Tabac, alcool, cannabis, cocaïne, porno... Alerte sur les niveaux de consommation de ces produits chez les jeunes. Cette enquête, dont les résultats sont dévoilés par « Le Parisien », paraît alors que le Plan national de mobilisation contre les addictions du gouvernement est attendu.
Tabac, alcool, cannabis, cocaïne, porno, jeux vidéo et utilisation des écrans. D’après une vaste enquête sur les addictions, dont les résultats sont révélés, vendredi 8 juin, dans Le Parisien, les jeunes de 14 à 24 ans ont un niveau de consommation « inquiétant » de ces produits. La Fondation Gabriel Péri (de gauche) et la Fondation pour l’innovation politique (libérale) sont commanditaires de l’étude, qui a également permis d’interroger les parents et un échantillon représentatif de la population adulte. Elle paraît alors que le plan national de mobilisation contre les addictions du gouvernement est attendu. « Les parents sous-évaluent les consommations de leurs enfants en matière d’alcool, de tabac, de jeux d’argent et de pornographie » mais « ils sont demandeurs de solutions », remarque le professeur Reynaud.
Une odeur de poudre (2/3) : Les consommatrices. D’après une synthèse publiée par l’OFDT, Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, la cocaïne est le produit illicite le plus consommé en France après le cannabis.
Tout en ne concernant qu'une petite partie de la population, lit-on sur le site de cette organisation, le produit a connu une diffusion exponentielle au cours des années 1990 et 2000. La part des 18-64 ans ayant expérimenté la cocaïne a été multipliée par sept en deux décennies. Comme on l’entendait dans l’épisode précédent d’une odeur de poudre, ceci est en grande partie le résultat d’une vaste opération de marketing et de redéploiement des ventes orchestrée par le cartel de Medellin. En France, comme on peut s’en douter, la cocaïne concerne surtout les jeunes adultes, en particulier les 26-34 ans.
Eftxacw4. Journée sans téléphone mobile : et si on décrochait ? Pour l’expert en comportement Thierry Le Fur, il est indispensable de trouver « les conditions d’un usage adapté ».
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Marlène Duretz Une journée sans téléphone mobile ? Depuis 2001, Phil Marso, instigateur de la journée mondiale sans téléphone mobile, encourage à réfléchir sur le « mobilou » chaque 6 février, le jour de la saint Gaston – et sans déplaire à Nino Ferrer et à son « téléphon qui son’/Et y a jamais person’ qui y répond ». Comment se libérer des addictions ? Entretien avec Michel Reynaud. Pouvez-vous décrire le service d’addictologie dans lequel vous officiez ?
Comment les personnes que vous recevez sont-elles orientées vers vous ? Il s’agit d’un service hospitalier à part entière, comprenant dix-huit lits et un hôpital de jour. Nous couvrons jusqu’à 17 000 consultations par an, toutes addictions confondues, à commencer par l’alcool. Nous avons une unité de coordination tabacologique, et avons été parmi les premiers à nous préoccuper du cannabis, aussi nous disposons de Consultations Jeunes Consommateurs, et d’un hôpital de jour pour adolescents. Nous avons un centre de référence Cocaïne et un service référence Jeux d’argent.
Une société addictive. Parfois, j’ai du mal à me comprendre.
L’autre jour, après une longue matinée d’écriture, j’avais le cerveau prêt à exploser et besoin de respirer. Et si j’allais faire un tour en ville ? Le soleil était au rendez-vous et l’air frais. Une fois dehors, ma petite voix intérieure m’a aussitôt alerté : « Mais où vas-tu ? Qu’est ce que tu fais ? Pourtant je croule déjà sous les livres : certains, ramenés récemment, sont à peine entamés ou juste feuilletés. Une demi-heure plus tard, je ressortais avec trois romans et deux essais. Alcoolisme : "Seul un addict peut comprendre un autre addict" L'alcool reste un véritable fléau en France.
Il est à l'origine de 50.000 décès par an. On estime que près de 15 % de la population est dépendante de l'alcool. Des gens fragiles qui poussent parfois la porte des alcooliques anonymes. Niveaux d usage des drogues 2014. Alcool : l’ivresse de plus en plus fréquente chez les jeunes français. L’augmentation des épisodes d’alcoolisation est plus marquée chez les jeunes femmes, selon un mode de consommation qui se rapproche de celui des pays anglo-saxons.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pascale Santi Alors que l’examen du projet de loi de santé a débuté mardi 31 mars à l'assemblée nationale – qui prévoit notamment des dispositions visant à réduire les risques d’une consommation d’alcool excessive –, les ivresses apparaissent de plus en plus nombreuses chez les jeunes. Et notamment chez les jeunes filles, selon les données communiquées par le baromètre Santé 2014 réalisé par l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) 2014 (*).
Les jeunes de 18-25 ans sont plus nombreux que leurs aînés à avoir connu un état d’ivresse dans l’année. Un jeune sur deux (46%) est concerné, alors qu’ils étaient 33% il y a 10 ans.