Elle appartient au genre Homo mais n'a pas reçu de nom spécifique. Les scientifiques pensent que cette espèce a vécu entre 1 million et 40 000 ans BP, dans des régions peuplées par l'homme de Néandertal et l'Homo sapiens.
Des analyses génétiques récentes du génome mitochondrial ont montré que les ancêtres directs des humains modernes ont à plusieurs reprises eu des relations sexuelles fécondes avec d'autres hominidés contemporains. Ainsi un gène hominidé de denisova lié à l'hémoglobine permet aux populations himalayennes de vivre en altitude où l'air est pauvre en oxygène et en Papouasie-Nouvelle-Guinée un gène hominidé de denisova permet aux Papous de détecter des parfums très subtils. Comme souvent quand ils proviennent d'hybrides interspécifiques (donnant une progéniture mâle infertile) ces gènes sont uniquement transmis de mère en fille et mère en fils, car non présents sur le chromosome X.
ADN de Denisova au Tibet. ADN et outils de l’Homme de Denisova au Tibet Au début un simple décryptage d’ADN dans une dent découverte en Sibérie, l’Homme de Denisova (Homo atlantenensis) prend « corps » avec une mâchoire (la mandibule de Xiahe) et des outils.
De la Sibérie au Tibet En 2010, cherchant à déterminer si un morceau de phalange appartenait génétiquement à un Homo sapiens ou à un néandertalien, les chercheurs ont une surprise. En effet la dent trouvée dans la grotte de Denisova en Sibérie ne correspondait à aucune des deux espèces ! L’homme de Denisova était né ou plutôt trouvé ! Les fouilles dans la cavité ont ensuite permis d’exhumer d’autres restes, trois molaires et un morceau de boite crânienne.
Des sédiments passés au crible ! Présence de Denisova entre - 100 000 et - 45 000 ans En replaçant les brins d’ADN dans les strates les chercheurs ont pu reconstituer la chronologie des occupations denisoviennes dans la grotte de Baishiya. Pour le Dr. L'homme de Denisova au Tibet - 160 000 ans. Après la Sibérie, la présence des Denisoviens est attestée au Tibet il y a 160 000 ans Jusqu'à présent connu uniquement par quelques morceaux d'ADN, l'Homme de Denisova peut maintenant présenter sa mâchoire !
Communiqué de presse La plus ancien reste d'hominidé trouvé sur le plateau tibétain Une mâchoire de Denisovien vieille de 160 000 ans découverte dans une grotte du plateau tibétain apporte la preuve de la présence de cet ancien groupe humain loin de la grotte de Denisova en Sibérie. Au Tibet, un ado dénisovien vieux d’au moins 160 000 ans. Denisova - 195 000 ans ? Occupations multiples et diverses dans la grotte de Denisova Depuis 200 000 ans, la grotte de Denisova a abrité plusieurs espèces d'hominidés, et les dernières datations éclairent l'évolution des hominidés en Eurasie.
La grotte de Denisova La grotte de Denisova se situe dans le massif de l'Altaï, au sud de la Sibérie. Depuis 40 ans, les fouilles ont donné accès aux niveaux archéologiques anciens du Paléolithique moyen (environ 340 000 à 45 000 ans) au Paléolithique supérieur (qui permet de découvrir des outils en pierre et parfois des ornements, et qui correspondent sur ce site à une période comprise entre 45 000 à 40 000 ans). Les fouilles ont fourni de nombreuses informations essentielles sur l’évolution des hominidés proches de notre propre espèce, Homo sapiens. Les chercheurs publient les résultats de leur étude dans la revue Nature. L'analyse génétique d'un fragment d'os d'enfant prouve l'accouplement entre deux anciennes espèces humaines.
Il était une fois, il y a 50.000 ans, une Néandertalienne et un Dénisovien. De leur union naquit une enfant... Un minuscule fragment d'os apporte aujourd'hui la preuve d'un accouplement entre ces deux espèces de la lignée humaine. "C'est la première fois qu'on trouve un descendant direct de ces deux groupes", explique à l'AFP Viviane Slon, de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste de Leipzig en Allemagne, coauteur de l'étude publiée mercredi 22 août 2018 dans le magazine Nature. Les Dénisoviens et les Néandertaliens se sont séparés il y a 400.000 / 500.000 ans, devenant deux espèces distinctes du genre Homo (les Homo sapiens en formant une autre).
Préhistoire : qui était notre cousin russe de Denisova ? - Sud Ouest.fr. Denisova groupe humain fantôme ou réalité biologique ? Denisoviens …..
Un groupe humain fantôme ou une réalité biologique ? Jean-luc Voisin Par ailleurs, quelques restes humains y ont mis au jour depuis 1984, mais ce n’est que depuis 2010 que ce site a acquis une dimension supplémentaire avec la publication de Reich et al. En effet, les auteurs considèrent que certains restes humains provenant de cette grotte appartiennent à un nouveau groupe humain, voire à une nouvelle espèce : les Denisoviens. Cependant, les quelques restes humains mis au jour dans cette grotte ne sont pas tous attribués à ce groupe humain (Tableau 1) . Qui sont les Denisoviens ? Les Denisoviens En 2010, une étude réalisée sur l’ADN* mitochondrial (ADNmt) de la phalange distale Denisova 3. La validité de l’ADN.
On retrouve la notion de spéciation par distance qui montre que les espèces ne sont pas des entités parfaitement homogènes. En outre, on considère les espèces comme des entités parfaitement homogènes sur leur aire de répartition. Lexique : Une nouvelle forme humaine ancienne découverte en Chine. En 2010, l’ADN d’une phalange de pied découverte dans une grotte du massif de l’Altaï, en Sibérie – la grotte de Denisova – créait une énorme surprise: il appartenait à une espèce humaine inconnue !
Cette espèce sera nommée temporairement Homo sapiens Altai, c’est-à-dire «Homo sapiens de l’Altaï», mais comme les paléoanthropologues ne savent pas où la placer dans le rameau humain, on parle à propos de ses membres «denisoviens». À ce jour, elle n’est connue que par son seul ADN, la forme d’une phalange et celle d'une dent. D’où l’énorme intérêt des deux crânes partiels découverts dans l’est de la Chine par une équipe sino-américaine dirigée par Zhan-Yang Li, de l’Institut pour la paléontologie des vertébrés de l’université de Pékin. Des crânes découverts en Chine sont-ils Denisoviens ? Des crânes de Denisoviens ?
Ce qui est important c’est le point d’interrogation… car pour le moment les Denisoviens ne sont toujours pas identifiés à part par leur ADN ! Dans un article de la revue Science une équipe de chercheurs reprend l’étude de crânes qui avaient été découvert en Chine il y a 10 ans par l'archéologue Zhan-Yang Li. Si le matériel a été plusieurs fois monté, étudié, démonté, analysé, remonté, son appartenance à une espèce particulière n’a toujours pas été prouvée... Des fossiles avec des caractéristiques « mixtes »… Parmi ces fossiles et l’outillage lithique retrouvé à Lingjing (près de la ville de Xuchang) ce sont surtout une cinquantaine de morceaux de crânes qui sont ont été l’objet d’une attention particulière de la part des chercheurs depuis 2007.
Après de nombreux essais, ce sont deux crânes partiels qui ont pu être reconstruit. Ci-dessus : Reconstruction virtuelle du crane de Xuchang 2 superposée sur le site archéologique de la découverte. L’ADN de l’homme de Denisova élargit l’évolution de l’espèce humaine – Epoch Times. (Getty images) Des anthropologues russes ont découvert des restes d’hominidés de l’Altaï dans la grotte de Denisova, en Sibérie.
Une étude a été publiée dans Nature en 2011 démontrant que le code génétique de ces anciens humains était très différent de celui de l’humain moderne, annonçait un scientifique dans le rapport. L’importance de cette découverte repose dans le changement qu’elle génère dans la compréhension du développement des espèces humaines. Ces restes indiquent l’existence d’espèces précédemment inconnues ayant vécu entre 40 000 et 50 000 ans. L’Institut d’archéologie et d’ethnographie de la branche sibérienne a tenu une conférence scientifique sur la grotte de Denisova, intitulée « Les particularités de la transition vers le Paléolithique supérieur en Eurasie : les dynamiques culturels et le développement du genre Homo ». Les races humaines parallèles, selon l’ADN Réécrire les manuels sur l’évolution Lien vers la publication originale des scientifiques russes (en anglais) Les Inuits résisteraient mieux au froid grâce à un gène issu de l’homme de Denisova.
En Sibérie, on a fait une découverte archéologique très surprenante. Des perles confectionnées dans de la coquille d'autruche vieilles de 50 000 ans !
Tout est incroyable dans cette découverte archéologique. D'abord, l'endroit : la grotte de Denisova, au confins de la Mongolie et de la Sibérie dans les montagnes russes de l'Altaï. Cela fait maintenant une trentaine d'année, depuis sa découverte, que cette grotte ne cesse d'effarer les archéologues. On y a d'abord trouvé quelques dents, un os de la main et un autre du pied d'une nouvelle espèce humaine, proche de Néanderthal : l'homme ou plutôt la femme de Denisova donc. Cette année, en plus, on y a découvert la plus ancienne aiguille de l'humanité. Et enfin, on y a découvert des perles. Des perles en oeuf d'autruche ont été retrouvées et la dernière pas plus tard qu'il y a quelques semaines. Deux milles générations nous séparent de ces bijoux. Savez-vous où l'on trouve des perles d’œufs d'autruche quasi équivalente et presque aussi ancienne ?
Ces perles ont-elles été fabriquées là ? Hominidé de Denisova. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Touristes devant la grotte de Denisova L'hominidé de Denisova (ou parfois Dénisovien) est le nom donné à une espèce d'hominidé (du genre Homo) identifiée par analyse génétique en mars 2010. Les scientifiques pensent que cette espèce a vécu il y a entre 1 million et 40 000 ans, dans des régions peuplées par l'homme de Néandertal et l'Homo sapiens[1],[2]. Découverte[modifier | modifier le code] Les données disponibles pour l'ADNmt laissent penser que ce nouvel hominidé aurait un ancêtre commun avec l'homme anatomiquement moderne et avec l'homme de Néandertal, qui daterait d'il y a environ 1,0 million d'années[5].
La stratigraphie de la grotte suggère que les hominidés de Denisova ont vécu aux mêmes époques que celles où les Néandertaliens ont cohabité avec l'homme moderne. Origine du taxon[modifier | modifier le code] Hominidé de Denisova. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Molaire de l'hominidé de Denisova fragment de phalange de l'hominidé de Denisova, et sa position dans la main L'hominidé de Denisova (ou parfois Dénisovien) est le nom donné à une espèce d'hominidé éteinte identifiée par analyse génétique en mars 2010. Elle appartient au genre Homo mais n'a pas reçu de nom spécifique. Les scientifiques pensent que cette espèce a vécu entre 1 million et 40 000 ans BP, dans des régions peuplées par l'homme de Néandertal et l'Homo sapiens[2],[3]. Des analyses génétiques récentes du génome mitochondrial Douteux, il n'y aurait pas d'autre adn mitochondrial actuel que L0-L6ont montré que les ancêtres directs des humains modernes ont à plusieurs reprises eu des relations sexuelles fécondes avec d'autres hominidés contemporains. Découverte[modifier | modifier le code] Une nouvelle étude prouve qu'une partie du matériel génétique de Denisova a été sélectionnée chez Homo sapiens pour s'adapter à la haute altitude.
S. Un génome humain de 4000 siècles. Un squelette presque complet de Homo heildelbergensis de la Sima de los Huesos. Javier Trueba, Madrid Scientific Films L'arbre phylogénétique du génome mitochondrien. On note la proximité de l'homininé de Sima de los Huesos et de l'homininé de Denisova. Cet arbre a été établi en mesurant les distances génétiques des génomes mitochondriaux de chaque espèce d'homininé avec ceux des chimpanzée et des bonobos.
Matthias Meyer, Institut Max Planck pour l’anthropologie évolutive, Leipzig. L'homme de Denisova, nouveau cousin ? Out of Africa ? Sciences et Technologies : Révélations sur nos origines. Il est loin le temps où l'homme pensait descendre du singe. La génétique vient de révéler que nous sommes issus à la fois de Neandertal et d'Homosapiens. Mieux : un nouveau cousin est apparu en Sibérie... L'homme de Denisova est le nom sous lequel on connaît les restes d'un Hominidé découvert dans la grotte de Denisova en Sibérie. On a trouvé dans cette grotte des dents d'un enfant d'environ 7ans et des objets qui ont été datés aux alentours de - 40 000 ans. Le site de la grotte L'équipe de Leipzig, qui a déjà séquencé l'ADN de Néanderthal, a travaillé sur l'ADN mirochondrial d'un des restes de Dédé (comme il n'a pas encore de nom et qu'il vient de Denisova, pourquoi pas Dédé ?).
Or cette équipe affirme, dans un article de mars 2010, que ce contemporain de Sapiens et de Néanderthal est une nouvelle espèce. Une nouvelle étude publiée fin 2010, indique que Dédé aurait une origine commune avec Néanderthal. Néandertal et Dénisova, proximité génétique. Neandertal : à l’ouest rien de nouveau… mais la Berezina à l’est Jean-Luc Voisin Prüfer et ses collègues ont analysé l’ADNmt ainsi que l’ADN nucléaire (ADNn) de cette phalange d’orteil, puis les séquences obtenues ont été comparées à celles d’autres néandertaliens ainsi qu’à celle de Denisova.
Les résultats sont passionnants car les auteurs arrivent à de nombreuses conclusions : Les néandertaliens seraient très proches des Denisoviens et leur séparation aurait eu lieu vers 300 000 ans. La séparation entre les hommes modernes et les Denisoviens aurait eu lieu il y a 400 000 ans. Cet individu, qui est une femme (présence de deux chromosomes X), présente un taux élevé d’homozygotie 1 ce qui montre que ses parents étaient fortement apparentés (cousins germains, demi frère, oncle et nièce, etc.). Jean-Luc Voisin Docteur en Paléontologie Humaine du Muséum National d’Histoire Naturelle Site de Jean-Luc Voisin Source The complete genome sequence of a Neanderthal from the Altai Mountains. ADN commun entre H. heidelbergensis et Denisova. Lignée Homo, on redistribue les cartes génétiques ? L’Homme de Denisova s'est-il hybridé avec une espèce humaine inconnue ? L'Homme de Denisova a-t-il fauté avec Homo heidelbergensis durant sa migration ?
Ou était-ce avec une espèce encore inconnue des scientifiques ? © Tim Evanson, Flickr, cc by sa 2.0.