humains en vue d’une greffe, un geste médical qui a permis de sauver des milliers de vies. Le don est anonyme et gratuit, et tous les citoyens sont considérés comme des donneurs potentiels sauf s’ils expriment leur refus.
Don d'organes : un tiers des familles refusent le prélèvement sur leur proche décédé. Le don d'organes : pour qui, pourquoi, comment ? Le don d’organes[1] est le fait de prélever un ou plusieurs organes en bonne santé chez des donneurs pour les donner à une personne malade dont les organes essentiels sont gravement atteints. Il est possible de donner de son vivant[2] ou après sa mort[3]. La loi française dispose que le consentement du donneur est présumé. Loi de bioéthique & Don d'organes post mortem - Collectif Don d'Organes. Don du sang : l’Assemblée maintient la différence de traitement pour les homosexuels. Affaire Vincent Lambert : que se passe-t-il dans l'esprit des proches qui assistent à une euthanasie ou à un suicide assisté. EUTHANASIE - Ce vendredi 5 juin, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) s'est prononcée en faveur de l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert.
L’euthanasie au cœur du débat - Vosges Matin. ADMD, Ne nous laissons pas voler notre Ultime Liberté. 86% des Français sont pour l’euthanasie. Comité Consultatif National d'Ethique. Haut Conseil des Biotechnologies. OGM : ce qui fait débat. Des risques pour l’environnement ; un manque de recul sur leurs effets sanitaires ; des questions éthiques… Les OGM ont beau avoir une utilité avérée, ils ne sont pas sans laisser derrière eux de nombreuses zones d’ombre. Retour sur les quelques questions à élucider. Catherine Lévesque Sommaire Des risques environnementaux Les risques environnementaux liés à la culture des OGM mobilisent leurs détracteurs depuis quelques années déjà.
Le risque principal est la contamination génétique des cultures conventionnelles, biologiques ou des plantes sauvages, par les plants transgéniques. OGM : une chance pour l’environnement. Les OGM, plus précisément les PGM (Plantes génétiquement modifiées), rencontrent une opposition durable en France. Pourtant, ils présentent de nombreux avantages, notamment économiques, mais aussi environnementaux, en particulier pour lutter contre le réchauffement climatique. La culture des OGM dans le monde, un état des lieux.