Outils d'évaluation : levier en faveur de l'égalité professionnelle. Les outils d’évaluation, un levier d’égalité dans les recrutements et le parcours professionnel Les conditions de l’égalité des chances ne sont pas simples à mettre en œuvre pour de nombreuses raisons et les habitudes ont parfois la vie dure.
Selon un baromètre Ifop réalisé pour le Défenseur des droits et l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en 2013, près de trois actifs sur dix seraient victimes de discriminations sur le lieu de travail, les critères les plus souvent cités étant l’âge (32%), le sexe (22%), et la maternité (21%). En dépit des politiques initiées par certaines entreprises en matière d’égalité professionnelle (accords d’entreprise, Charte d’engagements, …), qui font partie intégrante de leur politique de développement durable, et des lois successives adoptées sur ces sujets (loi du 31 mars 2006 sur l’égalité des chances, loi du 4 août 2014 pour l’égalité entre les femmes et les hommes, …), ces discriminations restent nombreuses. Discrimination à l’embauche : comment vous défendre.
Le sujet a beau revenir fréquemment dans l’actualité, il n’est pas facile de faire bouger les choses… L’origine, le nom de famille, la couleur de peau et la religion restent des facteurs discriminants quand on recherche un emploi, particulièrement chez les jeunes, selon un rapport publié par le Défenseur des droits.
Une institution qu’il ne faut pas hésiter à saisir ! Dans un rapport édifiant basé sur plus de 700 témoignages, 60 % des répondants déclarent avoir été "souvent" ou "très souvent" victimes de discrimination dans l'accès à l'emploi ou à un stage du fait de leurs origines. Fruit d'un appel à témoignages lancé au printemps 2016, le rapport publié par le Défenseur des droits, lundi 19 septembre, donne une idée de cette réalité chez les jeunes : 40 % des personnes qui ont témoigné ont moins de 26 ans, 50 % entre 26 et 35 ans.
Inégalité à l'embauche : les femmes toujours victimes de stéréotypes. «Quoi qu’on dise, il y a des métiers pour les hommes et d’autres pour les femmes».
Non, cette phrase ne date pas d’il y a 20 ans : elle a été prononcée il y a quelques semaines par une DRH lors d’une enquête sur les inégalités à l’embauche. Alors que les personnes en charge de cette étude s’attendaient plutôt à des remarques sur l’origine des candidats, c’est le sexe qui est apparu comme un critère discriminant. Congés maternité et responsabilités familiales ont bien sûr été évoqués...
Mais ce sont surtout des remarques concernant les qualifications «naturelles» de chaque sexe qui, selon les recruteurs, ne permettent pas aux femmes et aux hommes d’occuper les mêmes postes de la même façon. Un recrutement test qui en dit long Dans le cadre de l’enquête, une trentaine de patrons ont été soumis à un test de recrutement. L'âge, facteur de discrimination le plus redouté par les salariés. L'inégalité homme-femme joue aussi dans la crainte d'être discriminé.
Les femmes redoutent en effet de plus en plus, et bien davantage que les hommes, d'être un jour victimes de discrimination sur leur lieu de travail, pas tant en raison de leur genre que de leur âge, selon un baromètre* TNS Sofres pour le Medef, publié ce 6 octobre 2016. LIRE AUSSI >> #Viedemère: "On n'a jamais discuté de votre arrêt de la contraception" Recrutement : la discrimination à l’embauche, c’est quoi ? La diversité, dans ses multiples acceptions, recoupe quatre grandes dimensions : égalité professionnelle (genre), âge, handicap et origine ethnique.
Celles-là mêmes qui font souvent l’objet d’actes discriminatoires. Publié en mars 2017, le 10e baromètre de la perception des discriminations dans l’emploi réalisé par le Défenseur des droits et l’Organisation internationale du travail en atteste : 34% de la population active rapporte des discriminations. L’emploi demeure le premier domaine de discrimination. En droit du travail, la discrimination est le traitement inégal et défavorable appliqué à certaines personnes. Précisément, l’article 225-1 du Code pénal liste une série de 18 critères ne devant pas influencer le recrutement ni les décisions relatives à la vie professionnelle d’un collaborateur.
1 salarié sur 2 redoute la discrimination au travail. 30% des actifs sont victimes de discrimination au travail. Environ 3 actifs sur 10 déclarent avoir été victimes d'au moins une discrimination au travail et la grande majorité estime que la crise augmente le risque d'être touché, selon un baromètre réalisé par l'Ifop rendu public lundi 14 janvier.
Selon cette sixième édition du baromètre réalisé pour le Défenseur des droits et l'Organisation internationale du travail (OIT), 29% des agents de la fonction publique et 30% des salariés du privé déclarent avoir été la cible de discrimination au moins une fois. Discrimination à l'embauche. Discrimination à l’embauche : recours. Aucune personne physique ne peut être écartée d'une procédure de recrutement en raison de ses caractéristiques physiques, comportementales, idéologiques ou religieuses.
Dans le cas contraire, on parle de discrimination à l'embauche. Principe : la discrimination à l'embauche est interdite L'interdiction des discriminations est la conséquence d’un principe d’égalité de traitement. L'égalité, c'est donner à chacun les mêmes chances et les mêmes opportunités. C'est un principe général et absolu, inscrit comme maxime de notre République. La discrimination à l'embauche c'est considérer quelqu'un différemment de tous les autres, en se basant sur des critères subjectifs qui n’ont pas de rapport direct avec l’emploi recherché.