Affaire Expression Brest le 20 mars 2019. Personnes pouvant bénéficier du portage salarial. Plus agile, plus liquide : le travail réinventé ! “Nous devons arrêter de penser que les personnes travaillent pour les entreprises, et commencer à imaginer des entreprises qui travaillent pour les gens.”
Il faut reconnaître un certain sens de la formule à Tim O’Reilly, auteur et figure incontournable de la Silicon Valley. Mais au-delà du bon mot, cette citation illustre bien les mutations profondes qui touchent actuellement le travail. L’entreprise monolithique et pyramidale est mise à mal par l’accélération des cycles d’innovation. Le travail indépendant s’impose comme une nouvelle force à prendre en compte.
Les outils digitaux d’organisation du travail remettent en cause les vieilles recettes... Plateformes technologiques et travail indépendant : l’alignement des planètes Les entreprises utilisent Slack, Hangout et Yammer pour communiquer et collaborer, elles utilisent Zenefits, Gusto ou OneSource Virtual pour la gestion des ressources humaines ou des salaires, elles déploient Mural pour faciliter le travail à distance... L’autogouvernance : un modèle de société. Le livre du consultant en organisations Frédéric Laloux, Reinventing Organizations, vers des communautés de travail inspirées est devenu l’une des Bibles des livres de management sur les entreprises libérées.
Et effectivement c’est un longseller très inspirant, riche en exemples et en détails qui rendent l’ensemble vivant. Pour autant, pas plus que le livre de Getz ou de Robertson, on n’y trouvera pas une méthode à appliquer pas à pas pour transformer son organisation, d’abord et avant tout parce que ces transformations sont expérientielles : leur réussite dépend de leur appropriation et de leur adaptation. L’essentiel du livre est consacré à la description d’exemples d’entreprises auto-gouvernées rencontrées aux quatre coins du monde (par exemple, celle des infirmières néerlandaises de Buurtzorg qu’évoquait le Ouishare Mag), dont il souligne des principes d’organisation, des méthodes, des pratiques, des processus, des traits culturels communs qui les caractérisent.
Effectivement. Isaac Getz : Libérer l'entreprise. 02 evolution. Entreprises libérées : « C’est la rigueur qui permet l’autonomie » Le terme d' »entreprise libérée » (il semble que beaucoup lui préfèrent désormais le terme d’entreprise libérante), popularisé par Isaac Getz (@isaacgetz) et Brian M.
Carney dans leur livre Liberté & compagnie (2012), désigne des organisations qui donnent des responsabilités et de la liberté à leurs collaborateurs. Sous ce terme générique se rassemblent des interprétations très disparates de l’autogouvernance (allant de la simple disparition des pointeuses, jusqu’à des formes d’organisation sociocratiques avancées), dont le point commun est de faire une critique des techniques de management et d’organisation scientifique du travail qui se sont développées depuis Taylor. Si l’organisation scientifique du travail a surtout produit de l’aliénation, du contrôle et de l’infantilisation, l’enjeu est d’imaginer et de promouvoir désormais une organisation humaine du travail qui mette au coeur de son action de la liberté, de la confiance, de l’autonomie.
Mais comment faire, concrètement ? Les salariés prêts au changement s'ils y sont associés. AREF2007 Vanessa VIDALLER 411. Rôle des représentations sociales préexistantes dans les processus d'ancrage et de structuration d'une nouvelle représentation. 5.1 - Représentations sociales de la vitesse L’évocation hiérarchisée sur le mot Vitesse a permis d’obtenir un corpus de 3015 mots ou expressions (1005 sujets x 3 mots/sujet). Dans un premier temps, le calcul de la fréquence d’apparition et du rang moyen d’importance de chaque mot ou expression de ce corpus a permis d’accéder au contenu de la représentation et d’établir une première ébauche de sa structure (Abric, 2003). On constate alors que lorsque l’on considère la population dans sa globalité, la représentation de la vitesse est organisée autour d’un seul élément central : le Danger (.60/1,7) [3][3] Les chiffres entre parenthèses renvoient à la fréquence....
En périphérie de la représentation de la Vitesse, on trouve un élément qui va jouer un rôle essentiel dans la représentation : l’élément Plaisir (.28/2,1). Nous verrons que cet élément, tout comme l’élément Danger, va constituer une source de différenciation entre les conducteurs de notre population. Pourquoi certains nient les résultats de la science.
DANS sa dernière chronique (payante) publiée dans Le Monde et consacrée au concept de post-vérité dans les sciences de l'environnement, mon confrère Stéphane Foucart rappelle notamment qu'on trouve, parmi les grandes figures du climatoscepticisme, de véritables scientifiques – en général non issus des sciences du climat.
La question souvent posée à leur sujet est la suivante : comment se fait-il que des chercheurs rompus à la méthodologie scientifique et capables de lire les publications dans les revues spécialisées refusent d'accepter les résultats et éléments de preuve écrasants rassemblés par leurs collègues climatologues ? La question ne se cantonne pas à ces quelques réfractaires – dont certains aiment aussi à se mettre dans la posture d'un Galilée seul contre tous – mais s'étend à tous ceux que la science ne parvient pas à convaincre.
Pour chacun des deux graphiques, plus on va vers la droite, plus la culture scientifique des participants au sondage est élevée. Lire aussi : Mémoire Palo alto. La révolution du management a germé dans un cockpit. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Margherita Nasi La leçon la plus importante sur le plan professionnel, Brian J.
Robertson l’a apprise le jour où il a failli s’écraser en avion. Ce PDG d’une société d’éditions de logiciels passe alors son brevet de pilote et parcourt, pour la première fois, une longue distance en solitaire. Un voyant qu’il ne connaît pas s’allume, mais plutôt que d’essayer d’en comprendre la signification, le jeune pilote préfère vérifier le bon fonctionnement de tous les autres instruments. Une décision erronée, qui a failli lui être fatale : il se retrouve perdu, en plein orage, sans lumière ni radio. Dans les mois qui ont suivi, il repense aux décisions prises ce jour-là, et parvient à une conclusion intéressante. « Je continuais de répéter la même erreur, pas dans mon avion, mais avec l’équipe que j’étais censé diriger au bureau.
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