Le livre fait son cinéma - Sur l'écran noir de mes pages blanches... Petite sélection non-exhaustive et très subjective des adaptations cinématographiques de nos amis les livres.
Adapter Orwell au cinéma et en BD. George Orwell, quoique passé par la très chic public school d’Eton, où il a frayé avec les garçons de la haute bourgeoisie, promis à un grand avenir dans la société de classes qu’était alors la GB, n’appartenait pas à ce milieu.
C’était un boursier, fils de petit fonctionnaire colonial. Il n’est pas passé par Oxford ou Cambridge, mais s’est engagé dans la police en Birmanie, avant de plonger dans les bas-fonds de Londres et de Paris. Une série en bande dessinée tout à fait remarquable, en cours de parution, reconstitue avec beaucoup de justesse cet itinéraire. Cela s’appelle Une Vie et l’auteur de cette biographie imaginaire porte le nom du héros de 1984, Winston Smith. Mais George Orwell, le personnage secondaire, est omniprésent. Mais Orwell a été aussi beaucoup adapté au cinéma. On peut se demander ce qu’Orwell aurait pensé de ces versions de ses œuvres, lui qui s’est intéressé aux productions des cultures de masse, à une époque où peu d’intellectuels s’y risquaient.
Adaptation, réécriture et transposition en littérature. Adapter une œuvre littéraire, un défi technique et artistique Romans et récits source d’inspiration pour le théâtre Les contes, les récits populaires, les épopées, la Bible ont été des sources permanentes pour les auteurs de théâtre.
Les adaptations littéraires : business facile, art difficile (par Christophe Payet) Pour résoudre sa crise, le monde de l'édition regarde de plus en plus vers... le cinéma.
Les adaptations à l'écran se multiplient, et Cannes en est un exemple flagrant. Bien sûr, il y a le « Great Gatsby » mais également « La venus à la fourrure » de Sacher-Masoch adapté par Roman Polanski ou bien « As I lay Dying » de William Faulkner porté à l'écran par James Franco. L'année dernière déjà Don de Lillo, Mauriac ou encore Musset étaient à l'honneur. Et Charlotte Pudlowski a compté pour Slate.fr : la palme d'or a été remise 30 fois à une adaptation littéraire.
Dans TéléObs, Flore de Bodman a donc enquêté. Le phénomène existe depuis le cinéma muet, certes. Une journée du Salon du Livre est même exclusivement consacrée à ce marché. De leur côté, les écrivains aussi s'organisent. Globalement une adaptation coûte plus cher qu'un scénario original. Quand le cinéma rencontre la littérature. Quelques couvertures de romans ayant été adaptés au cinéma ces dernières années : Nos Étoiles contraires (John Green), La Couleur des sentiments (Kathryn Stockett), Sur La Route (Jack Kerouac) et Homesman (Glendon Swarthout).Photo prise à la librairie L’Alinéa (Martigues).
Émilie Azzani, licence CC BY-NC. Jean-Luc Godart se demandait « À quoi sert le cinéma, s’il vient après la littérature ? » Le cinéma peut apparemment commencer par réinventer les œuvres littéraires. Depuis ses débuts, le septième art n’a cessé de puiser son inspiration dans les œuvres littéraires. Une grande part des succès de l’âge d’or hollywoodien sont tirés de romans : Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell, Breakfast at Tiffany’s de Truman Capote, Les Raisins de la colère de John Steinbeck ou encore les nombreuses adaptations des pièces de Tennessee Williams (La Chatte sur un toit brûlant, Un tramway nommé désir, Soudain l’été dernier…). L’adaptation littéraire toujours en vogue Pour aller plus loin : #ADAPTATION. - Le Blog Du Cinéma. Entre la page et l'écran. Cinéma et Littérature. Vous connaissez sûrement l'histoire des deux chèvres qui sont en train de manger les bobines d'un film adapté d'un best-seller.
Et une chèvre dit à l'autre : "Moi je préfère le livre. " (Hitchcock à propos de l'adaptation de Rebecca, Le cinéma selon Hitchcock, p. 144) L'art est une affaire de vision, déclarait André Bazin dans Pour un cinéma impur, défense de l'adaptation. THEMATIQUE : LA LITTERATURE JEUNESSE ADAPTEE A L'ECRAN - Cinéma Public. Adaptations: une certaine littérature. L’adaptation de «classiques littéraires» et bande dessinée fait à l’heure actuelle l’objet d’un véritable engouement, que ne manquent pas de souligner des sites spécialisés comme ActuaBD et qu’explore un colloque tel que «La transformation du canon : la littérature du XIXe siècle et son apparence dans le “graphic novel” et la bande dessinée» auquel j’ai participé en novembre dernier.
Ce phénomène d’adaptation n’a pourtant rien de nouveau : issu d’une longue tradition, en France du moins, il constitue surtout l’occasion de penser le rapport que peuvent entretenir deux «médiums» ne reposant pas sur les mêmes dispositifs d’expression et de publication. Cinéma et Littérature. Vous connaissez sûrement l'histoire des deux chèvres qui sont en train de manger les bobines d'un film adapté d'un best-seller.
Et une chèvre dit à l'autre : "Moi je préfère le livre. "