Forbes Welcome. Thanks for coming to Forbes. Please turn off your ad blocker in order to continue. To thank you for doing so, we’re happy to present you with an ad-light experience. Hi again. Looks like you’re still using an ad blocker. Please turn it off in order to continue into Forbes' ad-light experience. Thank you for turning off your ad blocker! Thank you for visiting Forbes. We noticed you still have ad blocker enabled. Thank you for turning off your ad blocker. Pourquoi les entreprises doivent prédire le futur pour survivre. “La question est de savoir qui sera le prochain petit con en sweat à capuche qui va venir défoncer mon modèle économique.” Ces mots, que nous confiait récemment, sur le ton de la confidence, le directeur général d’une entreprise brick and mortar, sont la preuve que le vieux monde a les genoux qui tremblent. Aujourd’hui, un Mark Zuckerberg en claquettes donne à Davos des leçons de business à des patrons engoncés dans leur costard-cravate, l’ouragan Uber ravage tout sur son passage, et Airbnb propose deux fois plus de chambres que le leader mondial de l’hôtellerie… sans pour autant posséder la moindre chambre d’hôtel.
La marge brute qui coule à flots sans qu’on ait à bouger un orteil et les dividendes qui remplissent tout seuls les poches des actionnaires risquent d’être bientôt un lointain souvenir. Désormais, pour continuer à alimenter la machine, il va falloir faire preuve de jugeote. Autrement dit, pratiquer une discipline jadis réservée aux oracles : la prospective. “Poste de vigie” "La révolution numérique va faire tomber les barrières de l’entreprise", prévient le DRH Philippe Canonne. De votre point de vue, de quelle façon l’émergence et le développement de l’économie numérique bouleverse-t-elle le monde du travail ? La notion d’entreprise classique est largement en train de se modifier. Elle recouvre des situations de plus en plus variables, avec des règles différentes. Le développement des tiers lieux, comme les fablab, les espaces de coworking ou les centres de télétravail, multiplient les expériences de travail et conduit à un effacement des frontières entre l’intérieur et l’extérieur de l’entreprise.
Le mode de fonctionnement traditionnel est de plus en plus en inadéquation avec les évolutions en cours. Par exemple, une entreprise tisse des relations étroites avec de plus en plus de travailleurs indépendants. Certains d’entre eux ont même un rôle aussi important que des salariés en CDI. Comment interprétez-vous le développement du travail indépendant, notamment avec l’apparition des plateformes comme Uber ou Airbnb ?
C’est le sens de l’Histoire. L’avenir de l’entreprise se construit à l’extérieur - OPENMIND KFE. La transformation digitale et les générations Y et Z poussent l’entreprise à se modifier. Le numérique bouscule les pratiques et les méthodes de travail, modifie l’écosystème des entreprises et leur impose une réorganisation qui entraîne une modification géographique et organisationnelle du travail. En effet, Les FabLab, les espaces collaboratifs, le télétravail et les tiers lieux bureaux vont bientôt faire partie intégrante de l’organisation quotidienne de la vie professionnelle. Le travail qu’il soit individuel ou en équipe sera prochainement réalisé en dehors de l’entreprise.
Or, l’innovation, la digitalisation, l’anticipation et l’adaptation indispensables nécessitent un apprentissage. Pour apprendre puis pratiquer un mode de management et de réflexion différent, casser les codes obsolètes et penser « out of the box », les entreprises commencent à sortir de leur cadre. L’impact de l’espace de travail et de réflexion est réel pour changer d’état d’esprit. Professionnelles. Le management scientifique du numérique, l’organisation du travail du XXIème siècle. L’entreprise libérée, entre communication et imposture.
A l’heure où le modèle d’entreprise libérée est glorifié dans les médias, autant spécialisés que grand public, François Gueuze expert en management des ressources humaines, prend la plume pour faire entendre une voix discordante. Pour ou contre l’entreprise libérée ? A vous de vous forger votre propre avis. L’encadrement intermédiaire ne sert à rien sinon à contrôler en permanence, à la manière militaire, de pauvres collaborateurs asservis. Les fonctions support ne font qu’abriter des parasites vivant grassement sur le dos des « productifs ». Si vous pensez cela, alors le concept d’entreprise libérée est fait pour vous.
Bien entendu, mon propos de départ est largement exagéré. Si vous êtes un ardent défenseur de l’entreprise libérée, passez votre chemin car cet article risque particulièrement de vous ulcérer ou allez directement m’insulter dans la zone de commentaires. Mais les questions importent parfois davantage que les réponses. Un concept pour entreprises en manque de repères…