Le coup d’État financier de la BCE contre la Grèce. Grèce : les bonnes surprises du gouvernement Syriza ? Grèce : les bonnes surprises du gouvernement Syriza ?
Grèce : après la victoire éclatante de Syriza, le nouveau gouvernement est composé. Parmi les bonnes surprises : plusieurs activistes des droits humains et sociaux, un élu Vert, des professeurs, un procureur anti-corruption et une juriste féministe nommée à la tête du Parlement. Présidentielles grecques : déni de démocratie et ingérence de la Commission européenne. Présidentielles grecques : déni de démocratie et ingérence de la Commission européenne C’est une première dont les Grecs se seraient bien passés : pour la première fois de son histoire, la commission européenne a pris parti dans une élection nationale.
Jean-Claude Juncker, son président, a publiquement soutenu le candidat conservateur de Nouvelle Démocratie aux Présidentielles grecques, formation déjà à la tête du pays et exécutrice des mesures d’austérité qui font tant souffrir les grecs depuis 4 ans. Ingérence historique Jeudi 11 décembre, Jean-Claude Juncker a déclaré sur une télévision autrichienne qu’il ne souhaitait pas que « des forces extrêmes arrivent au pouvoir » en Grèce. Par « forces extrêmes », M. Comme l’indique le journal l’Humanité, « La Grèce détient le record européen du taux de pauvreté (23,1 %). Stratégie du choc : comment le FMI et l'Union européenne bradent la Grèce aux plus offrants. « Plus d’un tiers de la population grecque n’a plus accès à la sécurité sociale », estime Giorgos Vichas, cardiologue.
A la clinique autogérée de Hellinikon, en banlieue d’Athènes, une centaine de médecins soignent bénévolement des patients toujours plus nombreux. Depuis un an et demi, 10 000 personnes ont franchi les portes de ce dispensaire de fortune, planté au milieu d’une ancienne base militaire américaine. Avec les coupes drastiques des salaires – baisse de 40 % en quelques années – même ceux qui ont un travail n’ont souvent plus les moyens de payer les frais médicaux. Et les hôpitaux publics grecs manquent de médicaments, notamment pour le traitement des cancers. Privatisations forcées en Grèce : Suez convoite l’eau d'Athènes et de Thessalonique.
« Right2Water », initiative citoyenne européenne sur le droit à l’eau et contre la privatisation, a annoncé en novembre dernier avoir recueilli suffisamment de signatures (1,9 million dans toute l’Union) pour obliger les institutions européennes à se saisir du dossier.
C’était la première fois que cette nouvelle procédure participative, introduite par le traité de Lisbonne, était mise en œuvre avec succès [1]. Une audition s’était tenue avec les parties prenantes au Parlement européen, le 17 février dernier, pour discuter des suites à donner à l’initiative. Dans sa réponse officielle, publiée le 19 mars, la Commission s’est néanmoins refusée à toute action législative dans ce domaine, même si elle s’est trouvée forcée de reconnaître, comme à contre-coeur, que l’eau est un « bien public » et qu’il revient aux collectivités locales d’assumer la responsabilité ultime de ce service. La crise de l’euro, une aubaine pour Suez environnement ? Allons-nous aussi privatiser l'Acropole ?
Sous la pression de la troïka, l'Etat grec accélère le processus de vente des actifs publics pour rembourser ses dettes colossales.
La mise en vente récente de biens dans les quartiers qui entourent l'Acropole est symbolique de la faillite du pays, regrette le chroniqueur. L'inclusion récente de dix-neuf biens appartenant au ministère de la Culture dans le portefeuille du Taiped, le fonds qui supervise la vente et la privatisation des actifs publics, s'inscrit manifestement dans une nouvelle politique d'accélération des ventes destinée à générer des liquidités et rembourser les dettes du pays à temps. C'est la même logique d'opportunisme qui a vu le vaste site d'Ellinikon, l'ancien aéroport international d'Athènes, sur la côte sud, être retiré à l'organisation qui le gérait et confié lui aussi au Taiped, lequel est en train de s'empresser de le céder au seul acquéreur à s'être déclaré intéressé.
De la prison pour 5 000 euros d’impôts de retard : le projet fou des Grecs. Tribune Le gouvernement grec vient de déposer au Parlement un projet de loi pour le moins insolite, qui n’a qu’insuffisamment attiré l’attention : les citoyens devant plus de 5 000 euros au fisc seraient passibles d’une peine d’emprisonnement d’un an.
Avec l’engrenage des différentes pénalités pour défaut de paiement, la croissance exponentielle du chômage et la mécanique infernale des intérêts, la barre des 5 000 euros sera vite atteinte. La sanction serait effectuée non pas dans une prison classique, mais dans des casernes militaires reconverties pour l’occasion en sorte de « camps de travail » (on n’ose dire « de rééducation » ou « de concentration »…).
Variante : des « prisons agricoles », dans lesquelles chaque journée de travail rachèterait deux en prison. Inutile de préciser que ce projet continue de susciter la polémique. Le travail gratuit imposé aux contribuables défaillants fait penser aux corvées des serfs et autres manants du régime seigneurial du Moyen Age. En 594 av. Pendant que la Grèce souffre, Goldman Sachs se remplit les poches. Alors que la Grèce sombre chaque jour un peu plus dans l'austérité et subit une véritable saignée, les responsables de cette crise ne sont eux pas inquiétés, mieux : Ils font des bénéfices records et arrosent leurs salariés de prime de rendement.
Chômage record pour la Grèce et bénéfice record de ses bourreaux. Le 10 Janvier 2013, l’Autorité des statistiques grecques a publié les dernières statistiques mensuelles du chômage. Ces statistiques ont révélé que le taux de chômage officiel a continué de s’aggraver rapidement en Grèce en octobre 2012 par rapport à septembre 2012, frappant 26,8% de la population active contre 26,0% le mois précédent, et 19,7% un an auparavant. Le nombre officiel de chômeurs a augmenté de 368.102 personnes par rapport au mois de septembre 2011, ce qui représente une hausse de +37,7 % en un an.