File:Teppich von Bayeux.jpg — Wikimedia Commons. Parler aux « simples gens » - Un art littéraire médiéval 1/9. LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE : ANTHROPOLOGIE D’UNE SOCIÉTÉ IMAGINAIRE. Les éudiants au Moyen ge. Les étudiants dans les universités du Moyen-âge Par Kareen Healey, étudiante en bacc d'histoire à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Note de l'éditeur : Les liens hypertextes pour cet article ne flèchent pas sur des pages ou d'autres sites mais ils renvoient aux notes de l'auteur. 1 - Introduction Pour entrer dans les universités médiévales, il fallait avoir fait des études primaires, il fallait parfois s'exiler et surtout il fallait pouvoir payer les frais d'études. L'historien français Jacques Verger, spécialiste dans l'histoire universitaire au moyen-âge, définit l'université comme étant un lieu pour acquérir, au prix d'un travail plutôt technique, une compétence intellectuelle dans des disciplines précises, sanctionnées par des grades universellement reconnus et permettant d'espérer, par la suite, de bons emplois ecclésiastiques ou civils.
En théorie, les universités étaient ouvertes à tous. 2 - Arrivée de l'étudiant dans sa ville universitaire et son mode de vie. Fondation Sorbonne au Moyen Age - Robert de Sorbon. L’affirmation de Paris comme capitale de la France s’appuya sur le développement et le rayonnement de l’Université de Paris. Celle-ci vit le jour au cours du XIIe siècle au terme d’une croissance continue des écoles parisiennes regroupées sur la Montagne Sainte-Geneviève. Ces écoles dispensaient un enseignement qui préparait à trois grades : le baccalauréat (grammaire, dialectique, rhétorique), la licence (arithmétique, géométrie, astronomie, musique) et le doctorat (médecine, droit canonique, théologie). Ce succès rendit rapidement nécessaire une organisation structurée au début du XIIIe siècle. Le roi Philippe Auguste décida alors de donner aux maîtres et étudiants des conditions de vie convenables et de garantir par des diplômes la qualité d’études qui étaient en train de devenir une voie nouvelle d’ascension sociale.
Dans les années qui suivirent, les étudiants formèrent quatre « nations » selon leur origine géographique: la française, la normande, la picarde et l’anglaise. Les universités au Moyen âge. L'origine des universités Les universités sortirent, au XIIe siècle, de la fusion des écoles cathédrales, des écoles monastiques et des écoles privées, au moyen d'un mélange d'éléments empruntés à chacune de ces catégories d'établissements d'instruction et à travers une série de luttes qui durèrent plus d'un siècle, et eurent leurs principaux centres à Bologne et à Paris.
Bologne . L'enseignement laïque s'était perpétué dans les villes d'Italie depuis l'Antiquité . Il y eut à Bologne deux grands clubs d'étudiants, groupés par sociétés de compatriotes, les cismontains (Italiens) et les ultramontains (étrangers), qui élirent chacun un président, auquel fut donné le titre de rector, terme vague qui s'appliquait alors à toute espèce de fonctionnaires civils et ecclésiastiques.
Paris .La capitale du petit royaume des Capétiens fut le siège d'une école épiscopale qui, après des débuts modestes, grandit avec l'importance croissante de Paris. Dans la langue universitaire, gymnasium. Recteur. . , etc. SAINT-PIXEL - PAGE D'ACCUEIL. Quelques explications... : C'est tout à fait par hasard, en feuilletant de vieux livres dans la bibliothèque du Château du Thil (Gironde-France), en 1996, que j'ai découvert la Vie de Saint-Pixel. Si le livre que j'avais alors entre les mains n'avait pas été daté de 1803, j'aurais sérieusement cru à un joli canular. Voulant en savoir plus, je me lançais alors dans une recherche historique.
Il faut se demander pourquoi cette histoire n'est pas plus connue et pourquoi cette étude, qui m'a pris plus de quatre ans, n'a pas été entreprise plus tôt par des historiens mieux avertis. Il faut espérer aussi que la récente découverte d'une fresque avec une signature attribuée à Saint-Pixel permettra d'en savoir un peu plus sur ce personnage et sur cette étrange phrase : 'les coccinelles se rassemblent…, tout devient trouble…, c'est flou…'.
DIAPORAMA EN LIGNE L'essor des villes au Moyen Âge. Mystère dans ma ville - Limoges, l'épopée médiévale. Présentation (en savoir +) sur Bruges au Moyen-Âge - BRUGES au Moyen-Âge. Nous pouvons dès lors nous demander comment se manifeste l'essor urbain, entre le XI° et le XIII° siècle, à travers l'exemple de la ville de Bruges. Nous allons dans un premier temps nous intéresser à l'essor de la ville de Bruges, puis à l'organisation du travail dans celle-ci, et enfin nous verrons l'évolution de l'organisation du pouvoir politique. Bruges a été quatre fois inscrit sur la liste du patrimoine mondial, ce qui contribue à faire de ce site un lieu unique. Elle compte 50000 habitants au XIIIe siècle. La ville commence à se développer à partir du VIIIe - IXe siècle, soit au début du Moyen-Âge. Les premières habitations se trouvent principalement près des bans de sable, ainsi que le long de la rivière Reye.
À partir de la fin du IXe et au cours du Xe siècle, le quartier nommé la Place du Bourg, où se situait un château fort alors habité par le comte de Flandre, devient un centre urbain très important. L'industrialisation intervient alors dans ces activités lorsque c'est possible. Provins, une ville marchande au Moyen-âge. La foire de Provins: le commerce au Moyen Age. Venise au Moyen-Âge : un redoutable guerrier économique. Les bastides, “villes neuves” du Moyen Âge. Parmi les nombreux témoins architecturaux qui lui ont été légués, le Pays de Bergerac peut légitimement s’enorgueillir d’abriter de véritables trésors et, notamment, des bastides, forteresses, églises et abbayes qui, depuis le Moyen Âge, défient le temps. Blanches, grises ou maquillées d’ocre jaune, toujours merveilleusement bâties, nos “vieilles” pierres vous invitent à un étonnant et passionnant voyage à la découverte d’un patrimoine exceptionnel. Entre 1141 et 1350, environ 400 bastides ont été construites dans le Sud-Ouest de la France.
La période 1250-1320 fut la plus favorable à cet extraordinaire mouvement, à la fois urbanistique, économique, politique et social, qui donna lieu à la fondation de cités que l’on nommera, plus tard, les “villes neuves” du Moyen Âge. Dénominateur commun à ces villes, édifiées en quelques années : un plan en damier où rues et ruelles (les “carreyrous”) s’articulent autour de la place centrale, de sa halle et de ses maisons sur arcades.